Rugby. Quel est le plus grand génie de l'histoire moderne de notre jeu ?
Hernandez, Spencer, Cooper, qui est le plus grand génie de notre sport ?
Les génies du rugby, ce sont ces joueurs capables de geste aussi somptueux que fous, ces joueurs qui peuvent faire basculer le match sur une inspiration. Quel a été le plus grand génie de l'histoire du rugby ?

Ils sont de la trempe des grands, de ce qui font se lever les foules, ceux qui nous font prendre de passion pour ce jeu. Ils peuvent parfois irriter, quand certains vont leur préférer des joueurs plus sobres, plus besogneux et moins excentriques. Ceux-là ? Ce sont les génies de notre sport, parfois incompris, des magiciens qui ont bercé le rugby des années 2000 ou qui le bercent encore aujourd'hui, techniquement au-dessus, capables de gestes somptueux dans un rugby encore parfois conservateur. Le génie ? Il est imprévisible, souvent décrit comme un anti-conformiste, a du mal à rentrer dans un cadre si l'on en revient au sujet purement rugbystique et l'équipe doit souvent s'adapter à ses sautes humeurs, ses coups de folies. Mais comme on le sait si bien, il n'y a point de génie sans un grain de folie. Nous avons donc décidé de rendre hommage à ces joueurs géniaux, ces artistes. De là à se demander, quel a été le plus grand génie de l'histoire du rugby moderne ? Nous avons choisi 5 noms qui se disputeront ce ''titre'' honorifique.

On vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et pourtant, Carlos Spencer a illuminé les pelouses aux quatre coins du globe à chacune de ses sorties, que ce soit avec le maillot All Blacks (35 sélections) ou celui des Auckland Blues pour qui il a porté les couleurs la majorité de sa carrière. Dans un rugby tout juste professionnel, il détonne de par ses inspirations parfois totalement folles. Spencer, c'est le mec capable de faire un coup de ''genou'' par-dessus une défense, de relancer depuis son en-but d'une immense sautée ou d'envoyer des chisteras de 20 mètres à tire larigot, tout ça avec une aisance déconcertante, frôlant l'insolence. Sa première sélection avec la Nouvelle-Zélande en 1997 est à conjuguer au plus-que-parfait. 33 points face à l'Argentine, plus de 100 points en à peine cinq sélections le tout a à peine 22 balais, seul Simon Culhane et Andrew Mehrtens peuvent se vanter alors d'une pareille prouesse. Pourtant, promis à un bel avenir, Spencer joueur fantasque au génie imprévisible, va reculer dans la hiérarchie des 10 en Aotearoa, où Andrew Mehrtens, jugé meilleur gestionnaire et plus sûr, va la majeure partie du temps lui être préféré

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Le plus grand génie de ce jeu n'est pas dans la liste! Team Viscères va pas être content, et je le comprends! 😉

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