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France 7. Un échec qui doit servir en vue des Jeux olympiques de Paris 2024
France 7 a été battue par l'Irlande à Monaco.
Cette semaine, Pierre Navarron revient sur l'échec de l'équipe de France masculine à 7 lors du tournoi de qualification olympique.

FRANCE 7. Paulin Riva : ''on avait les capacités pour gagner les JO, c'est une désillusion''FRANCE 7. Paulin Riva : ''on avait les capacités pour gagner les JO, c'est une désillusion''Monaco en a décidé ainsi, les filles iront là où les garçons ne sont pas invités, éliminés sur un dernier match, du dernier TQO de la saison contre les Irlandais de la fusée Conroy, le bourreau des cœurs bleus. Il ne reste que les yeux pour pleurer et de vacances lointaines au lieu de visiter le Japon olympique. Sixième nation au classement mondial, les Bleus du sept sont tombés contre moins fort qu’eux sur le papier. Mais la théorie n’est pas la pratique et la vérité du terrain, ses ressorts psychologiques, son stress inhérent et sa glorieuse incertitude ont changé la donne.REPORTAGE. JP BarraQUÉ, Conroy, ''les jolies filles''... on a vécu le TQO de Monaco pour vous !REPORTAGE. JP BarraQUÉ, Conroy, ''les jolies filles''... on a vécu le TQO de Monaco pour vous !Le vert était à l’honneur, le bleu au fond du seau. Semaine horrible pour la couleur des mots amoureux, Bayonne, le Racing et le 7 tricolore abonnés à la défaite, la remise en question est toujours permanente au plus haut-niveau. On le sait : ce dernier ne supporte pas l’approximation. Là où les filles ont pleinement assuré leur statut de favori, les garçons, dans la dernière ligne droite vers le soleil levant, n’ont trouvé que la nuit des regrets et la fin d’une aventure. Une nouvelle génération va prendre le relais et préparer le défi de Paris 2024. Cette olympiade française qui permettra d’éviter l’écueil des qualifications et d’être la première équipe à inscrire son nom au tableau des participants.

Tout se joue sur les détails, paraît-il, il faut croire que tous n’ont pas été checkés et que les deux ou trois restés en rade se sont rappelés au bon souvenir d’un staff qui n’avait pas su anticiper le retour de bâton. Il faudra là aussi en tirer les conséquences et faire les ajustements nécessaires. Le management doit savoir piloter son équipe vers un objectif identifié et mesurable, tous les paramètres doivent être listés, même les impondérables. Surtout les impondérables. On doit toujours pouvoir apporter une réponse à une question ou donner la solution à un problème qui n’en sera jamais un. Travail de l’ombre, en amont des lumières du stade, cette anticipation nécessaire doit préparer les joueurs pour leur seul objectif, la victoire finale, voire la médaille dans le cadre des Jeux Olympiques.

Tous les joueurs doivent être persuadés que cet objectif est réalisable et atteignable et que rien dans leur préparation ne peut empêcher la réalisation du but ultime : la médaille d’or forcément. La temporalité est connue : juillet/août 2024, l’agenda doit être calé sur cette fenêtre et rien ne doit l’en détourner, pas même une pandémie venue d’un pangolin oublié. Il faut savoir se servir de ses échecs pour mieux rebondir et éviter à l’avenir les erreurs du passé. Celles qui ont laissé des larmes et des cicatrices, même si rien n’est certain et que la déconvenue peut encore être au rendez-vous des moments ratés. S’en est tout son charme et sa simple raison d’être.

"Trust me, I never lose ; I either win or learn !" (Je ne perds jamais ; soit je gagne, soit j’apprends). Cette citation de Nelson Mandela doit être le fil rouge de leurs trois prochaines années. Ils doivent garder, au fond d’eux, que la déception de cette année est la première marche du podium à conquérir. Rien ne sera facile, il y aura des contrariétés, des moments désenchantés, des instants plus sympas, des victoires, il faudra gérer tout cela, tout remettre en perspective et surtout ne pas perdre de vue son objectif initial. Relativiser les moments d’euphorie trop précoces et dédramatiser les gros coups de moins bien et les défaites inhérentes au sport de haut-niveau et à notre mentalité latine, n’est pas All Black qui veut… N'oublions pas, on s'était dit rendez-vous dans trois ans, sûrement Place des grands hommes…

Pierre Navarron, 57 ans, travaille dans le consulting après avoir longuement exercé dans le domaine de l'assurance et de la gestion de patrimoine. Parallèlement à cette vie professionnelle, en 2005 il est devenu éducateur en cadet puis dirigeant à l'association Aviron Bayonnais. Il s'occupe plus particulièrement de l'équipe espoirs depuis 2014. Auparavant, presque dans une autre vie, il a été joueur, forcément dans son club de coeur, l'Aviron Bayonnais (1973-1987), puis à l'US Mouguerre (1987-1994) et au Boucau-Tarnos Stade (1994-1996).

"J'aime raconter le rugby, celui que j'ai connu, celui que j'imagine et celui que l'on voit.J'aime les histoires que ce ballon ovale nous donne avec ses rebonds de traviole, ses rires, ses chants et son folklore qui n'appartient qu'à lui et qu'on a tous dans le cœur.Je pourrai vous narrer les envolées de ces grands joueurs que j'ai croisé sur un terrain, comme toutes celles de tous ces anonymes, juste connu dans leurs villages, mais qui faisaient chanter la gonfle comme personne, je pourrai vous confier les débuts de ces rugbymen du top 14 d'aujourd'hui qui portaient déjà les espoirs, devenus nos certitudes contemporaines et qu'ils nous montrent, dorénavant, chaque week-end...Peut-être qu'un jour j'écrirai tout cela..."

Merci à Pierre Navarron pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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"France 7. Un échec qui doit servir en vue des Jeux olympiques de Paris 2024".
Ben non, pour les JO de Paris on ne pourra réussir à rater de nouveau la qualif, on est qualifiés d'office.

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