VIDEO. Champions Cup. Qu'est-ce qui n'avait pas fonctionné pour Toulouse face à Exeter l'an passé ?
Lors de leur dernière demie, face à Exeter, les Stadistes avaient été bousculés par les avants anglais.
À Exeter, la blessure précoce de Rory Arnold et le manque de réalisme toulousain leur avait coûté leur place en finale. À ne pas reproduire face à Bordeaux.

C’était fin septembre 2020, le 26 pour être précis. Ce jour-là, la dernière épopée toulousaine en coupe d’Europe s’arrêtait donc en bord de Manche et dans les contrées balnéaires du Devon, au milieu d’un Sandy Park désert où l’on entendit que les coupes-citrons anglais vociférer pendant 80 minutes. Défaits à Exeter 28 à 18, les Stadistes n’avaient pas eu à rougir néanmoins, face au futur champion.

Exeter vs Toulouse, le match qui a eu le don d'exaspérer les supporters devant leur écranExeter vs Toulouse, le match qui a eu le don d'exaspérer les supporters devant leur écranSur une pelouse taillée au millimètre et ensoleillée pour l’occasion, à mille lieux des trombes d’eau et des bourrasques qui s’abattaient sur l’Hexagone dans le même temps, les Hauts-Garonnais avaient pourtant réalisé une entame de match parfaite, conclue par un 0 à 6 et une domination sans partage infligée aux Anglais. Jusqu’à la 23ᵉ minute précisément et la sortie de Rory Arnold. Touché au coude sur un plaquage à 3 des locaux, la tour de contrôle toulousaine (2m08), excellente et reine des airs durant son temps passé sur le terrain, sortait prématurément. Problème : en plus de ne pas avoir son jumeau et alter-ego Richie sur le banc, le Stade n’avait tout simplement pas de deuxième ligne de formation parmi les remplaçants ce jour-là. Le couac. « La blessure de Rory nous a fait beaucoup de mal de part son apport en touche, ainsi que dans le jeu et en mêlée où sa masse nous a fait défaut », concédait Antoine Dupont au micro de France 2 après la rencontre.

En suivant, Toulouse balbutiait ses touches, souffrait en mêlée fermée et comprenait à ses dépens pourquoi Exeter marchait sur l’Angleterre du rugby depuis plusieurs saisons, même si l’intense sentiment demeurait qu’il y avait mieux à faire. Malgré les essais de Williams et Simmonds avant la pause, les hommes d’Ugo Mola étaient en effet restés un moment au contact au score, quand des petites fautes dans zones de marque, des erreurs dans les derniers gestes, et, il faut le dire, un rideau de fer anglais, les avaient privé de plusieurs banderilles presque toutes faites. Résultat, l’on comprit que les Toulousains n’étaient pas vraiment amis avec les en-but de Sandy Park, tandis que les Chiefs, de leur côté, apparaissaient moins flambants - malgré leurs talents supérieurs comme Nowell, Hogg ou Simmonds - mais ô combien tenaces, durs sur le front et surtout cliniques. « Ils étaient bien organisés, forts en défense, et lorsqu’ils s’approchent des lignes, ils sont tout simplement démoniaques », complétait un Dupont à la mou apparente toujours au micro de France Télévisions en suivant. Score final 28 à 18 et quatre essais à deux. CQFD.

En bref, Toulouse avait globalement surtout eu de gros problèmes pour scorer tout au long de la partie. En léger manque de densité en l’absence d’Elstadt et pas aidé par l’arbitrage de Mr. Pearce non plus, les Stadistes avaient connu de vraies difficultés face à l’imposant pack d’Exeter. « J’espère juste que ça nous fera grandir », concluait Dupont en guise de nuance. Sept mois plus tard, même jour, même heure, pas la même pomme, les Rouges et Noirs ont l’occasion de prouver qu’ils ont appris de cette défaite. Ce sera face à l’UBB, et avec cette fois le statut de favori…

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  • khill
    280 points
  • il y a 2 ans

M.Pearce, non, M.Brace ! 💪

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