Fédérale 1 Circus : des gilets jaunes, des Métropoles et des bastions
La situation économique et sportive est très éparse en Fédérale 1 et la grogne commence à monter. Crédit photo : Flickr tiffany terry
Fédérale 1
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Six mois après la création de cette F1 new look, tour d'horizon de la situation des anciens pensionnaires de Pro D2, des clubs émergents et des Petits Poucet.

Anciens pensionnaires ProD2 : Le bureau des légendes en périls

La situation tarbaise (sanctions de la DNACG) pend au nez de beaucoup de clubs ! Dans cette Fédérale mêlant le rugby des champs au rugby de métropole, certains bastions de préfectures provinciales se trouvent face à de nombreux dilemmes. Tarbes, comme Albi (dont le bilan de l'exercice 2017/2018 est déficitaire de 400ke), deux ex-pensionnaires de l'élite du rugby, sont en quête d'un second souffle. Économiquement d'abord, mais en termes d'attractivité surtout ! Le public reput de Pro D2 et de Top 14 pendant les années fastes, ne répond plus présent. Les tribunes du Stadium Municipal d'Albi par exemple, ne sont garnies que de 800 personnes pour certains matchs, 1500 pour le mieux. Mais comment voulez-vous qu'après avoir goûté au caviar d'un Albi-Toulouse, le peuple jaune et noir revienne sans rechigner à la soupe que peut leur paraître un Albi-Nafarroa.Fédérale 1 - En tête de sa poule, Albi va-t-il être foudroyé par ses finances ?

Tarbes (avec Bagneres, Lannemezan, Oloron et Pau) comme Albi (Avec Gaillac,Graulhet, Lavaur, Castres et Mazamet) sont des préfectures assiégées de fiefs de l'ovalie, avec qui elles se partagent le corps économique, les subventions publiques, les supporters et quelquefois mêmes les mécènes… Sans une force d'attraction, telle qu'à minima la Pro D2, ces bastions en péril perdent de leur superbe et voient leurs ressources en deçà de leurs ambitions naturelles. Même en Top 14 pour le club albigeois, la vie n'a pas été un long fleuve tranquille quand il s'agissait de la chose pécuniaire. Malgré les strass et les paillettes, le « Cash Flow » n'était pas toujours au rendez-vous. Arnaud Mêla, joueur au club de 2005 à 2008 et actuellement manager du SCA pouvait en témoigner, le 11 décembre au micro du #MagSport : « ça fait parti de l'ADN de ce club. J'ai passé du temps ici, toutes les générations qui sont passées ont eu des hauts et des bas ! Mais on s'en est toujours sorti ! Quand le sportif gagne le financier suit ! Si on monte, ca va relancer. » ! Que ce soit à Tarbes, comme Albi, l'heure dune nécessaire restructuration, voire mutation est sûrement arrivée. Car oui, les remous financiers pourraient être surpassés une fois de plus, surtout que le président Roumengoux du SCA  va faire requalifier en dépenses exceptionnelles une partie du déficit albigeois et tient à souligner : « Le club dispose aussi de 170 000 de capitaux propres bloqués.»  Il espère vigoureusement faire jouer à plein la carte de l'union sacrée pour amorcer un sursaut salutaire. Mais le vacillement de deux chênes de l'ovalie qu'on croyait bien enracinés dans le haut niveau doit interpeller !

