1m93 pour 124kg sans pousser : qui est ce centre sud-af à ''la bonne génétique'' qui terrorise l’Europe ?
André Esterhuizen à côté d'Eben Etzebeth (2m03 pour 122kg) Screenshot : URC
Le Springbok aux 19 sélections est, cette saison encore, le joueur qui avance le plus en moyenne par course effectuée dans les 3 grands championnats nordistes.

C’est au siècle dernier qu’un Français atteint de gigantisme avait réussi à conquérir les États-Unis en s’imposant une superstar de la principale organisation de catch. Surnom ? André The Giant. Mensurations ? Plus de 2m20 et 230kg, même s’il reste difficile d’être précis puisque l’icône francilienne a continué de grandir jusqu’à la fin de ses jours…

Plus proche de nous, dans le monde du rugby actuel, un garçon possède le même surnom. Lui ? C’est Andriaan Pieter (dit André) Esterhuizen.

CHAMPIONS CUP. André Esterhuizen, ''le géant'' Springbok qui pourrait bien marcher sur la défense de ToulouseCHAMPIONS CUP. André Esterhuizen, ''le géant'' Springbok qui pourrait bien marcher sur la défense de Toulouse

Il faut dire que le natif de la ville sud-africaine au doux nom qu’est Pofchestroom flirte avec les 1m95, affiche aujourd’hui - la trentaine aidant - 124kg sur la balance et joue… premier centre. Un physique de numéro 8 des îles qui évolue donc au milieu du terrain et qui n’a, qu’on se le dise, pas d’équivalent en termes de proportion à son poste sur la scène professionnelle.

Bien manger à la cantine, ça suffit

Pourtant, André Esterhuizen n’est, selon ses dires, pas un adepte de la musculation. Musculeux, massif et toujours rapide et explosif pour sa carcasse, c’est ce que numéro 12 des Sharks assurait récemment dans le podcast 22 Q’s, quand son ami Danny Care lui posait la question sur ses meilleures performances en salle de musculation.

"Je ne pousse pas", rigole le principal intéressé. Mais comment un gars si physique, qui peut soulever 60kg et 160kg avec la même facilité, ne soulève pas de poids, questionne Care. "Là-dessus, on peut dire que j’ai une bonne génétique. Ça m’aide pas mal, parfois."

Plus que ça, même, puisque le Springbok aux 19 sélections est, cette saison encore, le joueur qui avance le plus en moyenne par course effectuée dans les 3 grands championnats nordistes (Top 14, URC, Premiership). À savoir 20,5 mètres sur chaque "carry", comme le disent les anglophones.

En 2024/2025, seul le bison toulonnais Leicester Fainga’anuku peut s’asseoir à sa table, avec 20 mètres en moyenne par course. Bref, un buffle comme l’Afrique du Sud sait en produire.

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c'est vrai que lancé plein gaz à 03 mètres de la ligne on est pas loin de l'arme fatale

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