TOP 14. VIDEO. Facundo Isa marche sur la charnière parisienne et Toulon roule sur le Stade Français
Facundo Isa, le buffle argentin.
Ce dimanche soir, le RCT a écrasé Paris 38 à 5. Facundo Isa avait parfaitement lancé les siens en inscrivant le premier essai de la partie, tout en puissance.

Un Toulon - Stade Français un dimanche soir, Sergio Parisse sur la pelouse et le premier trophée Christophe Dominici en jeu : cette clôture de la 3ème journée du Top 14 avait tout pour être ultra-alléchante. Au final, ce fut plutôt un flop, où l'on espérait à la pause, comme Max Guazzini présent en tribune, "une deuxième mi-temps plus équilibrée". Non pas que le match fut si horrible que cela, loin s'en faut, mais plutôt que la rencontre ait tout de même manqué de consistance, les Parisiens étant visiblement venus en promenade de santé sur la Rade, quand les Toulonnais, bien que largements supérieurs, on passé 38 points aux hommes de la capitale mais en ont quasiment oublié la moitié en route, comme le soulignait Patrice Collazo.

Dès le quart d'heure de jeu, on sentit la tendance de la rencontre en voyant avec quelle passivité la défense du Stade Français laissa passer Facundo Isa pour le premier essai de la partie. Sur l'action, les pauvres Arthur Coville et Léo Barré, passés à la machine à laver, n'eurent rien à se reprocher face au buffle argentin (1m88 pour 113kg). En revanche, la charnière rose doit probablement encore se demander où étaient ses "gros" sur l'action, à l'heure qu'il est... Un symbole de la faiblesse du Stade Français ce dimanche soir, où seuls Sekou Macalou et JJ Van der Mescht ont semblé faire jeu égal avec les Toulonnais dans le combat, Lapègue et Glover dans le jeu. 

La suite ? A peu près la même sur la seconde réalisation de la partie, où l'inusable Sergio Parisse (38 ans depuis la semaine dernière !) pris toute la défense au près des Stadistes sur un simple crochet intérieur... À l'heure d'écrire ces lignes, à Paris, il faut donc revoir l'implication, les lancements mais aussi les bases de la défense, et notamment les gardes 1 et 2, au près. Bref, la totale !

Ainsi et puisque toute la rencontre aura été dans le même sens, on comprend d'ailleurs mieux comment le club aux 14 boucliers de Brennus a pu se faire transpercer de la sorte en seconde période et laisser filer Thomas Salles ou Aymeric Luc comme de véritables larrons en foire, comme un coûteau chaud dans du beurre. Et le clin d'oeil à Domi, alors ? "Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, l'équipe du Stade Français lui fasse honneur", déplorait Guazzini au micro de Canal Plus. Ne vous y trompez pas, Max avait tout dit...

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C'était à prévoir au vu du calendrier mais... A ce point-là !... Inquiétant pour la suite...

Va falloir se sortir les doigts samedi contre Castres...

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