FINALE TOP 14. La dernière action de La Rochelle, une faillite collective
À l'image de Leyds, les Rochelais ont craqué en fin de rencontre. Une fin cruelle pour cette équipe qui méritait mieux. Crédit image : Screenshot Youtube Canal +
Menant au score durant toute la seconde période, La Rochelle a cédé sur la toute dernière action de la finale. Une faillite bel et bien collective.

VIDÉO. Ni un rêve, ni un cauchemar, Ntamack réalise l’exploit de l’année pour endormir les Rochelais !VIDÉO. Ni un rêve, ni un cauchemar, Ntamack réalise l’exploit de l’année pour endormir les Rochelais !Lorsque Romain Ntamack envoya le ballon dans les tribunes, après avoir traversé la moitié du terrain pour offrir la victoire au Stade Toulousain, une pensée s’installait dans l’esprit des supporter rochelais : mais pourquoi Ulupano Seuteni, pourtant excellent durant toute la saison, a-t-il décidé de monter en pointe sur Romain Ntamack ? Un choix douteux, certainement dicté par un manque de lucidité, qui a permis à l’ouvreur toulousain de s’engouffrer dans un intervalle sans jamais être rattrapé. Une erreur individuelle certes, mais qui n’est en aucun cas la seule cause de cet essai encaissé. Car si les Toulousains n’ont jamais pu installer leur jeu de mouvement lors de cette finale, c’est avant tout grâce à la défense agressive des rochelais, qui ne cessait d’harceler les rouge et noir, que ce soit au ras des rucks ou bien au large. Sans parler bien sûr de la domination du 8 de devant de La Rochelle, qui a permis aux Bagnards d’avoir la possession du ballon pendant la majeure partie de la rencontre. Mais voilà, toute cette dépense d’énergie, propre au collectif rochelais, a eu un prix ce samedi. Une addition très salée, puisqu’elle a totalement désorganisé le rideau défensif des Maritimes sur la dernière action. En effet, et alors que les Toulousains tentaient de remonter près de 70 mètres, l’on a senti une certaine fatigue côté rochelais. Les montées défensives étaient moins rapides, et la pression dans les rucks devenait presque inexistante. Résultat, Dupont et les siens arrivaient à grappiller quelques mètres précieux malgré plusieurs approximations, avant bien sûr que Ntamack ne reçoive le ballon pour la finalité que l’on connaît. Une action de génie certes, mais qui a été possible grâce (ou à cause) au placement aléatoire des champions d’Europe en titre

Sur ce plan large, le constat est sans appel : 5 joueurs de La Rochelle occupent le petit côté, alors qu’un seul Toulousain s’y trouve (Flament). Un très mauvais calcul, qui entraîne forcément un surnombre grossier. Ajoutez à cela toute l’intelligence de Dupont, qui, en portant un peu le ballon, monopolise à la fois Alldritt et Hastoy. Un choix bien plus important qu’il n’y paraît, puisqu’il amène une situation de 6 contre 3, presque impossible à défendre. C’est d’ailleurs pour cette raison que Dulin décide d’intégrer la ligne, afin de densifier le rideau défensif. Alors oui, Seuteni ne fait pas le bon choix en montant en pointe sur Romain Ntamack. La solution la plus sûre aurait été de contrôler avec Leyds, pour tenter de pousser les Stadistes vers la touche. Mais voilà, même en défendant de cette manière, rien ne nous certifie que les Rochelais auraient réussi à repousser une fois de plus les joueurs toulousains, qui s’étaient parfaitement étalés sur la largeur. De plus, le Samoan fait sûrement ce choix fou en conséquence de la situation, qui était plus que délicate pour le Stade Rochelais. Autrement dit, l’issue de cette finale aurait pu être bien différente si, et seulement si, toute l’équipe de La Rochelle avait réussi à garder la même intensité défensive pendant 80 minutes. Une faillite collective, qui rappelle à O’Gara et ses hommes qu’une rencontre dure 80 minutes. D’autant plus face au Stade Toulousain…

TOP 14. EDITO. Romain Ntamack, ou quand le génie l'emporte sur l'enjeuTOP 14. EDITO. Romain Ntamack, ou quand le génie l'emporte sur l'enjeu

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  • jojo7
    12586 points
  • il y a 10 mois

Le jeu ne demande que des erreurs et également beaucoup de chance . Nous en avons la preuve . Grosse erreur de défense de La Rochelle . Mauvaise initiative , en regard du surnombre , de N'tamack , mais compensée par l'erreur de la défense qui place le Toulousain dans une situation favorable . Ses jambes de feu ont fait le reste . Imaginez un instant qu'il se fasse reprendre . Bouffer un 6 contre 3 ! Il en aurait entendu parler pendant un moment . Une chance de cocu ! Eh oui , la chance , les erreurs , font partie intégrante du jeu . Ainsi va le rugby pour le bonheur des uns et le malheur des autres . 😊 Dans cette finale il valait mieux être neutre ou avoir un cœur très solide !

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