Fédérale 1 circus : le gros chantier de la FFR !
Les sanctions et les bonus sont arrivés aux pieds des sapins des clubs de Fédérale 1, avec pertes et fracas. Crédit photo : Flickr tiffany terry
Nationale
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Six mois après la création de cette F1 new look par la FFR, un tour d'horizon en 10 points d'un championnat si imparfait, mais si attachant. 

Les points de bonus administratif : Le premier faux pas des lions normands 

Le fameux bonus administratif, qui se doit de normaliser les mœurs de la fédérale 1 vient de tomber. Rouen n'aura pas son cadeau au pied du sapin. Dax et Nice seraient aussi mis au piquet, tandis que d'autres clubs n'ont pas passé Noël au chaud. L'an passé, la Fédérale 1 avait vécu une trêve des confiseurs mouvementée avec les forfaits successifs de nombre de clubs pour les phases finales d'accession à la PRO D2. Chambéry, Aubenas, Roval Drome, Limoges, Strasbourg et Bourgoin avaient jeté l'éponge ou avaient été sommées de rentrer au stand. Pour ne pas reproduire cette cacophonie rugbystique (qui avait vu plus de la moitié des participants faire une phase retour pour du beurre), la FFR a mis en place un bonus administratif, pour inciter les clubs à plus de transparence et surtout d'assiduité dans leurs obligations envers les instances.Fédérale 1 - L'US Dax perd 2 points suite à une erreur administrativeDeux points, sont attribués aux équipes jouant la carte clarté, un a ceux qui sont jugés légèrement en retard et zéro aux mauvais élèves. Lors du premier conseil de classe, tous les élèves avaient reçu, leurs « bons points ». Pour cette seconde remise des oscars administratifs, le Rouen Normandie Rugby pourtant habituellement bon élève, n'a pas fait sensation. Le club des Président Louvel et Leroy, qui accueillera les bien plus glamour ; Oscar du midol le 16 janvier 2019, a reçu le prix de la bourde de l'année. Car oui, Rouen n'aura pas son bonus de +2pts comme les copains du fait d'une histoire un brin clochemerlesque qui met une petite rature sur le carnet de notes du surdoué de la classe « Fédérale1 ». Car ces deux points pourraient peser lourd lors des phases finales quand le classement général national définira la grille de départ. Le Rouen Normandie Rugby, invaincu depuis le début de saison, vient dans son apprentissage express du haut niveau, de rater une marche minime par un concours de circonstances ubuesque. Contacté le Président Eric Leroy, est droit dans ses bottes, et conscient de l'erreur ballote de son club. L'un des deux hommes fort des lions, nous a expliqué le pourquoi du comment de cette galéjade normande, sur fond de zèle fédéral :

ITW / Eric Leroy, Co-Pdt Rouen Normandie Rugby

Crédit photo : Rouen Normandie Rugby

Sur les réseaux sociaux, il est annoncé que vous ne disposeriez pas des points de bonus administratifs de mi-saison, vous confirmez cette information ?

Oui, tout à fait, nous ne disposerons pas de ces points du fait d'un concours de circonstances rocambolesque. Le 18 octobre, alors que nous étions en déplacement à Angoulême pour affronter Cognac, nous avons reçu un mail de la FFR sur l'adresse officielle du club. Le mail nous stipulait que nous avions bien remis l'intégralité des pièces, mais que par ailleurs une de celle-ci était incomplète (il manquait le nombre de matches joués par chaque joueur.). Les instances nous laissaient, 5 jours ouvrés pour dûment compléter ce document. 

Pourquoi ne pas l'avoir fait ?

Car concomitamment à cela, nos avons subi un souci technique. Nos locaux étant en travaux, nous avons eu à faire à une panne internet qui a induit en erreur notre secrétaire. Elle croyait m'avoir transmis le mail ainsi qu'au trésorier, ce qui n'était pas le cas. N'ayant pas reçu le mail, et étant en déplacement, pour ma part, en congés pour le cas de notre trésorier, nous n'avons pas eu vent de la demande de la FFR. C'est juste quand le courrier recommandé est arrivé... deux jours après le délai de réponse, que l'on a réagi.

Comment avez vous procédé ?

