All Blacks vs Argentine, ''le match le plus important depuis la finale 2011'' selon la presse étrangère
Les All Blacks sont dans l'obligation de gagner face à l'Argentine dans le Rugby Championship.
Ce samedi, les All Blacks retrouvent l'Argentine dans le Rugy Championship. Un match sous haute tension comme le présente la presse étrangère.

Ce samedi, la Nouvelle-Zélande retrouve l'Argentine dans le Rugby Championship. Ce qui aurait dû être un match pour confirmer la victoire en Afrique du Sud est devenu la rencontre la plus importante pour cette nation depuis la finale de la coupe du monde 2011. C'est en tout cas l'avis du New Zealand Herald et de son chroniqueur Gregor Paul. Rarement un match n'a eu aussi d'importance pour la carrière de joueurs mais aussi d'entraîneurs. Il faut dire que la crise sportive que traverse la Nouvelle-Zélande est unique. Jamais les All Blacks n'avaient perdu trois matchs consécutifs à la maison. Depuis la défaite à Dublin en novembre, ils ont été battus par les Bleus à Paris, puis deux autres fois par les Irlandais cette année en juillet, puis à nouveau à deux reprises en août. Si bien que leur bilan n'est que de deux victoires lors de leurs huit derniers tests. "Une défaite des All Blacks cette semaine serait une catastrophe". Et Ian Foster, qui a pourtant reçu le soutien de sa fédération jusqu'à la Coupe du monde en France pourrait ne pas y survivre. Alors oui, ils n'ont joué qu'un tiers de leurs matchs à la maison. Mais ça n'explique pas tout. Tout comme le fait que la Covid a perturbé la préparation physique des joueurs. Sans parler d'un Super Rugby qui n'est plus la compétition si relevée qu'elle était depuis le départ des Sud-Africains, notamment.Discipline, style de jeu, le Super Rugby a-t-il plombé les All Blacks ?Discipline, style de jeu, le Super Rugby a-t-il plombé les All Blacks ?La Nouvelle-Zélande est terre inconnue. Et elle se doit de trouver des solutions. Avant tout sur le pré. Les retours de joueurs d'expérience comme Brodie Retallick et Beauden Barrett ne seront pas négligeables pour les locaux. La présence aérienne du deuxième ligne sera importante dans un alignement qui a perdu trois de ses quatre derniers alignements contre l'Argentine. Particulièrement dans des zones chaudes proches de la ligne. Forfait lors du premier test, Barrett devrait retrouver le poste de numéro 10 et apporter à la fois de la diversité, mais aussi de l'assurance en attaque. Les Kiwis sont sous pression et ils ne s'en cachent pas, comme l'a indiqué le capitaine Sam Cane via The Guardian : "il y a la pression externe et il y a la pression interne que nous nous mettons". Sans oublier la pression que vont leur mettre les Pumas. Pour la première fois de la compétition, les Argentins ont gagné deux matchs de suite. Et ils rêvent d'épingler les All Blacks une fois encore. Samedi dernier, ils ont joué la partie parfaite. Pourront-ils rééditer leur performance ? Ils ont particulièrement "rendu la défense sexy à nouveau", écrit Stuff. Puis, ils ont exploité les erreurs des locaux pour marquer sans se retourner.RUGBY. Dominateurs mais dominés, les All Blacks ont donné le bâton pour se faire battreRUGBY. Dominateurs mais dominés, les All Blacks ont donné le bâton pour se faire battreCôté All Black, une semaine ne sera pas suffisante tant la liste des problèmes est longue, lance le journaliste de Stuff, Paul Cully. "Le déclin est réel, et il est temps de faire quelque chose, sinon Richie McCaw deviendra John Eales, le joueur dont les Australiens parlent à leurs petits-enfants comme un rappel du bon vieux temps." Cully n'hésite pas à comparer les All Blacks actuels aux Wallabies des années 2000. "Tout ce qui concerne la performance des All Blacks samedi a crié au déclin : vous n'en arrivez pas à ce point à moins qu'un certain nombre de choses n'aient mal tourné." Le journaliste, qui a vécu en Australie, de lister tous les symptômes et/ou causes de la régression du rugby australien et de poser la question : "Ne vous semblent-ils familiers ?" Une entente bancale entre l'instance dirigeante et la sélection ; une hypersensibilité à la critique ; blâmer les facteurs externes (les arbitres, les règles) ; l'atrophie du niveau de compétence des joueurs professionnels, etc. La liste est longue et semble effectivement coller au rugby néo-zélandais. Il rappelle que les Wallabies ont plusieurs fois changé de sélectionneur (Deans, McKenzie, Cheika, Rennie) et que ça n'a pas du tout porté ses fruits. Vu comme l'homme providentiel, Scott Robertson, est très certainement au fait de tout ça. Il serait bien avisé d'attendre son heure. Laquelle pourrait se présenter plus tôt que prévu.

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Quand vont ils se décider à parler de défaite encourageante ?
Moi qui pensais que cela ne pouvait arriver qu'à l'EDF... 🤔

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