Vingt-quatre ans d’attente, dix saisons dans l’ombre depuis la remontée en Top 14, et un printemps pour tout changer. Ce samedi, la Section Paloise a validé son retour en Champions Cup. Une victoire nette contre La Rochelle (32-18), un Hameau en fusion et une génération en pleine ascension : les Béarnais peuvent savourer.
😍 Rendez-vous l'année prochaine au Hameau pour l'𝐈𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐞𝐜 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐂𝐮𝐩 ! pic.twitter.com/P63lBFIWod
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Un sprint venu de nulle part
Il y a deux mois, personne ne les voyait là. Pau traînait en milieu de tableau, irrégulier, miné par les blessures et l’inconstance. Mais les hommes de Piqueronies ont su redresser la barre. Quatre victoires consécutives, dont une face au double champion d’Europe rochelais, et un jeu qui s’est affûté dans tous les compartiments.
La conquête a repris des couleurs, la mêlée s’est imposée, et les jeunes ont pris le pouvoir. Gailleton, Attissogbe, Auradou, Brau-Boirie… tous ont répondu présents au meilleur moment.
Une deuxième mi-temps de patron
Face à une équipe rochelaise qui jouait son avenir dans le Top 6, la Section a parfaitement géré son affaire. Menés à la pause, les Palois ont appuyé sur l’accélérateur au retour des vestiaires. Gorgadze a montré la voie, Daubagna a fini le boulot. Discipline, puissance, efficacité : tout y était. Et le Hameau a savouré
🔎📊 Quelques 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒔 de la performance de samedi !#SPSR #TOP14 #HonhaSection pic.twitter.com/eZHagxFuRb
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Pour Piqueronies comme pour le président Pontneau, cette qualification n’est pas une fin en soi. « Ce n’est qu’une marche », répètent-ils dans les colonnes de La République des Pyrénées. Mais quelle marche. Pau redevient un club qui compte, un club qui vise plus haut que le maintien. Cette Champions Cup doit servir de tremplin, pas d’accomplissement.
🙏 𝑀𝐸𝑅𝐶𝐼 ! Comme chaque année, le club tient à remercier tous ceux qui quittent le club à l'issue de la saison : joueurs et membres du staff. Le Hameau sera toujours chez vous 🏠 #HonhaSection pic.twitter.com/xApbROAK23
— Section Paloise Béarn Pyrénées (@SectionPaloise) June 8, 2025
La Rochelle au tapis, fin de cycle annoncée
Si Pau rit, La Rochelle pleure. Battus, les Maritimes manquent les phases finales pour la première fois depuis 2018. Et le symbole est fort. Sans Alldritt, les Rochelais n’ont jamais trouvé la faille. Kerr-Barlow, Skelton, Botia… tous ont semblé à court d’idée. O’Gara a parlé de fin de cycle. La reconstruction va être difficile.
Des hommes et des sourires
Dans les couloirs du Hameau, les sourires ne trompent pas. Gorgadze, en fer de lance. Daubagna, en métronome. Maddocks, en feu follet. Et Piqueronies, en capitaine du navire. La Section est allée chercher cette qualif au mental, à l’envie. « C’était un match d’hommes », résumera Pontneau.
Pianto
C'est une surprise pour moi de les voir finir la saison comme ça.
Ca laisse entrevoir des possibilités si on arrive à avoir un nombre de blessés dans la moyenne.
Surtout que vu l'âge des meilleurs joueurs, ça devrait progresser.
Il faudra quand même recruter dans le 5 de devant si on veut postuler pour les 6 premières places.
Garou-gorille
"Ils étaient à la dérive en hiver, les voilà qualifiés pour la Champions Cup."
Apres ce joli coup de Pau, on ne peut être Navare de compliments !
Vieille Gloire
⚠️ Je n'ai rien contre les Palois, j'aurais tenu le même raisonnement pour n'importe quel 8ème.
Mais que fait le 8ème en Champions Cup ?
Cela ne veut plus rien dire. Après, tout le monde dit qu'on joue trop, mais concrètement, que font-ils pour améliorer la situation ? Rien, en fait.
Pianto
Bien d'accord, il n'y a qu'au rugby qu'on voit toutes les équipes participer à la coupe d'Europe. ça n'a aucun sens. Je trouve que les demi-finalistes, ça suffirait. Puis de 5 à 8 en challenge. Ce serait déjà beaucoup. Mais il faudrait la même chose dans les autres pays pour pouvoir enlever des dates au calendrier.
dusqual
je suis vraiment content pour ce groupe plein d'envie et surtout pour seb piqueronies qui a fait un taf énorme là-bas sans jamais vraiment se payer.
c'est une marche de plus, pas l'eldorado mais ça va leur faire le plus grand bien de se confronter aux grands d'europe.