On a pris une heure ou deux avec le trésorier pour finir de compléter ce document anodin, mais si lourd de conséquences. Et on l'a envoyé à la fédération qui l'a validé, mais comme nous étions en retard : on est punis.

Acceptez-vous cette punition administrative ?

Même si c'est sur un détail mineur, on ne peut qu'accepter la décision de la FFR, qui a mis un tour de vis cette saison pour éviter de retomber dans les travers du passé. Après pourquoi avoir 0 point et pas 1 point, car on a « in fine », fournis la pièce complète avec juste un très léger retard. C'est comme la notification par mail et le courrier recommandé qui sont arrivés à deux dates différentes, qui prévaut sur l'autre pour définir les délais de réponse ? Mais bon, les règles sont faites pour être appliquées ! C'est comme cela, je respecte la décision !

Pour vous, peut-on dire que cet le premier échec du RNR version 2018/2019, dans sa quête de la ProD2 ?

C'est le dur apprentissage ! On apprend tous les jours, même au rugby ! En espérant que ces points ne pèseront pas lourd dans la balance en fin de saison. Maintenant, on va se mettre au boulot et essayer de rattraper ces points sur le terrain.


Le Rouen Normandie Rugby n'est pas le seul club mis à l'index : Nice et Dax sont aussi dans le lot. Pour ceux qui croyaient ce bonus administratif comme acquis, ils en sont prévenus : la FFR sera intransigeante. Ce bonus administratif, est parfois, la risée d'autres sports, mais permets véritablement à la Fédération de tendre vers des pratiques plus vertueuses. A contrario quelle est la valeur morale de ce bonus administratif, quand on voit le Stado Tarbes qui est gratifié de +2pts pour assiduité administrative, alors que de l'autre coté, la DNACG vient de le sanctionner de -8pts, une interdiction de phase finale et d'une relégation en fédérale 3 pour «  une situation nette négative » ! Peu lisible des suiveurs, pour un bonus qui devait amener de la clarté.Fédérale 1 - La DNACG envoie Tarbes en Fédérale 3 à la fin de la saison

Sanctions : De drôles de cadeaux de Noël

Noël, sa féerie, sa joie, ses bonnes nouvelles ! Une période ou on a l'impression que le monde va mieux et ou tout est beau ! Et bien, ce n'est pas le cas dans le rugby français où des centaines de rugbymen, de membres de staffs, de personnels administratifs viennent d'apprendre que leurs clubs sont visés par une rétrogradation, et que leurs devenir professionnel et sportif est entre parenthèses. Quel doit être le bonheur de tous ces gens qui ont passé Noël à gamberger, regardant le pied du sapin, en espérant y voir une lueur d'espérance y apparaître. Passé ce calendrier des moins heureux, la DNACG et la CCCF (DNACG amateur) n'ont pas à être blâmés de faire leur boulot. Surtout que l'information bruissant des bureaux de la DNACG jusqu'à la presse n'est pas officielle, car les notifications n'auront lieu pour cette première levée de décembre (des décisions du conseil supérieur de la DNACG) qu'aux premiers jours de 2019. Mais l'image renvoyée n'est sûrement pas la plus productive qu'il soit. Celle d'un championnat ou les mœurs financières sont encore à parfaire et ou la chose économique vient souvent parasiter la vérité sportive. 

Alors oui, il est nécessaire que dans un championnat ou les clubs, tendent à accéder à la PROD2, les clubs soient armés et structurer financièrement. Mais la longue litanie d'équipe qui, année après année , ne passent pas l'hiver, devient le révélateur d'un mal profond : la base (le championnat fédéral) est malade. Car certains, sont des récidivistes ou multirécidivistes (Nice, Rodez Saint-Médard), quand d'autre grandissent à vitesse grand V (Nantes). Suivant la situation et le passif, le conseil supérieur, a su humaniser ses décisions et appliquer une géométrie variable bienvenue. De plus, tous les clubs épinglés se voient proposer un plan de redressement qui doit être en pratique un véritable accompagnement vers l'équilibre et une main tendu. Mais certains qui ont traînés la patte, ou n'ont pas joué le jeu, risquent d'avoir écorné la mansuétude du gendarme financier du rugby amateur. Les sanctions ont donc eu plusieurs graduations : 

Les dossiers plutôt simples, et ou pouvant prêter à de larges aménagements :

