RUGBY. Cet ancien Toulousain pourrait être forcé de raccrocher les crampons prématurément
Nicolas Bézy n'a pas trouvé de nouveau club.
L'ancien demi de mêlée de Toulouse Nicolas Bézy n'a pas été prolongé par Provence Rugby. Il pourrait raccrocher les crampons s'il ne trouve pas de club.

RUGBY. TOP 14. Comme Sergio Parisse, ces joueurs font durer le plaisir à presque 40 pigesRUGBY. TOP 14. Comme Sergio Parisse, ces joueurs font durer le plaisir à presque 40 pigesSi certains joueurs de rugby font des heures supplémentaires à presque 40 ans, pour d'autres l'histoire pourrait s'arrêter à peine la barre des 30 ans franchie. À 32 ans, Nicolas Bézy se retrouve dans une position inconfortable alors que le coup d'envoi de la saison de Top 14 et de Pro D2 approche à grands pas. Cette position, c'est celle du joueur sans club mais qui désire encore mouiller le maillot. Cette semaine, l'ancien joueur du Stade Toulousain a expliqué à nos confrères d'Actu.fr qu'aucun club pro ne l'avait contacté après que Provence Rugby a décidé de ne pas le prolonger. Lui avait l'espoir de jouer au moins une dernière saison avec la formation aixoise où il évoluait depuis 2018. Mais après 82 matchs dont 58 comme titulaire, Provence Rugby a décidé de tourner la page. Une décision que celui qui a évolué à Paris ou encore à Brive et Grenoble comprend. Mais qui pourrait l'obliger à prendre une décision importante très prochainement.

En effet, s'il ne trouve pas de club, il sera temps pour lui de prendre sa retraite. Il reste cependant à l'affut d'un appel qui lui permettrait d'enfiler à nouveau les crampons. Mais pour l'heure, les seules offres viennent de Nationale 1. Un échelon qui ne l'intéresse pas. Il n'est pas contre une nouvelle saison en Pro D2 mais ne souhaite pas jouer le maintien. "Le recrutement des clubs est terminé, la date limite est passée, il ne me reste que la possibilité d’être joker médical. Ou sinon, joueur supplémentaire". Tout peut aller très vite en rugby. Le téléphone pourrait rapidement sonner. Aussi, Nicolas Bézy reste en forme au cas où. Sa polyvalence à l'ouverture et à la mêlée, son expérience et son statut de JIFF font de lui un excellent profil en cas de pépin au sein d'un groupe.

Être 3e dans la hiérarchie d'un poste dans un club de Top 14 ne l'effraie pas. Et n'y voyait pas ici une volonté de sa part de prendre un dernier billet avant de raccrocher. "J’ai bien géré mon argent, ma femme travaille, j’ai bien assuré mes arrières", ajoute-t-il. Champion de France en 2011 et 2012, vainqueur de la coupe d'Europe en 2010 avec Toulouse, il est simplement animé par la volonté de jouer. Et s'il ne devait pas retoucher la gonfle officiellement, "il y aura un goût d’inachevé si cela se termine ainsi, mais c’est la vie". Il pourrait emprunter une autre route vers le championnat américain l'an prochain ou bien démarrer sa nouvelle vie d'agent de joueurs.

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Il est parti du Stade en 2012 après un titre de champion France.
Pas souvenir qu'il ait été poussé vers la sortie
Toujours surpris qu'il ait quitté le ST.

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