''Tu peux péter un os, tu reviendras. La blessure du cerveau...'', Paul Willemse (MHR) raconte l’invisible
Paul Willemse n’a pas joué depuis octobre. Cette semaine, il n’a pas parlé de retour, mais de transmission. Et de commotions, surtout. Crédit image : Screenshot Youtube RugbyPass France
Pas de retour pour Paul Willemse, mais une prise de parole forte. Le deuxième ligne du MHR s’exprime sur les commotions et leur réalité bien trop méconnue.

Depuis octobre dernier, Paul Willemse n’a plus foulé les terrains. Touché à plusieurs reprises par des commotions cérébrales, le deuxième ligne du MHR vit une situation délicate, à la croisée des chemins.TOP 14. Une flèche vers la prolongation pour le plus grand plaisir du Stade ToulousainTOP 14. Une flèche vers la prolongation pour le plus grand plaisir du Stade Toulousain

S’il n’a pas encore officialisé sa retraite, tout laisse à penser qu’il ne rejouera plus au haut niveau. Ce mercredi, l’international tricolore est intervenu au Grenelle des commotions organisé par Provale. Un témoignage fort, tout en nuances.

"C’est dur d’arrêter quand tu te sens bien"

« C’est un petit peu compliqué, je ne sens pas physiquement que j’ai un problème donc c’est dur d’arrêter de jouer », confie le joueur dans un échange avecRMC. C’est justement là tout le paradoxe. Le corps tient, le cerveau lui envoie d’autres signaux. « Il faut écouter les spécialistes, les médecins, mais je me sens bien donc ce n’est pas évident. »

Le natif de Pretoria, 32 ans, rappelle à quel point les blessures cérébrales restent invisibles : « Tu peux péter un os ou un ligament, tu reviendras. La blessure du cerveau doit prendre de l’importance. »Un ''transfert médical'' : le All Black Nepo Laulala écoeuré par son départ du Stade ToulousainUn ''transfert médical'' : le All Black Nepo Laulala écoeuré par son départ du Stade Toulousain

Un message fort, alors que sa situation personnelle l’expose comme exemple malgré lui. Le président du MHR, Mohed Altrad, a d’ailleurs déclaré récemment que « la sagesse veut qu’il arrête ».

L’envie d’aider les jeunes

Pas d’annonce officielle donc, mais une forme de passage de relais. « Si je peux aider, notamment les jeunes qui commencent leur carrière, moi j’arrive à la fin », explique-t-il, lucide. Ce rôle de grand frère, Paul Willemse commence déjà à l’endosser : « Je me sens un peu utile en aidant les joueurs à travers mon témoignage, c’est déjà un bon résultat. »70 essais en France : ce fils d’une légende du Top 14 débarque pour faire ''aussi bien que son père''70 essais en France : ce fils d’une légende du Top 14 débarque pour faire ''aussi bien que son père''Il y a ceux qui marquent des essais, et ceux qui marquent les esprits. Avec ses mots simples, vrais, Willemse a sans doute déjà gagné un autre combat. Celui de faire avancer le rugby vers plus de prudence. Et peut-être, un jour, plus de protection pour ceux qui le jouent.

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  • Jak3192
    86994 points
  • il y a 1 jour

La protection des joueurs ?
Une farce
Tout le monde s'émeut quand une "pointure" signale son propre problème, "il faudrait ceci, cela...."
Au final, les instances décideuses preferent "sanctionner des mains posées par terre quand le joueur tente de barboter la balle" plutot que de s'intéresser au ruck lui même.
Ces mêmes instances acceptent / tolèrent aujourdhui / favorisent donc le "coup de boule" quand l'un veut "coffrer" l'autre qui a la balle en ne donnant qu'un jaune (en jaune, c'est Ric(h)ard et avec modération)
Ces mêmes instances favoriseront encore la santé du joueur avec le carton... orange qui remettra un joueur sur le terrain au bout de 20'
Tout cela n'existe que par la médecine qui met en avant les problèmes individuels des vedettes de ce sport.
Qu'en est-il de tout ces joueurs de l'ombre qui se ruinent la santé ?
Les instances du rugby ?
Des gens-foutre

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