Les deux monstres sacrés pourraient comme Auch ou Narbonne reprendre, dans un futur proche ou non, un statut amateur ! C'est l'année ou jamais pour Albi qui annonce ouvertement que son modèle économique (SASP), et sa masse salariale calibrée Pro D2, ne pourra survivre, à une 3e année consécutive en Fédérale 1. Pour tous ces clubs, c'est l'heure du grand questionnement d'un renouveau structurel, sportif et économique à inventer ou à découvrir. Car Bourgoin et Albi relégués en 2017, Tarbes (2016), ou encore Dax et Narbonne (les derniers malheureux lauréats) ont comme similitude de patiner dans la semoule financière et ou sportive, de naviguer entre professionnalisme et amateurisme, de subir une concurrence géographiquement proche et bien sûr d'appartenir au "bureau des légendes en péril ". A Albi, Arnaud Méla, ne peut que constater : « Les conditions sont pas idéales, on est pas comme Rouen avec un projet sur 4 ans et une visibilité assez longue! »  Tandis que son président, Alain Roumegoux lui cible une des causes de ce vacillement « Cette Fédérale 1 c'est difficile, on n'a pas beaucoup de billetterie ! On passe de presque 2 M de Droit TV en Pro D2 à quelques milliers d'euros : c'est rude ! » Lui qui rouspétait un brin en juin dernier après la FFR lors de l'annonce des poules qui le privait de deux juteux derbys en mettant Graulhet et Rodez dans la poule 3. Fédérale 1 - L'US Dax perd 2 points suite à une erreur administrativePour les deux derniers relégués, c'est tout autant ardus ! Dax et à une autre échelle Narbonne ont vraiment du mal sportivement à digérer leurs descentes (3e et 6e de leur poule), tout comme Bourgoin la saison dernière. Financièrement, les deux clubs ne sont pas des plus pimpants, et Narbonne a encore les fantômes de « l'affaire Elsom » qui rôdent dans les placards de la brigade financière. Le club audois à même vendu récemment les « Bijoux de famille » de « feu » la SASP dans des enchères digne des liquidations de ces anciens fleurons de l'industrie française. Consternant ! Quant aux Berjaliens cette saison , ils n'ont pas encore défrayé la chronique juridico-financière et se cachent dans l'aspiration de Dijon en Poule 4. Bourgoin l'enfant terrible de l'ovalie se seraient-ils assagis, ou est-ce le calme avant la tempête ?Fédérale 1 - La DNACG envoie Tarbes en Fédérale 3 à la fin de la saisonAutre mythe en danger : le Stado TPR ! Avec ces 2 millions de budget et un groupe pro de seulement 25 joueurs, les Bigourdans passaient déjà pour des prolétaires chez les grosses écuries. Le coup de semonce de la DNACG ne va pas arranger leurs affaires. Le club albigeois, lui, ne faisait pas partie de la cuvée du 14 et 15 décembre, où la DNACG a sévit. Les jaune et noirs ont sûrement gagné un laps de temps, souverain. Mais jusqu'à quand ? Espérons définitivement pour l'enjeu sportif (les cathares faisant partis des favoris à l'accession en PROD2) ! Car pour le moment à Albi, sportivement, c'est tout feu toute flamme avec un record de bonus offensif en cours. Tout le monde dans la cité épiscopale se pose la question du pourra-t-on monter et non du pourra-t-on se maintenir ? Albi, comme tout le « bureau des légendes », marche sur un fil et tente de survivre, la tête haute, dans ce championnat fédéral qui est un véritable guêpier à ex-pensionnaire de ProD2. "Bernie" au secours, il faut réagir, les bastions vont être mis à sac !

#MagSport Radio Albiges (Spécial Finances SCA)

Les clubs émergents : le rugby de Métropole tire son épingle du jeu !

