RUGBY. Au milieu de la faillite anglaise, ce club légendaire va-t-il redevenir un ogre européen ?
La magicien Finn Russell vient d'être rejoint par Jacques Du Plessis, à Bath. Screenshot : Premiership Rugby
Le club de Bath est de retour en haut de l’affiche cette année, à l’image de ses 40 points infligés à Sale samedi dernier. Et ce n’est pas fini.
On dit depuis 4 ans que l’Angleterre connaît une crise financière sans précédent. Et c’est vrai. Aujourd’hui, le modèle économique du Top 14 représente l’unique écosystème des grands championnats européens, et forcément, le niveau global s’en ressent également, alors qu’un exode massif de stars britanniques est à prévoir. Les clubs anglais souffrent presque tous, donc, sauf un, semble-t-il. 
Si la vie n’est évidemment pas toujours rose non plus du côté du Somerset, le club de Bath, lui, peut relativement voir venir grâce au mécénat de Bruce Craig, dont il jouit encore et toujours. Ainsi, il donne le plus gros salaire de la planète à Finn Russell pour qu’il guide son jeu, à su également faire venir un garçon comme le champion du monde sud-africain Thomas Du Toit à la dernière intersaison et s’avère être l’un des derniers clubs attractifs, outre-Manche. 
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Hasard ou non des moyens mis à leur disposition, les hommes de Johan Van Graan trustent la 2ème place du Premiership, recevront un 8ème de finale la semaine prochaine à domicile et cherchent à voir venir. Résolument offensifs et emballants cette saison grâce notamment à sa charnière de feu et une ligne de 3/4 avec des mains et du pep’s (Redpath, Lawrence, Cokanasiga…), Bath tourne à une moyenne de 29 points inscrits par match en 2023/2024 ! Elle qui avait fait plus que douter le Stade Toulousain à Ernest-Wallon pendant 75 minutes, en janvier dernier… 
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Suffisant pour imaginer viser quelque chose pour cette fin de saison ? Si en Champions Cup, la marche que constituent des formations comme le Leinster, Toulouse ou La Rochelle semble pour l’heure être encore un poil haute, l’objectif est en tous cas clair en championnat. 
 

Un recrutement qui promet

 
Mais surtout, les pensionnaires du Rec’ travaillent pour l’avenir et l’année prochaine notamment. Déjà solidement armé et doté, en somme, de l’une - si ce n’est la - 3ème ligne la plus impressionnante d’Europe (Ted Hill, Sam Underhill, Alfie Barbeary), le pack des Bleu et Blanc va continuer de se densifier pour jouer les deux compétitions à fond. 
Ainsi, Bath a déjà obtenu la signature du très prometteur Guy Pepper (21 ans le mois prochain), appelé avec l’Angleterre A en février et qui se fit récemment remarqué pour ses 35 plaquages lors d’un match de Premiership. Dans le même sens, le club a remis sur pied le Thor Sud-Africain Jacques Du Plessis (2m01 pour 122kg) - qui enchaînait les blessures depuis son départ de Montpellier - et vient de le signer avec effet immédiat, jusqu’en 2025. 
 
Un titan aux plus de 100 matchs et à peu près autant de timbres dans l’Hexagone, qu’on est ravi de revoir aux affaires. Alors que Bath ne perdra d’élément majeur cet été et qu’il se dit du côté du sud-ouest de l’Angleterre que le recrutement ne serait pas fini. Suffisant pour redonner ses lettres de noblesse au champion d’Europe 1998 ? 
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Il était temps que cette équipe soit à nouveau dans le bain.

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