CHAMPIONS CUP. ''Il a serré ma gorge'', la version explosive d’Henry Pollock après la bagarre finale
Alors que Jefferson Poirot a écopé de deux semaines de suspension pour son geste, Henry Pollock livre sa version des faits. crédit photo : screenshot TNT sport
Dans une interview accordée à TNT Sports, Henry Pollock est revenu sur l’altercation tendue qui l’a opposé à Jefferson Poirot après la finale de la Champions Cup.

Quelques jours après la finale de la Champions Cup remportée par l’UBB face à Northampton (28-20), la tension reste palpable. Et pour cause : le coup de sifflet final avait été suivi d’une échauffourée dont les images partielles ont laissé place à de nombreuses interprétations. Principal concerné, Henry Pollock, 20 ans, a pris la parole pour relater sa version des faits sur TNT Sports.

Une embrouille qui monte vite

Tout serait parti d’une altercation entre Fraser Dingwall et Matthieu Jalibert. « Je suis allé vers Jalibert pour aider Dingers, je l’ai un peu poussé », raconte Pollock, visiblement décidé à ne pas laisser son capitaine isolé. Ce geste aurait lancé l’altercation. « Pendant que je fais ça, je vois le pilier gauche partir en sprint. Il s’est jeté sur moi, m’a attrapé à la gorge avec les deux mains. Il serrait. »

Si les caméras n’ont capté que la fin de la scène, avec un Poirot visiblement énervé mais sans image nette de la prise évoquée par Pollock, l’Anglais dit avoir eu « très peur ». Et d’ajouter, un brin provocateur : « J’étais pas super content, hein. J’étais plutôt furieux, en vrai. »

Une séquence floue, des versions différentes

Pollock affirme que son geste de pousser Poirot et de lui déchirer le maillot est une réaction, non une provocation. « Ce qu’on voit à l’écran, c’est la suite. Moi, je tiens son maillot, je le pousse. Et là, son pote arrive. C’est là que les gens croient que tout commence. Mais non. » Ce « pote », ce serait Tevita Tatafu, arrivé pour défendre son coéquipier.

Pour l’EPCR, la version de Pollock semble avoir pesé. Jefferson Poirot a été cité pour un « acte contraire à l’esprit sportif » et suspendu deux semaines après avoir reconnu un geste déloyal. Une sanction clémente - réduite de moitié - qui lui permettra de rejouer dès les phases finales du Top 14.

Le narratif de Northampton repris en boucle

Cette version fait écho à celle de Fin Smith, l’ouvreur des Saints, après la finale :

« Tu viens de gagner la Champions Cup, et ton premier réflexe, c’est de courir pour étrangler un mec de 20 ans ? »

Un personnage clivant

À peine 20 ans et déjà dans la peau du bad boy. Pollock n’en est pas à son premier coup d’éclat. Sur le terrain, il agace autant qu’il intrigue. Hors du terrain, son ton décomplexé et ses provocations passent difficilement dans certaines cultures rugbystiques.

« Le genre d'interview que vous ne verrez jamais avec un Springbok ou un All Black. Même s'ils le faisaient un jour, ils ne joueraient pas la victime ou le héros de 20 ans. Le mec s'aime », juge un supporter sur X.

La sanction de Poirot est tombée, mais le flou reste, faute d’images claires. Les Saints se sont sentis agressés, l’UBB a vu l’un de ses leaders écoper d’une suspension malgré un passif irréprochable. L’épisode a surtout montré que la tension monte d’un cran dès qu’il s’agit de finale européenne (et de Pollock).

Le Top 14, le vrai juge de paix

Bordeaux pourra compter sur Poirot pour la phase finale, dès le week-end du 13 juin. De quoi ravir Yannick Bru et calmer les esprits. Côté anglais, Pollock continuera de faire parler. Star montante du rugby d’outre-Manche, il semble aussi doué pour gratter les ballons que pour alimenter les polémiques.

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  • INDI34
    29416 points
  • il y a 45 secondes

Ce types est un mauvais perdant, comme tout bon Anglais il a branché et on lui donne raison. C'est nul . Il serait pas mal au football. Maintenant on espère que les Australiens lui donneront une leçon.

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