La profusion du produit sport dans nos sociétés modernes crée un embouteillage d'offre qui réduit le panel de supporters. Seul le rugby de Métropole tire son épingle du jeu ! Nantes, Rouen, Rennes, Drôme Rugby, Nice, ont comme recette commune dans leurs succès récents d'axer leur projet de club sur un territoire, pour capter un public large et un corps économique conséquent. Rouen en est la quintessence avec 7 000 à 8 000 Normands pour les phases finales l'an dernier. Cognac-Saint Jean d'Angely est lui dans une logique unioniste qui lui permet de s'agrandir pas à pas, comme le déclarait récemment son néo-ouvreur Mathieu Peluchon : « Un club solide qui affiche des ambitions en Fédérale 1 ». Quant à Rennes, managé par un des deux frères Moison (le second coach Nantes), le club estudiantin pour son baptême en Fédérale 1 draine tout un bassin avec l'objectif de fédérer et promouvoir la diversité du rugby breton, à l'instar de Vannes.Fédérale 1. Rouen - Enzo Mondon : ''Je suis persuadé qu'on est capable de monter en Pro D2"En périphérie de Toulouse, un club se structure dans l'ombre du Stade Toulousain et de Colomiers. Le club de Blagnac avec le jeune et dynamique Benoit Trey comme président, et un certain Frédéric Michalack, veut s'inscrire comme le petit frère qui monte dans l'ombre des deux géants hauts-raronnais. Les dirigeants ont beau clamer qu'il ne rêve pas de Pro D2, en « Off » des partenaires du club murmurent que « l'appétit vient en mangeant » et se voient totalement inscrits dans une logique territoriale forte. Sportivement, la réussite des « provinces » est éclatante avec Rouen et VRDR, les ogres invaincus de cette Fédérale 1 comme étendards. Mais pour Blagnac, Nice, Cognac, ou Rennes, les résultats, chacun à son niveau, sont très probant (respectivement 2nd, 3e, 2nd et 7e de leur poule).En termes d'attractivité, c'est pas mal non plus. Dans les huit meilleures affluences de Fédérale, seul Stado Tarbes Pyrénées Rugby-Stade Bagnérais avec 7 500 Pyrénéens, et le derby basque télévisé ne proviennent pas de ces clubs. En définitive, ces projets de territoire, c'est la recette d'un derby assuré aux guichets toute la saison à domicile, avec une mention spéciale cette saison à Roval Drome (VRDR).Quelles affiches de Fédérale 1 ont attiré le plus de spectateurs à la mi-saison ?

Dans le nord-ouest de la France un club (Stade Nantais), a un boulevard à prendre avec peu-être un antre comme La Beaujoire prochainement (quelques années) comme outil ! Pierric Moison le manager stadiste annonce la couleur : « Le projet, c'est quoi ? C'est que le Rugby prenne place dans la cité des ducs! On a une place à prendre, mais elle ne va pas tomber du ciel. » Pris par la patrouille DNACG, le club ligérien, accuserait selon nos sources un déficit de 80 000 euros qui paraît loin d'être rédhibitoire pour une Métropole aussi prolifique économiquement que Nantes. Un appel de la décision pourrait leur permettre de passer cet écueil du gendarme financier en mobilisant le banc et l'arrière banc. Cela permettrait à la bande à Moison (seconde de poule 1 avant les sanctions) de faire perdurer le rêve d'une qualification historique pour les play-offs d'accession. Tout un menu !


 Au Stade Niçois, ou un investisseur comme « Allianz » a injecté 150 000 euros dans le club (et regarde de près le devenir d'un club qui rayonne dans une ville ou le Stade de Foot porte déjà son nom), une interjection en appel pourrait être salutaire. Mais la situation et l'antériorité du club semblent bien plus complexe au yeux du gendarme financier. L'ovni sportif niçois a-t-il fait son temps ? Ce serait dommage car il y a quelques jours le coach chambérien Benjamin Bagate était dithyrambique dans le #MagSport : « Attention à Nice, c'est le cheval que tu joues à 50 contre 1, qui peu être le trublion des phases finales ».


