L'intégration des joueurs étrangers à Clermont : Mode d'emploi
Rugby et intégration...
Vern Cotter et Neil McIlroy nous expliquent leur méthode pour aider les recrues étrangères à s'intégrer à Clermont-Ferrand...
Vous le savez, les joueurs étrangers en Top 14 sont de plus en plus nombreux. Certains n'ont aucun problème d'adaptation, à l'image de Jonny Wilkinson, qui parle couramment 12 langues différentes (dont 4 mortes) et qui sait cuisiner la blanquette de veau à la perfection. Pour d'autres, c'est parfois plus compliqué... le journal La Montagne s'est ainsi interrogé sur le cas des étrangers de Clermont-Ferrand, qui représentent 16 joueurs sur un effectif total de 37 rugbymen professionnels. Ils viennent de tous horizons : Néo-Zélandais, Fidjiens, Sud-Africains, Géorgiens...

Le coach clermontois Vern Cotter, qui vient lui-même du pays du long nuage blanc, a tenu à choyer ses recrues étrangères et à faire en sorte que celles-ci s'intègrent au mieux : « Quand je suis venu entraîner l’équipe de Clermont, j’ai voulu aider les recrues étrangères mais aussi leurs femmes à s’habituer à leur nouvelle vie en France, où les démarches administratives sont très compliquées (...) Il est essentiel que le joueur s’épanouisse dans un bon environnement pour espérer de lui les meilleures performances sur le terrain ».

Selon le manager sportif clermontois, Neil McIlroy (qui est lui... écossais) il faudrait ainsi 6 mois pour que les joueurs étrangers s'acclimatent à leur nouveau cadre. 6 mois au cours desquels ils sont tenus par la main par le staff de l'ASM : « On leur trouve une maison ou un appartement ainsi qu’une voiture avant leur arrivée. Une fois le joueur sur place, on organise une visite au supermarché et un entretien avec le nutritionniste. On s’occupe aussi de régler les papiers administratifs et autres nécessités quotidiennes, sans oublier l’inscription des enfants à l’école. Mais mon boulot n’est pas de rester collé à eux. Heureusement, les autres joueurs du groupe ont un rôle essentiel car ils aident le nouveau à s’adapter à la vie en dehors du terrain ». Les étrangers sont également soumis à des cours de français intensifs (et obligatoires) afin de comprendre ce qui se dit lors des entraînements et des réunions.

Un travail d'intégration qui n'empêche pas les étrangers de faire parfois bande à part, d'après Brock James : « Ce n’est pas bien mais on parle beaucoup anglais entre nous sur le terrain. Il y a encore des efforts à faire ». On peut tout de même saluer le beau travail de l'ASM qui aide ses recrues étrangères à se sentir concernées par la vie du club, et éviter ainsi le syndrome des fameux « mercenaires ». Preuve de l'efficacité de ce système, Napolioni Nalaga est revenu au bercail après sa crise d'adolescence et sa fugue il y a deux saisons.

Pour lire l'article complet sur le site de La Montagne, c'est par ici.
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  • ced
    100623 points
  • il y a 11 ans

moi j'ai surtout noté qu'il s'occupait des joueurs et surtout de leurs femmes, j'aurai du être entraineur.

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