  • US Seynnoise : «Masse salariale supérieure à la limite autorisée» - Sanctionnée de -1 point.
  • Stade Nantais : «Situation nette négative») - Sanctionné de 5pts, et relégué en fédérale 3, mais qui verra sa relégation annulée en cas d'acceptation du plan d'accompagnement.
  • Stado Tarbes Pyrénées Rugby : «Situation nette négative», «Non-respect des engagements antérieurement pris par le club devant la C.C.C.F., le Conseil Supérieur de la D.N.A.C.G., ou la Commission d’appel de la F.F.R.» et «Masse salariale supérieure à la limite autorisée») -  Sanctionné de -8pts, de l'interdiction de phases finales, et d'une rétrogradation en Fédérale 3, qui verra cette dernière non appliquée en cas d'acceptation du plan d'accompagnement.

Et les dossiers jugés compliqués :

  • Stade Niçois : «Situation nette négative» et «Manquement à l’obligation de production de documents comptables et financiers») - Sanctionné d'une amende de 5000 euros et d'un rétrogradation en Fédérale 3, qui pourras être réduite à une relégation en Fédérale 2 si acceptation du plan d'accompagnement.
  • Stade Rodez Aveyron : «Situation nette négative», «Non-respect des engagements antérieurement pris par le club devant la C.C.C.F., le Conseil Supérieur de la D.N.A.C.G., ou la Commission d’appel de la F.F.R.» et «Masse salariale supérieure à la limite autorisée») : Sanctionné de -8pts et d'une relégation en fédérale 3, qui pourras être réduite à une relégation en Fédérale2 si acceptation du plan d'accompagnement.
  • Saint Médard en Jalles («Situation nette négative» et «Non-respect des engagements antérieurement pris par le club devant la C.C.C.F., le Conseil Supérieur de la D.N.A.C.G., ou la Commission d’appel de la F.F.R.») - Sanctionné d'une relégation en Fédérale 3, qui pourra être réduite à une relégation en Fédérale 2 si acceptation du plan d'accompagnement.

Selon le vice-président de la FFR, Thierry Murie, dans le Midol : « Il fallait faire quelque chose car il y a trop de clubs vertueux qui sont frustrés. Nous devions faire respecter l’équité sportive ». Il ajoute « regretter que la DNACG soit obligée de trancher dans le vif pour faire entendre les arguments fédéraux. » Pour la Seyne, on peut quasiment parler d'un avertissement sans frais, tandis que Nantes a sûrement hésité entre un appel et l'acceptation du plan de redressement, au vu de la petitesse de sa « situation négative nette » : 80 000 euros. Mais les Nantais ont réagi, via un communiqué officiel.Le dossier tarbais apparaît plus complexe, car beaucoup plus épais et agrémenté d'une interdiction de « play-offs » et d'un retrait de points conséquents (-8pts). Mais les Haut-Pyrénéens ont déjà annoncé publiquement leur intention de faire appel. Tout en sachant que pour les Tarbais et les Nantais, la relégation aurait été annulée en cas d'acceptation du dit plan de redressement fédéral. Par contre pour Nice, Rodez et Saint-Médard, seul l'appel et la clarification expresse de leurs finances peut leur éviter une relégation. Car s'étant attirés les mauvaises grâces fédérales, ces trois clubs, en cas d'accord d'accompagnement, ne seront repêchés qu'en... Fédérale 2. À Graulhet, Fleurance, Suresnes, Langon, ou encore Beaunes et Grasse : on doit se frotter les mains, de cette aubaine de Noël. Nice a déjà annoncé faire appel de la décision :

Le club a annoncé en toute transparence une perte de 99k€ sur la saison 2017/2018. Par cette décision de rétrogradation, le club est sévèrement pénalisé au regard de la situation alors même que des efforts importants ont été déployés cette saison pour garantir le bon développement du club, et assurer son équilibre financier.Le Stade Niçois s’est immédiatement mis en ordre de marche afin d’interjeter appel de cette décision. Il n’existe à ce jour aucun risque de continuité d’exploitation. Cette sanction, qui nous semble disproportionnée, sera réétudiée devant la Commission d’Appel Fédérale pendant laquelle nous espérons démontrer notre bonne foi et notre bonne gestion.

