RUGBY. Richie Mo’unga est prêt à faire une croix sur les All Blacks

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Theo Fondacci
Publié le 21 novembre 2023 à 13:10 - Mis à jour le 21 novembre 2023 à 13:38
Temps de lecture : 2 minutes

Mo'unga sous le maillot des All Blacks. Screenshot : Canal Plus

Le numéro 10 des All Blacks Richie Mo'unga a quitté les Crusaders pour le Japon juste après la Coupe du monde. L'ouvreur pourrait y finir sa carrière.

Serait-ce la fin d’une ère ? La saison prochaine, les All Blacks ne retrouveront plus Beauden Barrett, Aaron Smith, Brodie Retallick ni Sam Whitelock pour ne citer qu’eux : que des légendes capées à plus de 100 reprises sous le maillot noir.

Dès lors, il faudra leur trouver des remplaçants, notamment en 2ème ligne et à l’ouverture, ou en plus de Barrett, Richie Mo’unga pourrait bien ne plus jamais reporter le maillot à la fougère argentée.

RUGBY. Coupe du monde. Et si on fusionnait Antoine Dupont et Aaron Smith ? Le joueur parfait ?Eh oui, ça vous a peut-être échappé mais le maître à jouer des Crusaders s’est engagé au Japon pour les trois prochaines saisons de Top League. Ce qui le rend inéligible à la sélection. À l’issue de son contrat, le dynamiteur ira donc sur ses 33 ans, mais surtout, se sera fortement éloigné du squad de Scott Robertson, avec qui il a pourtant glané 7 Super Rugby.

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Car à en croire ses dires, Richie Mo'unga compte bien y rester potentiellement jusqu’à la fin de sa carrière. Tout juste arrivé à Tokyo, le nouvel ouvreur des Toshiba Brave Lupus aux 57 sélections l’a fait savoir aux médias locaux : "Je suis concentré sur le présent, je veux juste donner tout ce que je peux à Toshiba. Je me vois vraiment jouer ici aussi longtemps que possible jusqu'à ma retraite. Je n'aime pas utiliser le terme d'année sabbatique. Ce n'est pas un repos pour moi, ce n'est pas l'affaire d'un an. Je suis pleinement impliqué et pleinement engagé".

Bien loin des simples aller-retours d’ordinaire faits par les All Blacks dans la force de l’âge comme Barrett ou McKenzie en 2021, donc. Mais le garçon d’origine tongienne semblait avoir besoin d’air pour casser sa routine néo-zélandaise. "Chaque saison, pendant de nombreuses années, c'était pareil, pareil, pareil... C'est une expérience pour moi de tester mes capacités dans un environnement différent."

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Un choix fort, qui, ne nous leurrons pas, peut aussi s’expliquer par le très lucratif contrat qu’il a signé avec la franchise de la capitale nippone. En Asie, l’homme aux 464 avec les Blacks devrait toucher plus de 1,1 million euros par saison, d’après ce qui avait été révélé au moment de sa signature. Ce qui ferait de lui l’un - si ce n’est le - des joueurs les mieux payés de la planète aujourd’hui.

Et lui permettrait aussi de mettre pas mal à gauche, avant d’envisager une fin de carrière après quoi les centaines de milliers ne seront plus légion. Un choix personnel, donc, qui devrait néanmoins enfin laisser la place à celui que tout le monde réclame à l’ouverture chez les All Blacks depuis 2 ans : Damian McKenzie. Y’a pire, comme doublure…