RUGBY. PRO D2. Malik Hamadache (Agen) va-t-il devoir mettre fin à sa carrière ?
Malik Hamadache devrait raccrocher les crampons après une vilaine blessure aux cervicales.
Coup dur pour Malik Hamadache, en conférence de presse, le président d'Agen, Jean-François Fonteneau, a évoqué la situation du pilier. Ce dernier a émis l'hypothèse d'une fin de carrière anticipée !

Une sérieuse blessure aux cervicales

Après une carrière sur les terrains de Top 14, du côté de Pau et de Montpellier, Malik Hamadache avait rejoint Agen en ProD2 depuis le début de saison. Avec 14 matchs à son actif, le robuste pilier d'1m90 et plus de 145 kg semblait retrouver de l'allure dans la division inférieure ! Néanmoins, il y a désormais 1 mois, ce dernier a été victime d'une blessure aux cervicales, le poussant à être éloigné des pelouses quelques semaines. Cependant, après plus d'un mois écoulé, plus de nouvelles de l'international algérien, qui manque cruellement au collectif agenais. En conférence de presse, Jean-François Fonteneau qui est le président du club est revenu sur plusieurs actualités du club, comme le recrutement ou encore sur l'avenir de son club. Parmi les explications sportives qu'il a évoquées, le cas de Malik Hamadache a été une des priorités, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les nouvelles ne sont pas bonnes. En effet, le staff médical du SUA se montre très réticent à l'idée que le joueur de 34 ans reprenne le rugby à un tel niveau. De ce fait, ce dernier devrait mettre un terme à sa carrière de rugbyman professionnel, et voguer à de nouvelles occupations qui lui tiennent à cœur. Hamadache est vice-président du syndicat des joueurs, Provale, et devrait même passer président au cours de cette année 2023. Malgré cette frustration de ne plus jouer au rugby, le gaillard devrait laisser un pied dans le monde de l'ovalie. 

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Une décision sans doute difficile à prendre pour lui. Le "staff médical" de son équipe a très bien fait, sans doute sur avis des médecins (privés et du club) qui se sont occupés de lui. Voilà un exemple de coordination médecins/joueur/staff/dirigeants qui va dans le sens d'une meilleure protection des joueurs.
Peut-on envisager une généralisation de ces comportements collégiaux allant dans le sens de la préservation de la santé des joueurs ? Cela existe ceci en est un exemple, mais n'est pas encore généralisé.
C'est peut-être plus facile dans le cas d'un traumatisme cervical que dans le cas de contusions. Dans le milieu médical la décision sur le risque immédiat ou à court terme est relativement facile à prendre. C'est beaucoup plus difficile sur le risque à long terme comme dans le cas des commotions cérébrales à répétition par l'impossibilité de mettre en évidence les lésions, sauf cas très particulier. Dans la plupart des cas, pour le moment, on est obligé d'attendre l'apparition des premiers symptômes.
Espérons dans les progrès des neuro-sciences.

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