Un bémol, qui ne freine pas la dynamique, si on regarde dans le rétro des montées à l'échelon supérieur. Bourg et Aix ont les dénominations suivantes dans leurs noms respectifs « Pays de l'Ain » et « Provence ». Massy l'année avant arborait « Essonne » tandis que Vanne draine tout un peuple à la Rabine. Les clubs de « Province made in France », doucement mais sûrement, tiennent le haut du pavé du rugby fédéral et pénètrent en profondeur l'élite hexagonale. Seule ombre au tableau pour certains comme Nantes ou Rouen, un léger complexe envers les veilles écuries aux lettres d'or et aux armoires à trophées ronflantes. Mais l'identité de club, ils la travaillent en Normandie, tandis qu'à Roval Drome, ils essayent d'en faire coexister deux, avec quelques remous ! Johann Authier, qui a pris les destinés du club drômois nous éclaire : « Il y a toujours quelques dommages, quand vous rassemblez deux entités fortes comme l'USRomans-Péage et  La Voulte-Valence! Ca a créé quelques petites tensions, la première année a été compliqué !... Mais on se doit d'avoir un vivier sur un territoire étendu ». L'ancien coach d'Oyonnax nous parle aussi dans une interview du 14 décembre, des ambitions du VRDR, qui cette saison est le plus gros budget (environs 5,3 M) avec Rouen, alors que la saison précédente, ils faisaient partie des clubs mis au banc dès  janvier: « On est sur les mêmes bases budgétaires que la saison dernière, c'est juste qu'entre-temps, certains se sont fait attraper par la patrouille !! On essaye de progresser chaque saison, sans brûler les étapes ! Après si l'opportunité PROD2 se présente à nous, j'espère qu'on sera la saisir ! » Malgré tout, certains mettent parfois la charrue avant les bœufs ! Au grand bonheur des instances du rugby français en quête de nouveau territoire à conquérir et d'exotisme ovalien : ces entités d'agglos au sens large, sont bien moins réceptives à la crise profonde de la Fédérale 1, car déjà le regard tourné vers les projecteurs de la Pro D2 .

MagSport Radio Albiges (Spécial Fédérale 1 #Episode1 avec JC Bacca, R Gourdon, F.Dorey, J.Lesacher, J.Raynaud ,P.Jeanneau et M.Coetze)

Les petits Poucet : Des budgets de gilets jaunes !

Lavaur, Saint-Jean de Luz, Trelissac et Dijon sont ces irréductibles amateurs, qui arrivent encore à subsister entre écuries pros et ce rugby de province émergeant. Mais ils en sont l'arbre qui cache la forêt ! Lavaur chef lieu de canton du Tarn, filiale amateure du Castres Olympique et champion de France en titre de Fédérale 1, malgré une préparation post sacre tronquée, arrive encore à exister. Mais Matthieu Bonello lors du derby tarnais face au mastodonte albigeois, n'était pas dupe : « On ne joue pas le même championnat ». À Saint-Jean de Luz, toujours dans la poule 2, on a joué le même championnat avec les favoris albigeois, jusqu'à la croisée des chemins au Stadium Municipal. L'identité basque tatouée jusqu'aux maillots, une capacité de résilience collective chevillée au corps, agrémentée d'une volonté de pratiquer du jeu : les Luziens furent les braves de cette phase aller. Mais en restant lucide à l'image du Co-Président Bonachera : « On a aucune ambition de monter Pro D2 ! On n'a pas le budget, on n'a pas le centre de formation, ni les fonds propres: on n'est pas du tout paramétré pour ce niveau-là ! »


Chez les vice-champions trélissacois, on est tombé dans la poule de la mort (la poule 1) mais ça n'empêche pas de vendre crânement sa peau face aux Rouen, Cognac, Dax et autres Nantes. Cette bande de copains continue malgré des moyens modestes, de surfer sur l'aventure collective de la saison précédente. En Bourgogne, au Stade Dijonnais, on a même passé le cap supérieur, en étant le seul de ces petits Poucet à régner en maître sur une poule de Fédérale 1. Dans cette poule 4, où les derbys face à Mâcon ou Beaune font partie du folklore, les Dijonnais de Renaud Gourdon ont surpris leur monde. L'ex coach de Soyaux en est le premier étonné : « Même pour nous, c'est un peu une surprise de se retrouver là ! Mais on ne va pas bouder notre plaisir ! Notre objectif initial reste les phases finales du challenge Du Manoir !  » Mais ceci n'est que la partie visible de l'iceberg ! Pour les autres, ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des coups de projecteurs sportifs, les temps sont durs.


