6 Nations. Malgré l'indiscipline de la France en Italie, Galthié ne s'affole pas, voici pourquoi
La France a concédé beaucoup de pénalités en Italie dans le 6 Nations.
Avant de défier l'Irlande dans le 6 Nations, le sélectionneur de l'équipe de France Fabien Galthié a évoqué l'indiscipline des Bleus en Italie et ce qu'ils ont travaillé.

15 de France. Voici le nouveau record, peu glorieux, que la France a signé face à l'Italie15 de France. Voici le nouveau record, peu glorieux, que la France a signé face à l'ItalieSamedi, le 15 de France affronte l'Irlande dans ce qui LE match de ce Tournoi des 6 Nations 2023. Les Bleus sortent d'une victoire compliquée en Italie où ils ont été particulièrement indisciplinés. Il est vrai que sous les ordres de Galthié, et grâce au travail de ses adjoints, les Tricolores ont atteint de très hauts standards dans ce domaine. Néanmoins, le sélectionneur ne s'affole pas pour autant avant de défier des Irlandais qui vont certainement vouloir pousser les Français à la faute. "Ce qui s'est passé en Italie est très intéressant pour nous puisqu'on s'est présenté à Rome avec un niveau de performance excellent par rapport à l'arbitrage et la discipline, à savoir la deuxième meilleure équipe au monde derrière l'Italie : 9,2/3 pénalités par match, et la France, 9,4 pénalités par match. Et vous avez vu ce qu'il s'est passé : on a multiplié par deux notre moyenne. Mais c'est une moyenne." Galthié de rappeler en effet que l'an passé face à l'Irlande, les Bleus n'ont seulement été pénalisés que 7 fois. Ils sont donc capables de faire des matchs à moins de 9 pénalités par match. La performance de dimanche à Rome doit donc servir à l'encadrement comme aux joueurs à progresser encore plus dans ce domaine. Lequel fait partie des priorités non seulement depuis le début du rassemblement, mais depuis la prise de fonction de l'ancien demi de mêlée.

C'est un domaine qu'on avait déjà travaillé de manière prioritaire à Capbreton pendant trois jours. Au début, on a toujours besoin de préparer les joueurs à une nouvelle forme d'arbitrage, plus exigent et beaucoup plus technique et stratégique. Et par expérience, si vous prenez nos premiers matchs, on est toujours à 15/17 (fautes, ndlr.), et puis lors du deuxième match, on divise par deux. Et on reste sur cette moyenne, c'est-à-dire 9.

Sans s'affoler et de manière cohérente et lucide, pour reprendre les mots du sélectionneur, les Tricolores ont donc travaillé sur ce point d'amélioration, et non pas sur ce point faible. "C'est un point fort chez nous, la discipline. Nous sommes toujours classés comme la deuxième nation mondiale en termes de discipline derrière l'Italie. On verra à la fin de l'année, en novembre 2023, quel sera le classement. C'est un enjeu majeur que l'on travaille, pour notamment comprendre la façon d'arbitrer, l'arbitrage à trois. Il faut se préparer à l'arbitrage de monsieur Barnes et de ses juges de touche qui comptent énormément par la manière dont ils jugent les hors-jeu. On a beaucoup travaillé dessus mais pas que, car ce n'est pas un point faible." Le staff met un point d'honneur à travailler sur les points forts des Tricolores. Galthié précise que si les Bleus avaient gagné avec moins de fautes, ils auraient quand même continué à travailler la connaissance de la règle et la discipline. Dimanche, c'est l'une des rares fois où ils ont sous-performé dans ce domaine-là. Cela va-t-il pousser les Bleus à changer de stratégie dans le secteur du ruck ? "Surtout pas, répond Galthié. On va continuer à être aussi performant dans cette zone du jeu car c'est un de nos points forts."

Par contre, les protégés d'Ewards et cie vont devoir progresser dans le geste. Celui geste de lâcher clairement le jour qui va au sol, de lever les bras. "C'est vraiment un des aspects très technique qu'on répète tous les jours avec Shaun lors des entraînements. Comme en général on plaque à deux, il ne faut jamais attaquer un ruck lorsque le plaqueur est dans une situation difficile. En fait, lorsqu'on se fait sanctionner parce qu'on attaque un ruck et qu'un joueur est coincé, c'est pas la faute du plaqueur. C'est le joueur qui doit gratter qui lit la situation : "mon copain est dans une situation difficile, il ne peut pas sortir, je circule". Il n'attaque pas le ruck. Ce sont vraiment des moments de grande lucidité et de technique dans le chaos." S'entraîner dans le chaos, un des leitmotivs de Fabien Galthié depuis son arrivée à la tête de l'équipe de France, afin d'être prêts à toutes les éventualités. Le sélectionneur avait d'ailleurs prévenu ses ouailles avant le match contre l'Italie. Mais ils sont tombés dans le piège des Transalpins. "On s'entraîne dans le chaos à avoir cette lecture lucide de la situation et du geste qui va avec. On a investi beaucoup de temps dans cette micro-zone et on va continuer. C'est une histoire de domination. Qui domine ? Qui est le dominé ? Avec et sans le ballon." Il nous tarde de savoir quel rôle aura la France samedi à Dublin.

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FG est très grand technicien du rugby je lui fait entièrement confiance pour adapter le jeu de nos bleus.

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