Champions Cup : la Section Paloise s’invite à la table des grands
Piqueronies et son staff peuvent être satisfaits de la saison de leurs protégés, qualifiés en Champions Cup. crédit photo : screenshot Canal +
Ils étaient à la dérive en hiver, les voilà qualifiés pour la Champions Cup. En battant La Rochelle au Hameau, la Section Paloise a écrit l'un des plus beaux chapitres de son histoire récente.

Vingt-quatre ans d’attente, dix saisons dans l’ombre depuis la remontée en Top 14, et un printemps pour tout changer. Ce samedi, la Section Paloise a validé son retour en Champions Cup. Une victoire nette contre La Rochelle (32-18), un Hameau en fusion et une génération en pleine ascension : les Béarnais peuvent savourer.

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Un sprint venu de nulle part

Il y a deux mois, personne ne les voyait là. Pau traînait en milieu de tableau, irrégulier, miné par les blessures et l’inconstance. Mais les hommes de Piqueronies ont su redresser la barre. Quatre victoires consécutives, dont une face au double champion d’Europe rochelais, et un jeu qui s’est affûté dans tous les compartiments.

La conquête a repris des couleurs, la mêlée s’est imposée, et les jeunes ont pris le pouvoir. Gailleton, Attissogbe, Auradou, Brau-Boirie… tous ont répondu présents au meilleur moment.

Une deuxième mi-temps de patron

Face à une équipe rochelaise qui jouait son avenir dans le Top 6, la Section a parfaitement géré son affaire. Menés à la pause, les Palois ont appuyé sur l’accélérateur au retour des vestiaires. Gorgadze a montré la voie, Daubagna a fini le boulot. Discipline, puissance, efficacité : tout y était. Et le Hameau a savouré

Pour Piqueronies comme pour le président Pontneau, cette qualification n’est pas une fin en soi. « Ce n’est qu’une marche », répètent-ils dans les colonnes de La République des Pyrénées. Mais quelle marche. Pau redevient un club qui compte, un club qui vise plus haut que le maintien. Cette Champions Cup doit servir de tremplin, pas d’accomplissement.

La Rochelle au tapis, fin de cycle annoncée

Si Pau rit, La Rochelle pleure. Battus, les Maritimes manquent les phases finales pour la première fois depuis 2018. Et le symbole est fort. Sans Alldritt, les Rochelais n’ont jamais trouvé la faille. Kerr-Barlow, Skelton, Botia… tous ont semblé à court d’idée. O’Gara a parlé de fin de cycle. La reconstruction va être difficile.

Des hommes et des sourires

Dans les couloirs du Hameau, les sourires ne trompent pas. Gorgadze, en fer de lance. Daubagna, en métronome. Maddocks, en feu follet. Et Piqueronies, en capitaine du navire. La Section est allée chercher cette qualif au mental, à l’envie. « C’était un match d’hommes », résumera Pontneau.

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  • Pianto
    58348 points
  • il y a 49 secondes

C'est une surprise pour moi de les voir finir la saison comme ça.
Ca laisse entrevoir des possibilités si on arrive à avoir un nombre de blessés dans la moyenne.
Surtout que vu l'âge des meilleurs joueurs, ça devrait progresser.

Il faudra quand même recruter dans le 5 de devant si on veut postuler pour les 6 premières places.

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