RUGBY. MHR. Mohed Altrad aux manettes d'une fondation plutôt inattendue... en Afrique du Sud
Mohed Altrad parle de la saison du MHR.
Dans un interview pour le Midi olympique, Mohed Altrad est revenu sur l’époque ou la filière sud-africaine régnait au MHR. Des Sud-africains qui l’ont aidé à créer sa fondation « Altrad Badawi Legacy ».

Depuis plusieurs années, le MHR rime avec Afrique du Sud dans l'inconscient de nombreux supporters. Une tendance qui a débuté dans les années 2000 avec l’arrivée au club de Drickus Hanke. C’est à partir de la prise de fonction de l’entraineur Jack White que l’afflux de Sud-africains s’est intensifié. Une arrivée aux manettes en 2015 avec pas moins de 11 Springboks dans ses bagages. Une culture qui s’est prolongé quand Vern Cotter a remplacé le technicien sud-africain. C’est l’arrivée de Xavier Grabajosa en 2019 qui mettra un réel coup de frein à cette tendance. Une tendance qui est vouée à disparaitre avec le départ en fin d’année de la star Handre Pollard. Si le club héraultais venait à ne rajouter aucun Springbok à son effectif pour l’année prochaine, il n’en resterait que 3 dans les rangs montpelliérains.

TRANSFERT. Top 14. Montpellier. L'ouvreur sud-africain Handré Pollard sur le départ ?TRANSFERT. Top 14. Montpellier. L'ouvreur sud-africain Handré Pollard sur le départ ?Un contingent sud-africain qui a néanmoins bien aidé Mohed Altard à créer une fondation plutôt inattendue. En effet, avec l’aide de ses joueurs, le président du MHR a fait naître la « Altrad Badawi Legacy », une fondation qui permet à des enfants sud-africains en difficulté d’avoir un toit, à manger, mais surtout, de s’entrainer de la meilleure des façons : « J’ai vraiment cru en eux. Ensemble, on a créé la fondation « Altrad Badawi Legacy », basée en Afrique du Sud. On a pris des gamins qui ne pouvaient pas aller à l’école ; on leur a offert un lit, un couvert et les moyens de s’entraîner. Tout ça s’est fait en partenariat avec le Grey College de Bloemfontein, une institution très connue là-bas. Ces enfants étaient des enfants des rues. Ils jouaient pieds nus, au départ. » Une fondation qui a bien sûr, un réel intérêt pour l’homme d’affaire. Il en a d'ailleurs expliqué les conditions : « On leur a juste dit que s’ils souhaitaient un jour devenir rugbyman pro, il fallait… prévenir le MHR avant de s’engager dans tel ou tel club, afin de nous permettre de pouvoir émettre une offre concurrente » Si l’on pensait l’ère sud-africaine terminée au MHR, ça ne sera peut-être pas le cas... 

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« une fondation qui permet à des enfants sud-africains en difficulté d’avoir un toit, à manger, mais surtout, de s’entrainer de la meilleure des façons »
C’est sûr qu’avoir un toit et à manger, comparé à s’entraîner, ça pèse pas lourd…

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