Après les Springboks et les Bleus, l’Angleterre se met au ''Bomb squad''
Devenu à la mode sur ces dernières années, le 'Bomb squad' a été utilisé par l'Angleterre, en plaçant plusieurs de ses habituels titulaires sur le banc.
Devenu à la mode sur ces dernières années, le 'Bomb squad' a été utilisé par l'Angleterre, en plaçant plusieurs de ses habituels titulaires sur le banc.

Ce 1er novembre, l’Angleterre a dominé l’Australie à Twickenham, en s’imposant nettement (25-7) pour lancer sa tournée d’automne. Parmi les raisons qui expliquent ce large succès, le sélectionneur Steve Borthwick a opté pour un banc très compétitif. Une stratégie qui l’a poussé à mettre certains cadres sur le banc.

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Le 'Bomb squad' anglais

En Grande-Bretagne, le banc du XV de la Rose était particulièrement solide. On y observait des joueurs comme Luke Cowan-Dickie, Ellis Genge, Will Stuart, Alex Coles, Tom Curry et le talentueux Henry Pollock. Derrière, l’expérimenté Ben Spencer et le jeune ouvreur Fin Smith postulaient pour une sélection.

Après la rencontre, Steve Borthwick vantait les mérites d’avoir placé certains titulaires sur le banc, mais évoquait ses doutes également. “Ce sont des décisions difficiles à prendre, mais ce sont exactement les décisions que vous souhaitez prendre en tant que sélectionneur”, arguait-il face à la presse. De lui-même, l’encadrement anglais affirmait avoir fait le choix du ‘Bomb squad’.

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Ce terme, à la définition floue, désigne généralement un banc particulièrement solide, composé d’au moins six avants. Certains d’entre eux peuvent même être des habituels titulaires, utilisés comme impact player. Ensuite, durant le match, le staff fait rentrer d’importants groupes de joueurs simultanément, pour redynamiser subitement le jeu.

Par exemple, contre l’Australie, cinq avants sont rentrés en même temps, à la 51ᵉ minute. Quelques instants après, le troisième ligne Henry Pollock faisait parler sa vitesse et marquait un essai (58ᵉ). À la 71ᵉ minute de jeu, les trois remplaçants restants sont rentrés et Luke Cowan-Dickie a marqué dans la foulée (74ᵉ).

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‘Boks et Bleus déjà dans le coup

Le ‘Bomb squad’ a été popularisé par l’Afrique du Sud lors des dernières Coupes du monde, en 2019 et 2023. Si cette stratégie a été nommée il y a seulement quelques années, elle a permis au sélectionneur Rassie Erasmus de valoriser la profondeur de l’effectif sud-africain. Par ailleurs, cette méthode de gestion du banc devient de plus en plus populaire ces dernières années et s’associe désormais aux fameux bancs en ‘7-1’, composés de sept avants et un demi de mêlée.

Lors du dernier Tournoi des VI Nations, le XV de France s’est essayé au ‘Bomb squad’, certains la renommant même ‘Croissant squad’. Toutefois, cette méthode se fait dans la droite lignée du management de Fabien Galthié, qui cherche à briser le clivage hiérarchique entre ses titulaires et son banc. Dans cette optique, le sélectionneur tricolore opte souvent pour le terme “finisseur”, à la place de “remplaçants”.

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