Au Stade Rodez Aveyron, plusieurs membres du club contactés lundi 24 décembre après avoir laissé passer leur stupéfaction et un certain abattement n'ont pas souhaité en dire plus sur une situation qui laisse parfois une amertume certaine. Le club attend depuis des mois comme le messie un mécène qui veut rester anonyme et qui aurait promis 200 000 euros. À Saint Médard, c'est « silence radio total » actuellement, les Girondins ayant l'habitude de l'adage de beaucoup de marins, « Laisser passer la tempête ». Quoiqu'il en soit, cette purge des canards dits « boiteux » n'est qu'une première salve et la DNACG pourrait sévir à nouveau. Qui sait si dans ceux qui se réjouissent des malheurs financiers des uns, on ne retrouvera pas de futurs gibiers dans le viseur des chasseurs de fraudes de la DNACG. La suite au prochain épisode.Fédérale 1 - En tête de sa poule, Albi va-t-il être foudroyé par ses finances ?Au prochain épisode: un focus sur la situation des « Anciens de ProD2 », des « Clubs émergents » et des « Petits Poucet »

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Tant que ne sera pas envisagé la création d'un niveau faisant office de sas entre structures 100% Professionnelles et univers strictement Amateur, on arrivera à ce type de situation...Les choses semblent inéluctables car rien n'empêchera un Club que de faire preuve d'ambition. Qui, ambition que de grimper dans la hiérarchie, qui, ambition que de se maintenir au plus haut niveau fédéral mm si l'assiette économique ne le permet pas ! Les astuces comptables sont légion pour tenter d'y parvenir et mm si Fédé envisage une chasse aux sorcières, ce n'est qu'avec une vision parcellaire des choses, bien souvent basé les documents qu'on veut bien leur transmettre. Considérez aussi qu'au jeu du chat et de la souris, le chat ne fait pas bingo à tous les coups, la souris se renouvelant sans cesse pour s'extraire des griffes acérées du matou...Bref, ce jeu n'a que trop duré et c'est une course vaine que de vouloir assainir ces pratiques sans fondamentalement changer la donne inhérente à la nature même des compétitions...
Quelque part, ne rien changer (si ce n'est accentuer le jeu du gendarme et du voleur pour donner le change) c'est une politique de pousse-au-crime, ni plus, ni moins...Rajoutez-y des centres de décision, tout sauf autonomes qui permettent des sanctions à géométrie variable, à la carte, alourdies ou allégées selon que tu fasses partie de la copinerie ou pas...Rajoutez-y une volonté Fédérale d'agglutiner toujours plus de mômes dans des structures sensément ètre "Professionnalisantes" tout en sachant pertinemment que le nombre de places allouées subit de plein fouet un seuil limitant qui fait que nombre d'apprentis resteront sur le carreau (au propre comme au figuré)...Et on tient le parfait système Gloubiboulga au sommet de la pyramide Fédérale avec son lot d'affaires financières annuelles...
A défaut de restructurer en profondeur et conjointement sous l'égide de FFR et LNR la pyramide "dans son intégralité" des compétitions Fédérales et Pro (je dis bien conjointement ! le jeu de ping-pong ou de dupes c'est pareil entre ces 2 entités à grands coups de : " C'est la faute de l'autre" n'a que trop duré...sans volonté manifeste de travailler ensemble, en envisageant de redimensionner la nature de leurs prérogatives !!!) rien ne se réglera ou juste à la marge...
Conséquence de ces conneries, le Rugby de sous-Préfecture se meurt, les projets innovants ou sur des territoires nouveaux dans bien des cas butent irrémédiablement sur une marche trop haute ou mal-calibrée, une saison chaotique sportivement accompagnée d'une descente (parce que si la marche est trop haute ou mal calibrée elle l'est plus encore dans le sens de la descente !) signifie condamnation à disparaître du paysage Ovale !!!!
Il existe une autre voie...Celle qu'empruntent tous les sports collectifs de France & de Navarre....Encore une fois, est-on tellement plus malin que les autres que de se refuser à appliquer un principe qui a fait ses preuves y compris dans un univers Professionnel tel que le Football qui peut se targuer de soixante ans d'expérience ????
