L’USAP a appris ce mercredi les sanctions tombées après les débordements survenus face au Racing 92 : un match à huis clos ferme, un autre avec sursis, le tout en raison de "Désordres occasionnés par des joueurs, des dirigeants et/ou le public d’un club ou des clubs en présence". Des sanctions que le président catalan François Rivière juge "excessivement sévères" via le Midi Olympique, tout en assurant que le club n’a pas esquivé ses responsabilités.
• (i) une amende de 5 000 € dont 2 000 € assortis du sursis,
• (ii) une amende de 40 000 € ainsi que deux matches de suspension de son terrain, le Stade Aimé GIRAL, pour deux matches du Championnat de France, dont un assorti du sursis. La présente sanction n'a pas pour effet d’emporter révocation du sursis (suspension, de son terrain, le Stade Aimé GIRAL, pour un match du Championnat de France) prononcée par la Commission à l’encontre de l'USA Perpignan en sa séance du 2 juillet 2025,
• (iii) une amende de 5 000 €.
"Je suis objectivement choqué"
"Je crois cette décision excessivement sévère", lâche Rivière, très remonté. Pour lui, le club a agi vite et fort après les incidents, qu’il ne nie pas mais remet en contexte. "Même si je rappelle qu’il n’y a eu aucune violence, ce sont des jets qui sont interdits et inacceptables", explique-t-il.
Il insiste : "Il n’y a eu que ces seuls incidents", et pourtant, le couperet est tombé fort. Une sévérité qu’il juge "d’autant plus incompréhensible" que d’autres stades ont connu des débordements similaires ou pires, sans subir de sanction aussi lourde.
Aimé-Giral, un symbole en jeu
Le président met en avant la réaction immédiate du club : fermeture de la billetterie pour le pesage (30 à 40 000 euros de manque à gagner), charte signée par les Penyes, et travail éducatif en profondeur.
"J’ai mis dix ans à remplir Aimé-Giral. Même en 2009, jamais le stade n’avait affiché complet vingt matchs d’affilée comme aujourd’hui." Alors voir cette dynamique menacée, pour lui, c’est inacceptable : "Peut-être que ça suscite certaines jalousies. Mais je ne peux pas laisser casser cette dynamique."
Un recours à venir ?
François Rivière ne compte pas en rester là. "On va tout faire pour amoindrir cette décision dans les phases d’appel." Si le huis clos est confirmé, il envisage de jouer ailleurs : Carcassonne, Béziers ou Narbonne. "On doit là aussi être responsable pour le club."
Il conclut avec émotion et combativité : "Mon cœur s’est arrêté trois fois il y a neuf ans. Ce n’est pas ça qui va l’arrêter aujourd’hui. Si on veut mettre le club dans le coma, je me battrai."