À Bayonne, on n’a pas eu le temps de savourer très longtemps la première demi-finale de Top 14 de l’histoire du club. L’été a été animé, entre feuilletons contractuels, mercato agité et préparation de la saison 2025-2026. Mais l’essentiel est là : l’Aviron avance, et il avance avec ses cadres.
Une prolongation qui en dit long
La bonne nouvelle est tombée cette semaine : Tom Spring, 22 ans, prolonge jusqu’en 2028. L’ailier, révélation de la saison dernière et désormais international, était déjà sous contrat jusqu’en 2026, mais les dirigeants n’ont pas traîné pour blinder leur pépite.
𝐒𝐞𝐠𝐢 𝐓𝐨𝐦 🤩
— Aviron Bayonnais (@avironrugbypro) September 3, 2025
Deux printemps de plus pour 𝐓𝐨𝐦 𝐒𝐩𝐫𝐢𝐧𝐠 qui prolonge jusqu’en 2028 #rugby #Top14 pic.twitter.com/tsMt4XAVsl
Courtisé par d’autres clubs, Spring n’a jamais caché son envie de rester à Jean-Dauger. Son essai décisif en barrage face à Clermont a marqué les esprits, et sa fidélité renforce le sentiment que Bayonne est plus qu’un simple tremplin. Cerise sur le gâteau, la rumeur d’une arrivée de son frère Max, actuellement au Racing 92, commence à circuler.
Le feuilleton Patat-Travers
Mais la prolongation qui a fait couler le plus d’encre reste celle du manager Grégory Patat. Après dix mois de discussions, il a trouvé un accord pour rester jusqu’en 2028. Rien n’a encore été signé, mais le groupe respire : Machenaud et d’autres cadres avaient exprimé leur besoin de stabilité. "Est-ce que c'est signé ? J'ai donné mon accord...", a soufflé Patat à Sud Ouest. Derrière lui, l’ombre de Laurent Travers plane, fraîchement arrivé dans l’organigramme, mais le message est clair : l’Aviron veut s’appuyer sur ce qui marche.
La préparation est désormais terminée, place au Top14 la semaine prochaine 👊#rugby #Top14 pic.twitter.com/LY1pcR7vyj
— Aviron Bayonnais (@avironrugbypro) August 28, 2025
Côté terrain, Bayonne a choisi la stabilité pour entamer le championnat. Pour le déplacement à Perpignan, Patat alignera une équipe d’habitués, avec seulement une recrue, Emerick Setiano, dans le XV de départ. Les nouvelles têtes comme Alexandre Fischer ou Herschel Jantjies devraient rapidement trouver leur place, mais le staff mise d’abord sur le vécu collectif.
L’ambition est de confirmer. Après avoir fait tomber Jean-Dauger à guichets fermés toute la saison et s’être offert une demi-finale face au Stade Toulousain, Bayonne doit montrer qu’il peut durer dans le haut du tableau. Le recrutement ciblé et l’expérience accumulée doivent permettre de franchir un cap. L’Aviron veut désormais s’imposer comme une place forte durable du Top 14.
💬 "Il n'y a pas eu de faute administrative [...] l'UBB doit à l'Aviron Bayonnais 230 000 euros."
— ICI Pays Basque (@icipaysbasque) September 2, 2025
🎙️ Philippe Tayeb évoque dans 100% Rugby l'imbroglio autour du départ de Xan Mousques à Bordeaux et des indemnités de formation ⤵️ #teamAB #Top14 pic.twitter.com/htxLqLTubE
Et avec un effectif mêlant jeunesse - Spring en tête - et vieux briscards comme Machenaud ou Iturria, les Basques ont de quoi continuer à bousculer l’ordre établi.