Le rugby des champs commence à lorgner sur les recettes mutualistes venues de la ville ! Le président de l'ASBC, champion de France de Fédérale 2 en titre et promu, rêve d'un rugby de « Province » à la sauce celtique, avec Rouen ou Nantes comme exemple : « J'aimerais que dans notre département du Vaucluse, il y ait un club phare ! Sous quel nom, sous quel titre : ça m'importe peu l'essentiel, c'est que le Rugby vive ! » Car pour l'attachant président du club du bord de la Sorgue, la Fédérale 1 a bien changé depuis le dernier passage du Petit Poucet de la poule 4 : « On est comme Guy Roux, on joue d'abord le maintien ! Après, on verra si on peut faire mieux! Ca sera compliqué de se qualifier, car il y a des écuries épaisses. » On demande quasiment à des amateurs d'être pro, sans leurs en donner les moyens ! C'est compliqué, aussi, pour des clubs comme Nafarroa qui a relevé le défi pour aller au bout d'une aventure humaine avec les yeux embués d'émotion parfois, mais qui financièrement est toujours au cordeau. Le coach de l'entente basque, Pascal Jeanneau, lors du #MagSport spécial Fédérale 1, voyait le verre à moitié plein :  « Pour nous ça restera quoiqu'il arrive un bon souvenir, d'avoir joué dans des stades qui ont marqué l'histoire du rugby comme ceux d'Albi et Tarbes ! » Le Vauclusien David Belucci, qui a augmenté son budget (de 500 000 à 750 000 euros) déclarait avec beaucoup d'humour : « On a un budget de gilets jaunes ! On est obligé de fédérer si on veut survivre ! Des joueurs on en aura toujours, mais des bénévoles moins ! » Beaucoup de ces clubs font l'effort pour une génération dorée de trouver les ressources et pouvoir continuer à jouer dans leur cour des grands (cette élite du rugby amateur/semi-pro). Mais que feront ils quand les temps seront plus durs ?


À Graulhet, ancienne gloire de l'ovalie des décennies précédentes, on a le rugby dans le cuir ! En début de saison sur Radio Albiges, Jean Christophe Bacca disait prôner à ses hommes « le retour aux vertus et aux valeurs du rugby de clochers ». L'idée était belle comme une utopie, la réalité de la dernière place de la poule 3 nous rappelle que ce genre de romantisme ne suffit plus malheureusement en Fédérale 1. Seuls Anglet, invaincu dans sa citadelle de Saint-Jean, amené par le Highlander du rugby, Seb Fauqué, 42 ans, arrive à faire perdurer en poule 2 la flamme d'une littérature rugbystique en voie de disparition. Et leur manager , Jean Louis Lahargou de conclure au micro d'Albigès : « On tire un bilan positif, car on avait une première phase compliquée ! D'avoir fait tomber les deux gros à domicile (le Stado et le SCA) : c'est une fierté ! »


Certains sur la cote basquo-landaise (Saint-Jean de Luz/Tyrosse), un brin par proximité culturelle avec l'Espagne, et par besoin de solutions nouvelles, tentent l'aventure « socios » dans l'optique d'un avenir pérenne. Mais dans des clubs comme Rodez ou Saint-Médard en Jalles, la pilule de la relégation administrative (en cas de confirmations) aura bien du mal à passer. Ayant fait nombre de concessions, comme le déclarait le 14 décembre à une radio locale, le Ruthènois Arnaud Vercruysse : « Pour la 4e saison où je suis au SRA, on a encore baissé notre budget pour revenir à une pérennité du Club ! » Ces clubs vont peut-être voir cette décision comme la goûte d'eau qui fait déborder le vase ? Car ils (les clubs amateurs) sont, selon beaucoup de dirigeants, cette « majorité silencieuse » qui souffrent avec pudeur, loin du tintamarre médiatique. Pour les « Gilets jaunes » du rugby français, qui en grande partie ont été un des ferments de l'élection de Bernard Laporte, et qui sont le vivier de la formation, les attentes sont immenses.

#MagSport Radio Albiges (Spécial Fédérale 1 #Episode2 avec P.MOISON, M.PELUCHON, V.FARRE, JL.LAHARGOU, J.AUTHIER, A.VERCRUYSSE, B.BAGATE, H.MONI, D.BELLUCCI et B.SICART )                                                

Pour l'avant dernier épisode : focus sur la « Médiatisation », « les tarifs et les infrastructures» et « l'arbitrage et l'intégrité physique ».

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