VIDEO. L'émotion sincère et le rêve éveillé de Manae Feleu avec les Bleues à la Coupe du monde
Coupe du monde féminine. Manae Feleu vit un rêve avec le XV de France.
Le troisième ligne de l'équipe de France féminine de rugby Manae Feleu a joué ses premières minutes à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande sous le regard de ses parents.

RESUME VIDEO. Conquérantes et inspirées, les Bleues n'ont fait qu'une bouchée de l'Afrique du Sud (40-5)RESUME VIDEO. Conquérantes et inspirées, les Bleues n'ont fait qu'une bouchée de l'Afrique du Sud (40-5)Samedi, une joueuse de l'équipe de France féminine de rugby a vécu un moment particulier lors de la Coupe du monde. Entrée en fin de partie à la place de Romane Ménager, Manae Feleu a joué ses premières minutes sur le sol néo-zélandais sous les couleurs tricolores. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour la troisième ligne, ça veut dire beaucoup. Âgée de 22 ans, Manae Feleu, à prononcer "Manaé Féléou", jouait seulement son quatrième match international. Une ascension fulgurante pour la joueuse des Amazones de Grenoble qui avait précédemment joué deux matchs du Tournoi 2022 et l'Angleterre en novembre 2020. Si elle avait bénéficié à l'époque de la blessure de Marjorie Mayans pour intégrer le groupe France, elle était notamment dans le viseur de l'équipe féminine de Grenoble depuis quelques années et son arrivée au Pôle Espoirs de Dijon, comme le rappelle Le Dauphiné Libéré.

Née à Mâcon, Manae a grandi à Futuna, d'où son père est originaire, et a commencé le rugby à 11 ans "parce que mon papa était entraîneur et que j’étais la seule de mes frères et sœurs à ne pas encore en faire". Capable d'évoluer en 2e comme en 3e ligne, c'est une véritable athlète (1m80, 80 kilos) qui sait défendre de manière agressive mais aussi porter le cuir avec vitesse et détermination. Formée au Oneliki Rugby Club, elle a la particularité d'avoir évolué trois ans en Nouvelle-Zélande au club de Havelock North Rugby à partir de 2014 lorsqu'elle était au lycée avant de rejoindre Dijon, région natale de sa maman, pendant trois nouvelles années. "On a trop de chance d’avoir pu faire ça. J’y ai appris à être autonome très jeune. Le rugby est une religion là-bas et le sport presque aussi important que l’école, expliquait-elle en 2020 au sujet de cette expérience au pays du pays avec sa jeune soeur, Teani, joueuse de Grenoble également.

En 2020, et alors qu'elle venait toutes les deux de rejoindre l'Isère, Manae rêver de jouer pour la France et surtout de revenir en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde. Rêve qui est devenu réalité cette année. La cérémonie d'ouverture du Mondial a été un moment très particulier pour elle. "C'est cool pour pouvoir partager ça avec toutes les filles qui vont participer à la Coupe du monde. Se retrouver toutes les équipes ensemble dans une salle, c'est fou, ça n'arrive pas tout le temps. Donc c'est vraiment incroyable". Très proche de la culture polynésienne de par ses origines, elle explique avoir ressenti beaucoup d'émotions. "Je reviens quelque part où je suis à l'aise". Des moments qu'elle a surtout pu partager avec ses parents venus la retrouver sur le sol néo-zélandais. "Depuis qu'on sait que c'est en Nouvelle-Zélande, je leur ai dit que c'était un objectif pour moi. Ils m'ont toujours suivi là-dedans. J'ai l'impression d'être dans un rêve parce qu'on en a tellement parlé." Ils ne l'avaient jamais vu jouer avec le maillot de l'équipe de France sur les épaules. "Tout ce que je vis aujourd'hui, je n'aurai jamais cru le vivre". Et le rêve ne fait que commencer pour Manae et les Bleues, qui seront opposées ce samedi à l'ogre anglais (9h, TF1).Coupe du monde de rugby féminin. ''On est là pour faire un coup'', affirme Marjorie MayansCoupe du monde de rugby féminin. ''On est là pour faire un coup'', affirme Marjorie Mayans

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Tout est dit : Rêve !
Joueuses valeureuses et talentueuses, mais staff incompétent..

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