RUGBY. Et si le football français inspirait les All Blacks ?
Beauden Barrett aimerait jouer à l'étranger.
Le site RugbyPass invite la fédération néo-zélandaise de rugby à suivre l'exemple du football français en laissant partir ses meilleurs éléments à l'étranger.

Pourquoi on aurait tort d'enterrer les All Blacks avant la Coupe du monde ?Pourquoi on aurait tort d'enterrer les All Blacks avant la Coupe du monde ?Moins performants en 2022 que par le passé, les All Blacks font néanmoins partie des nations candidates pour le titre lors de la Coupe du monde 2023. On ne peut pas mettre de côté les Néo-Zélandais sous-prétexte qu'ils ont perdu des matchs et qu'ils ont parfois bafouillé leur rugby. Néanmoins, on pourrait s'inquiéter pour eux si d'aventure le Mondial devait être un échec et si la tendance se poursuivait jusqu'à l'édition 2027 en Australie. La Nouvelle-Zélande, qui a toujours fait figure d'exemple et de modèle, va-t-elle se retrouver à la traine ? Pour éviter d'être devant le fait accompli, elle va devoir anticiper. Et cela pourrait passer par donner une plus grande liberté à ses internationaux. Selon RugbyPass, Beauden Barrett aimerait jouer à l'étranger et être toujours éligible pour jouer pour les All Blacks. Or, la fédération néo-zélandaise a dit niet. On se souvient pourtant que l'ouvreur a déjà évolué hors de frontière du pays au long nuage blanc. Ce n'était pas en Europe mais au Japon où il avait évolué sous les couleurs du Suntory Sungoliath. Récemment, il aurait été dans le viseur du Racing 92 mais ses exigences financières étaient visiblement trop hautes. Cela va-t-il changer ?TRANSFERTS. Jalibert reçu à Toulon, Barrett bientôt au Racing : le marché des ouvreurs bouillonneTRANSFERTS. Jalibert reçu à Toulon, Barrett bientôt au Racing : le marché des ouvreurs bouillonneEt le football français dans tout ça, vous demandez-vous certainement ? À l'heure où la France s'apprête à jouer sa deuxième finale de coupe du monde de rang, la 4e en 24 ans, le site RugbyPass rappelle que les produits de la formation française joue principalement en Angleterre, en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Et la France n'est pas la seule dans cette situation. "Le fait est que, dans le vrai sport professionnel, les joueurs vont là où se trouvent l'argent et la compétition. Ils ne sont pas contraints de rester chez eux par leurs instances nationales." Et s'ils sont assez bons, ils sont sélectionnés. Et ce, même s'ils évoluent dans un autre championnat. "Si vous êtes un joueur d'élite, le niveau de la ligue dans laquelle vous jouez ne devrait pas être pertinent." La Nouvelle-Zélande refuse, elle, de voir partir ses meilleurs éléments. "Comme l'ancienne URSS et Cuba, nous insistons pour que nos meilleurs joueurs de rugby restent chez eux. Nous n'aurons pas de transfuges ici, merci." Mais il se trouve que le rugby en Nouvelle-Zélande est dans une situation financière compliquée en raison de système sur-protecteur. Certains craignent que le Super Rugby disparaisse si les meilleurs internationaux partent à l'étranger.

D'aucuns répondent qu'il n'est plus que le lointain souvenir de la compétition spectaculaire et excitante qu'elle était dans les années 2000. Le départ des franchises sud-africaines semble l'avoir déjà condamné, si bien qu'il ressemble plus à un championnat local qu'une compétition professionnelle. Si la fédération néo-zélandaise veut faire rentrer de l'argent dans les caisses, elle va devoir prendre une décision radicale plutôt que de vouloir à tout prix s'aligner avec les offres des clubs européens. "Pourquoi s'embêter ? Pourquoi ne pas demander à Toulon ou à Toshiba de faire le gros du travail à la place ? Les joueurs recevraient des frais de match et des indemnités journalières pendant leur séjour dans le camp des All Blacks, mais leur salaire serait le problème de quelqu'un d'autre." Et si d'aventure cet international payé à prix d'or n'est plus aussi bon que par le passé, "nous ne serions plus ceux qui lui payaient un million de dollars et nous n'aurions aucune obligation de le choisir." Ainsi va la vie du sport professionnel. Une route que la Nouvelle-Zélande doit prendre selon RugbyPass afin de se focaliser un peu sur la base et pas uniquement sur le sommet du rugby kiwi que sont les All Blacks. Nul doute que tout le monde y trouverait son compte.

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