Reprise de l'ASBH : ''depuis la première minute, j'ai une mauvaise intuition'', lance le coprésident
L'ASBH n'a rien à cacher aux éventuels repreneurs.
Le coprésident Cédric Bistué fait le point sur le projet de rachat de l'ASBH par des investisseurs. Pour le moment, il n'y a que des questions en suspens.

Pro D2 - ASBH. Dominici se demande si le club ne veut pas cacher des chosesPro D2 - ASBH. Dominici se demande si le club ne veut pas cacher des chosesOubliez Terre indigo ou Zodiaque, la sage de l'été 2020, c'est le rachat de l'ASBH. Dans le dernier épisode, Christophe Dominici se demandait si le club n'avait pas des choses à cacher par rapport à ses comptes. Du côté de Béziers et de son coprésident Cédric Bistué via Le Midi Libre, on explique n'avoir "rien à cacher". Il explique à ce titre qu'il y a juste "un déficit de trésorerie des cautions et des prêts en cours à reprendre." Soit 5 millions qui sont le cumul des résultats depuis 21 ans. Un déficit qui est comblé chaque année. Ce qui importe, notamment aux yeux de la DNACG, ce sont les fonds propres qui étaient de près de 900 000 euros en juin dernier. Aussi, le coprésident l'assure, l'ASBH n'est pas en danger, ni en cessation de paiement. "Comme chaque année financièrement, cela se passera dans la douleur mais sans difficultés majeures".

Mais jusqu'à quand cette situation pourra-t-elle durer ? Il semblerait qu'il y ait quand même une certaine usure mentale. Sans quoi le projet de reprise n'aurait pas retenu l'attention de la direction. "Les portes du club sont grandes ouvertes à toute bonne volonté". Mais c'est là où pourrait se situer le problème. Quelles sont les intentions des investisseurs intéressés par la reprise ? Après avoir proposé un euro symbolique et indiqué qu'ils avaient les moyens de "réinventer l'économie du rugby" sans pour autant avoir un projet pour le club, les investisseurs devaient faire une vraie proposition d'ici fin mai. Selon Cédric Bistué, elle se fait attendre. Et ce, alors qu'ils apparaissaient, eux, dans une certaine urgence. Il semble y avoir dans les négociations un manque d'informations mais aussi de confiance. "Cela n'engage que moi, mais depuis la première minute, j'ai une mauvaise intuition."

Le dirigeant de parler de bluff et d'expliquer que l'avocat de la partie adverse a déjà été impliqué dans des rachats ratés (clubs de football de Nice et Nantes). Il émet aussi des doutes sur la société de l'un des sauveurs du club, Sotaco, et les réelles capacités financières dont ils disposent. Et ce, bien que le registre de commerce de Paris où elle est enregistrée note un capital social de 6 500 000 millions. Il aurait aimé qu'ils prennent "le temps de nous connaître ou d'analyser la situation" en conduisant un audit, et ce alors qu'ils avaient approché la mairie en février 2020. Date à laquelle la société spécialisée dans le secteur d'activité de la location de terrains et de biens immobiliers aurait débuté son activité. "Les maigres informations récoltées ne sont pas encourageantes." Malgré tout, et si les deux parties parviennent à échanger les informations désirées, ce rachat pourrait bel et bien se faire. Et le rugby dans tout ça diront certains ?

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  • Jak3192
    75632 points
  • il y a 3 ans

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