''Ce ne sont pas mes copains…'' : ce que la phrase de Roumat révèle du vestiaire toulousain avant la demie
Alexandre Roumat sous le maillot du Stade Toulousain, prêt à affronter son ancien club, l’UBB, en demi-finale de Champions Cup, sous le regard fier de son père Olivier au Matmut Atlantique. Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Ce dimanche, Alexandre Roumat défie son ancien club en demi-finale de Champions Cup. Son père Olivier observe avec émotion l’ascension d’un fils devenu cadre au Stade Toulousain.

TOP 14. Pourquoi ce 3e ligne toulousain fait trembler Ugo Mola à l'approche des phases finales ?TOP 14. Pourquoi ce 3e ligne toulousain fait trembler Ugo Mola à l'approche des phases finales ?Il y a des matchs qui pèsent plus que d’autres. Des affiches où le poids du passé, les attentes du présent et les rêves d’avenir se mélangent. Ce dimanche 4 mai au Matmut Atlantique, Alexandre Roumat affrontera son ancien club, l’UBB, sous le maillot du Stade Toulousain en demi-finale de Champions Cup. Un rendez-vous XXL. Et dans l’ombre des tribunes, un regard paternel : celui d’Olivier Roumat, ancien international, qui suit la trajectoire de son fils avec une émotion sincère.

"Ce sont mes frères" : la fraternité version rouge et noire

"Tu te rends compte des joueurs avec qui tu joues, de ce que vous arrivez à faire sur le terrain ?", lui a glissé récemment son père, comme le rapporte La Dépêche. Ce à quoi Alexandre a répondu : "Ce ne sont pas mes copains, ce sont mes frères." Une phrase qui a touché Olivier en plein cœur, lui qui connaît l’importance des liens dans un vestiaire. “Tu as toujours l’impression que le Stade Toulousain, c’est une constellation de stars… Mais c’est avant tout un groupe de potes. Et c’est la vraie force du club.

Top 14. De 5 à 11 départs, qui devrait quitter le Stade Toulousain cet été ?Top 14. De 5 à 11 départs, qui devrait quitter le Stade Toulousain cet été ?Le père admire la manière dont le club toulousain perpétue cette culture du collectif, ce respect du passé et cette obsession de la transmission. “C’est très difficile à mettre en place, je le sais. Mais à Toulouse, même l’administratif tire dans le même sens.

Un joueur discret, un homme clair dans sa tête

Olivier parle peu du joueur, beaucoup de l’homme. “Il est réfléchi, il sait ce qu’il veut. Je ne suis pas là pour le coacher, il n’en a pas besoin. Il s’autoanalyse beaucoup.” Ce qu’il aime, c’est le plaisir que prend son fils à jouer, cette joie intacte malgré les exigences du très haut niveau. "C’est un gamin qui s’est épaissi, qui a compris que son corps est son outil. Il récupère bien, mange bien, dort beaucoup. Il sait que ça passe par là."

À Toulouse, Alexandre a gagné deux titres de champion de France (2023, 2024), la Champions Cup (2024), intégré le XV de France avec qui il a notamment battu les All Blacks, et franchi un cap. “Quand tu joues à ce niveau, avec ces mecs-là, tu prends une autre dimension.

L’altruisme comme ADN

Olivier raconte également que l’un de ses anciens entraîneurs s’était étonné qu’il ne marque pas plus d’essais. “Moi, je préfère faire marquer un coéquipier”, avait répondu Alexandre. C’est dans cette phrase que réside l’essence du joueur qu’il est. Organisateur, discret, altruiste, précieux dans l’ombre. “C’est un mec qui ne tire jamais la couverture à lui. À la touche, il s’adapte pour le bien du collectif. Il donne beaucoup, et c’est pour ça qu’il laisse toujours un bon souvenir.” De Biarritz à Bordeaux, et aujourd’hui à Toulouse, la constance dans l’engagement est là.

“On est tous de passage”

Olivier Roumat le rappelle : “Personne n’est propriétaire du maillot.” La sélection en Bleu, Alexandre l’a “gagnée”, mais il sait qu’elle se défend à chaque match. En club comme en équipe nationale, rien n’est acquis, au vu de la concurrence et des exigences. “Il est clair dans sa tête, il aime qu’on lui dise les choses, pas besoin de lui faire un discours. Il est altruiste, mais ambitieux.” Ce dimanche, il n’y aura pas de place pour les sentiments face à Bordeaux. Mais dans les tribunes, un père regardera son fils avec fierté. Non seulement pour le joueur qu’il est devenu, mais pour l’homme qu’il incarne.TOP 14. Après 130 matchs et 6 titres avec Toulouse, ce géant devrait s’engager chez son plus grand rivalTOP 14. Après 130 matchs et 6 titres avec Toulouse, ce géant devrait s’engager chez son plus grand rival

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C’est ce qu’on appelle un grand joueur.

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