Le rugby sud-africain, et plus largement le monde de l’ovalie, est une nouvelle fois en deuil. Cornal Hendricks, ancien ailier des Springboks, est décédé subitement à l’âge de 37 ans, victime d’une crise cardiaque. Une disparition brutale pour celui qui avait failli rejoindre Toulon.
The Vodacom Bulls are deeply saddened by the passing of Cornal Hendricks, aged 37. A 12-time capped Springbok and key player for the Vodacom Bulls from 2018 to 2023, Cornal was known for his passion, energy, and infectious smile both on and off the field.
— Official Blue Bulls (@BlueBullsRugby) May 15, 2025
CEO Edgar Rathbone… pic.twitter.com/4luafVgQg4
Un finisseur au parcours cabossé
Passé par les Boland Cavaliers, puis les Cheetahs et enfin les Bulls, Hendricks s’est imposé comme un ailier tranchant. "Cornal était connu pour sa passion, son énergie et son sourire contagieux sur et en dehors du terrain", ont commenté les Bulls via les réseaux sociaux.
Sa première sélection avec les Boks remonte à 2014. Il y inscrira cinq essais en douze apparitions, le tout dans un style percutant, fait de crochets courts et d’accélérations foudroyantes. "Le PDG Edgar Rathbone l'a qualifié de coéquipier apprécié et de figure inspirante, tandis que le directeur du rugby Jake White a salué sa résilience et son influence, en particulier après avoir surmonté un revers en début de carrière."
Son parcours n’a en effet rien eu d’un long fleuve tranquille. En 2016, une maladie cardiaque est diagnostiquée : sa carrière semble terminée. Un contrat avec Toulon tombe à l’eau.
Quatre années sans jouer
"Après avoir passé une série de tests médicaux et physiques très pointus pendant près de trois semaines, il a été décidé, pour le bien du joueur en premier lieu, qu’il ne pouvait s’engager avec le club toulonnais", avait commenté le RCT à l'époque. Beaucoup auraient raccroché. Pas lui.
Contre toute attente, Cornal Hendricks revient au plus haut niveau en 2019 avec les Bulls. Il enchaîne les matchs, les saisons pleines, et redevient un cadre du rugby sud-africain. Ce come-back, il l’a construit à la force du mental après quatre ans sans jouer.
On se souviendra de Cornal pour ses mouvements de danse extravagants et son amour du rire. Un homme prolifique, sur le terrain comme en dehors, qui manquera cruellement à tous.
Dans un rugby pro parfois impitoyable, il est devenu l’exemple vivant qu’aucun diagnostic ne peut sceller un destin. Dans les vestiaires, il était plus qu’un joueur. Toujours un mot pour rire, toujours un mot pour motiver. Son sourire légendaire a marqué tous ceux qui ont croisé sa route.
Mickey duc
Quand c'est un sid africain on se demande toujours si c'est lié au dopage ou non ...
Quoi qu il en soit c'est toujours triste...
Paix à son ame
potemkine09
Le diagnostic avait été juste.
C'est très jeune pour mourir. Condoléances à sa famille.
pascalbulroland
C'est toujours une grande tristesse la disparition d'un joueur , surtout à cet âge...