Le décor est planté. Ce samedi 28 juin, au Stade de France, l’Union Bordeaux-Bègles défie à nouveau le Stade Toulousain pour une finale qui sent la poudre… Avant le coup d’envoi, tour d’horizon des records du Top 14 qui pourraient bien vaciller.
Toulouse, machine à finales
Avec 30 finales disputées et 23 titres de champion de France, le Stade Toulousain trône au sommet de l’ovalie hexagonale. Un chiffre qui pourrait grimper à 24 en cas de victoire ce week-end, creusant un peu plus l’écart avec ses poursuivants historiques. Heureusement que les champions de France ne brodent pas d'étoiles sur leur maillot comme en Champions Cup. Vous imaginez la tunique du Stade ?TOP 14. Nouveau forfait, Stade Toulousain fragilisé : le boulevard vers le Brennus s’ouvre-t-il pour Bordeaux ?Et s’il fallait un rappel du gouffre qui sépare Toulouse de l’UBB sur le plan historique, rappelons que les Girondins disputent là leur deuxième finale seulement. En cas de succès, ils pourraient réaliser un rarissime doublé que seuls Toulon et Toulouse ont réussi dans l'histoire. De leur côté, les Rouge et Noir sont en lice pour un historique triplé. Du jamais vu en TOP 14.
Un remake sous haute tension
L’an dernier, l'affiche avait tourné à la démonstration (59-3). Une victoire record pour une finale, que ce soit en nombre de points inscrits (59), en écart au score (56) ou en nombre d’essais marqués (9). Revoir une telle démonstration semble peu probable tant Bordeaux a évolué depuis, mais sait-on jamais…
Si Toulouse trouve la bonne recette face à la défense girondine, certains de ces records pourraient être menacés. Et n'oublions pas l'UBB et sa force de frappe offensive. Avec Penaud, LBB, sa charnière tricolore en pleine confiance et des avants performants, les Bordelais pourraient bien être ceux qui affolent les compteurs.
Dans le cas où les deux équipes seraient en feu, c'est le record de la finale plus prolifique qui pourrait tomber. Un record qui date de 2005 avec le match entre Biarritz et le Stade Français. A l'époque, les Basques l'avaient emporté 37 à 34, soit 71 points inscrits au total.
Focus sur Ramos… et Vaquerin
Côté individualités, un nom se détache : Thomas Ramos, auteur de 20 points en finale l’an passé, meilleure performance personnelle sur un match au sommet. Une marque qu’il pourrait lui-même tenter de dépasser si l’UBB venait à se montrer indisciplinée. Il totalise 68 points en finale à la faveur de 5 transformations, 15 pénalités, 1 drop et 2 essais.
Côté palmarès, difficile en revanche d’aller chercher Armand Vaquerin et ses 10 finales gagnées (11 jouées) avec Béziers. Un monument. Qu’on soit accro aux stats ou simplement curieux, ces chiffres donnent le vertige.
Et montrent à quel point Toulouse façonne l’histoire du rugby français, parfois même en lettres capitales. Mais en face, Bordeaux rêve d’écrire enfin la sienne. Alors, records battus ou pas samedi soir ? Une chose est sûre : le compteur va tourner.