C'était dans les cartons. Folau Fainga’a quittera Clermont dès le mois de novembre comme l'a confirmé l'ASM sur son site officiel. Le talonneur australien, arrivé en Auvergne en 2023, va faire son retour au pays pour tenter de gagner sa place avec les Wallabies en vue de la Coupe du monde 2027, organisée en Australie.
"Pas un retournement de situation"
Un choix fort, que le joueur assume pleinement. "C’était une opportunité unique de revenir chez moi […] Je ne pouvais pas passer à côté de cela", a-t-il confié au Midi Olympique.
Si Fainga’a avait prolongé à l’ASM jusqu'en 2027, il assure que ce départ anticipé n’est pas un reniement : "Ce n’est pas un retournement de situation, simplement une opportunité de vivre ce Mondial à la maison." Un rêve qui prend forme à la suite de discussions avec la fédération australienne, dans un contexte favorable : "Plusieurs talonneurs ont arrêté leur carrière récemment, notamment David Porecki […] c’était le bon moment."
Urios compréhensif
Folau avait fait part de ses intentions dès le mois d’août à Christophe Urios. "Il a très bien compris ma démarche même s’il était très déçu", explique-t-il.
Ma frustration n’est pas importante, les résultats et la forme de l’équipe le sont bien plus.
Absent des feuilles de match depuis la réception de Toulouse, remplaçant ce week-end contre le Racing 92, il laisse désormais la place à la jeune garde. "Je suis prêt à jouer, mais je comprends parfaitement les choix de Christophe." La dynamique actuelle de l’équipe semble passer avant ses états d’âme.
La fin d'une ère ou le début d'une nouvelle aventure ?
S’il s’apprête à plier bagage, Fainga’a n’a pas dit son dernier mot sous le maillot jaune et bleu. "Mentalement, je suis encore loin d’être parti." Et il espère bien tout donner avant de rentrer au pays.
En partance pour les Waratahs, où il retrouvera son ancien coach Dan McKellar, le talonneur va aussi se rapprocher de sa famille. Un retour aux sources, entre ambition et attachement.