RUGBY. Valse des entraîneurs, mauvaise ou nouvelle habitude en Top 14 ?
Top 14. Avant Urios, Gibbes et Davidson d'autres entraîneurs ont perdu leur poste en cours de saison.
Avant Urios, Gibbes et Davidson d'autres entraîneurs ont perdu leur poste en cours de saison. Ils sont souvent les premiers à sauter en cas de mauvais résultats.

Christophe Urios, Jono Gibbes, Jeremy Davidson, ils ont tous été remerciés ces derniers mois par leur employeur en raison de résultats pas à la hauteur. D'ici à la fin de la saison, Gonzalo Quesada devrait également quitter son poste avec l'arrivée d'une partie du staff du 15 de France. Et ce, alors que le Stade Français tourne à plein régime à l'heure actuelle. D'aucuns pourront penser que ça fait beaucoup en une seule saison. Laquelle n'est pas encore terminée. Il se pourrait donc que certains coachs prennent la porte avant la finale du Top 14. Mais est-ce vraiment une nouveauté ? Dans un passé récent, le championnat de France a été marqué par les choix sans retour de présidents de club. Lors de l'exercice précédent, Patrice Collazo, qui avait déjà été libéré par le Stade Rochelais en mai 2018 en raison de désaccords, avait quitté Toulon alors que le club varois flirtait avec la dernière place du classement. Notez que Collazo a tenu plus longtemps que la plupart des derniers entraîneurs du RCT. Après Laporte, Diego Domínguez n'est resté que quelques semaines avant que Mike Ford ne soit nommé aux commandes. L'Anglais a tenu six mois puis c'est Richard Cockerill, alors en charge de la défense, qui a terminé la saison 2016/2017. Fabien Galthié a pris le relais... le temps d'une saison.Depuis ton départ de Toulon, que deviens-tu Diego Dominguez ?Depuis ton départ de Toulon, que deviens-tu Diego Dominguez ?Lorsque les attentes sont trops grandes, ce sont souvent les coachs qui trinquent en premier. Ils servent de fusible entre la direction et les joueurs. On se souvient qu'en 2020, Jean-François Fonteneau, le président d'Agen, n'avait pas hésité à se séparer du manager Christophe Laussucq, et de Rémi Vaquin, l’entraîneur des avants, après une septième défaite 71 à 5 contre l'UBB en autant de matchs de Top 14. En 2021, c'est l'homme fort du MHR Mohed Altrad qui avait évincé Xavier Garbajosa suite au revers à domicile contre Toulouse, le 9e en 12 rencontres. À noter que Jean-Baptiste Elissalde, désormais bien installé à Montpellier, avait en quelque sorte fait les frais de la saison catastrophique de Toulouse en 2017, terminée à la 12e place. Mais nous étions alors en juillet 2017 et il avait ensuite pris la direction de l'équipe de France. Avant lui, un autre ancien international avait connu une fin compliquée avec son club : Richard Dourthe. En poste depuis 2008 à Bayonne, il avait été démis de ses fonctions en novembre 2009 après neuf défaites en championnat.Top 14. Et si l'effet Collazo s'était déjà fait sentir à Brive ?Top 14. Et si l'effet Collazo s'était déjà fait sentir à Brive ?Depuis, l'Aviron Bayonnais a retrouvé des couleurs. En témoigne son excellent début de saison 2022/2023 avec huit succès en quinze journées. Mais certains se souviendront d'une période où les entraîneurs s'étaient succédé à un rythme effréné. En charge des avants et des arrières après le départ de Dourthe, Thierry Mentières et Jean-Philippe Coyola avaient été écartés quelques semaines plus tard. Nommé à leur place, Christian Gajan sautera finalement en décembre 2011. Et que dire de Jean-Pierre Elissalde, qui n'est resté en poste que 41 jours avant que Didier Faugeron ne termine la saison. Une valse des entraîneurs qui a pris fin avec la nomination de Yannick Bru en 2018. Lequel sera resté jusqu'en 2022 avant de s'envoler pour les Sharks puis de revenir à l'UBB pour succéder... à Christophe Urios. Ce dernier ayant été nommé à la tête de Clermont après le départ de Gibbes. Serait-on dans une boucle infinie ?

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