Certains en appellent de leurs voeux la création d'une 3ème division Pro (la feu Poule Elite n'en étant qu'un pâle ersatz). Mais, il faut le reconnaitre, notre économie ne nous le permet pas (les fonds de Prod2 étant déjà bien souvent exsangues). Et puis ce n'est que reporter le pblm à l'étage du dessous....
D'autres envisagent la fermeture de Ligues Professionnelles. Mais là, on touche à l'ADN même de notre pratique qui repose essentiellement sur : 1 Club/Des Couleurs/1 Ville. Et puis, en foncant tête basse dans cette direction on tue définitivement le Rugby des campagnes, on met l'argent au centre de tout pour conquérir de nouveaux territoires...
J'ai pour habitude de dire : " Le trop, c'est comme la pas assez !". Sur les 2 exemples ci-dessus on est dans cette logique...Peu importe que le fruit pourrisse par la tête ou par le cul, on reste dans une logique de pourrissement généralisé ou contaminant...
Pour autant, nous ne sommes pas condamnés à ne rien faire (sulfater le fruit est la seule solution qu'adopte Fédé aujourd'hui...ce qui revient à peu prêt au mm car la nature fini tjrs par reprendre ses droits !!!!). Je dirais mieux, compte-tenu que le vers est bel & bien dans le fruit, le Rugby est aujourd'hui plus obligé que jamais de chercher à se réinventer !!!!!!
La Troisiéme voie, celle de la sagesse, consisterait à retravailler les choses de la racine au sommet dans un souci d'équilibre global ( à terme, tout le monde en profite !!!!).
Voilà, telles que j'imaginerais les choses :
A/ 2 Niveaux 100 % Professionnels un peu plus ramassés (intérêts = niveau sportif médian rehaussé, gain de dates au bénéfice EDF mais aussi plages de repos/récupération/préparation du joueur à la hausse = sécurité ET niveau de jeu, gain de visibilité et attractivité partenariat privé car fin des matchs escamotés ou doublons, gain financiers conséquence de meilleure lisibilité/visibilité/attractivité).
L'idée serait de faire une première division TOP 12 (comme son nom l'indique à 12) avec une seule rétrogradation/promotion). Une seconde division ProD2 12 (également à 12) avec une promotion et deux rétrogradations (l'idée étant de surseoir à une ré-oxygénation du système pour eviter une fermeture "de fait" du niveau Pro)...Précision les droits TV sont egalitairement répartis entre les 24 structures Pro sans distinction de niveau et/ou classement.
B/ C'est là où est la nouveauté et subtilité du système !!!!!
Création d'un niveau SAS, dit ProAm conjointement géré par LNR et FFR. Ce niveau mêle des structures Pro et le sommet du monde Amateur (les mecs souvent Pros de fait via contrats Fédéraux, ou qqs pluri*actifs)...
L'équilibre juste me semble tourner aux environs de 24 participants sur 2 Poules de 12 dites de secteur (on peu envisager tourner une année Nord/Sud, l'année suivante Est/Ouest etc....). La masse salariale est plafonnée (Salary-Cap), possibilité de prêts (mms ponctuels) de joueurs des niveaux du dessus dans le respect du Salary Cap (avantage induit aux Ams), une part des droits émanant de LNR redistribués égalitairement entre participants. On peu aussi compte-tenu du gain de niveau/visibilité imaginer négociation de Droits TV via un autre opérateur que C+ !
A la fin les 2 finalistes montent en ProD2 12, le dernier de chaque Poule descend en Fédéral....
En me basant sur l'actuel Classement des différentes divisions ça donnerait :
Top 12 = ASM-ST-La Rochelle-Racing-Bordeaux-SF-LOU-CO-MHR-RCT-FCG-PAU
Prod2= Agen-USAP-USON-AB-OYO-CAB-MDM-ASBH-SAXV-BO-Carca-Vannes.
Pro/AM
Poule 1 Sud = Aix-Montauban-Colomiers-Albi-StJdeLuz-Blagnac-Nice-Hyères-Dax-Anglet-Tarbes-Narbonne.
Poule 2 Nord = Aurillac-Bourg-Massy-Rouen-Cognac-Roval-Dijon-Bourgoin-Nantes-Aubenas-Macon-Trelissac.
Voilà, je m'excuse c'est long...Mais, on ne peut traiter une gangrène à bien des niveaux avec qq cataplasme sur jambe de bois....

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