VIDEO. 31 jeunes du RC Courbevoie ont réalisé le voyage d'une vie en Nouvelle-Zélande
Le RCC à l'Eden Park d'Auckland. Crédit photo : RCC aux Antipodes
En juillet dernier, 31 jeunes du Rugby Club de Courbevoie ont eu la chance de partir Nouvelle-Zélande.
A l'origine du projet, Maxime Ramiroz. De retour d'une année passée en Nouvelle-Zélande en 2012, ce jeune éducateur au sein du RCC a l'idée de faire découvrir à de jeunes français le formidable état d'esprit des Néo-Zélandais. Autour de quatre piliers forts: humain, culturel, formateur et sportif, le projet d'une tournée en Nouvelle-Zélande a fini par se concrétiser. De retour en France après deux semaines de rêve au pays du rugby, il revient sur ce voyage d'une vie pour ces jeunes rugbymen.

Nous sommes partis à 39 (31 joueurs âgés de 18 et 19 ans ; 8 membre du staff). Les années concernées sont la dernière année Balandrade et la première année Bélascain. Un triple avantage pour ces jeunes sortant du lycée : scolaire avec une immersion en anglais, sportive avec un niveau de jeu mature et formateur avec la notion de s'engager pour la réussite du projet. À l'aune de leur vie professionnelle, la rencontre avec des institutions officielles mais surtout la notion d'engagement dans un projet et son aboutissement sont des axes majeurs de leur progression vers l'âge adulte.

J’ai élaboré le programme seul. Une sorte de surprise. Les parents et enfants n’ayant eu le programme définitif que quelques jours avant le départ. Je voulais surprendre. Grâce à mes contacts, nous avons pu aller à la rencontre des personnes qui travaillent dans l’agriculture (kiwis et avocats sur l’île du nord et bétail sur l’île du sud) et dénicher 2-3 idées de sorties sympathiques. Je souhaitais qu’une touche humaine soit le fil conducteur. J’ai donc choisi un itinéraire rempli d’échanges (match de rugby, immersion en famille, visites des incontournables néo-z). La découverte d'une culture est plus enrichissante lorsque nous la vivons avec ses acteurs au quotidien.

Pour le parcours, quelque chose de classique avec un axe Auckland-Christchurch via Wellington, et des arrêts sporadiques sauf au moment de séjourner en famille. Au menu: musée national d’Auckland, déjeuner à la Skytower, dernier match des Blues de la saison à l’Eden Park, dîner spectacle maori à Rotorua, visite de la capitale Wellington, baleines à Kaikoura, finale du championnat du South Canterbury à Timaru.L’idée du projet n’était pas d’offrir le voyage aux jeunes mais bien qu’ils se l’offrent eux-mêmes. Comme sur le pré, qu’ils s’y filent ensemble pour leur victoire : le départ. Des actions ont donc été construites pour amener financement et visibilité. Un moyen de souder aussi. Leur imagination (et créativité) puis leurs efforts leur ont permis de partir… L’aspect hébergement et transport a été pris en compte par une petite boîte en la matière mais qui a participé grandement à la réussite du projet.

En plus de ces efforts fournis à un âge et à une période délicats, ils ont été tout ce qu’un coach-manager-joueur pouvait rêver de mieux. Que des compliments à chaque étape (sauf sur le bruit nocturne parfois), sur la politesse, le respect, l’aspect serviable, le sourire, la bonne humeur. Ils ont été de parfaits contre-exemples d’une culture touristique française grincheuse et exigeante que nous traînons comme un fardeau. Nous avons laissé une traînée de poudre bienveillante et des souvenirs à vie depuis notre ville de départ Auckland, à notre fin de parcours, Christchurch.Mon but était de mettre des gens en relation, de créer du lien malgré les kilomètres. Succès ! Et cerise sur le gâteau, nous accueillerons d’ici 2-3 ans, des équipes néo-zélandaises. La proximité de Paris et la complicité avec des clubs alentours peuvent fournir de formidables souvenirs à de jeunes Néo-z et à leurs staffs.

Du point de vue sportif, une réussite. 3 matchs 3 victoires mais un décalage dans l’âge de nos adversaires à notre avantage. Nous retiendrons le formidable esprit de combat et d’aisance des locaux qui ont su vendre chèrement leur peau. Et des hakas impressionnants ! Ce qui a le plus marqué les jeunes c’est l’aspect presque religieux des après-matchs. Tous bien habillés, les discours des capitaines des deux équipes, de l’arbitre, des coachs, Le tout en silence avant le repas partagé. Un choc des cultures ! Respect.Notre "mistake of ze day" était récompensée par un chapeau de cow-boy et un gros nœud pap rose à porter par l’heureux gagnant et élu parmi un panel de 3-4 nominés tous les matins dans le bus… Quelques coups gagnants ! Oubli de portable et de baskets à l’hôtel, tonte saignante d’un mouton, le guacamole cest pas avec du kiwi ? L’équipe nationale de quidditch argentine est sur le ferry avec nous, les affaires lavées, séchées et… rétrécies, la cuisson interminable de pommes de terre sur une plancha.

Plus de photos et de vidéos sur la page Facebook RCC aux antipodes


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Un voyage inoubliable!

Merci Maxime!

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