Top 14 - Le Stade Toulousain va-t-il être contraint de recruter un joker médical ?

Saison compliquée pour Pierre Fouyssac. Alors qu'il n'a disputé que trois matchs de Top 14 avec le Stade Toulousain, l'ex-agenais s'est fait opérer du genou ce lundi et sa saison est d'ores et déjà terminée. Un coup dur pour le joueur parti rejoindre la Ville Rose pour côtoyer les sommets, après trois années passées à Agen. Un élément perturbateur également pour le club, puisque le Stade Toulousain, ayant refusé dans un premier temps de se tourner vers un joker médical, risque d'y être potentiellement contraint.INTERVIEW. Top 14 - Toulouse. Pierre Fouyssac : ''J'avais envie d'un nouveau challenge''

L'échec du dossier Werner Kok

Blessé dès mi-septembre après un match au Racing 92, Pierre Fouyssac avait causé une certaine incertitude quant à son retour. Les dirigeants Rouge et Noir s'étaient alors mis en quête d'un joker médical et s'étaient tournés vers Werner Kok, star du rugby à VII en Afrique du Sud. La fédération sud-africaine n'ayant finalement pas autorisé la libération du joueur, le Stade Toulousain avait abandonné les recherches, comptant sur un retour dans les plus brefs délais de son jeune centre. Mais l'opération de Pierre Fouyssac peut désormais tout remettre en question.Qui est Werner Kok, cet international à VII sud-africain pisté par le Stade Toulousain ?

Seulement deux centres de métier

Pour pallier aux deux blessures de marque au poste de centre avec celle de Théo Belan et de Pierre Fouyssac, Ugo Mola a fait le choix du repositionnement. Résultat, Romain Ntamack, habituel ouvreur, joue désormais premier centre, tandis que Sofiane Guitoune, positionné le plus souvent à l'aile, occupe lui le poste de deuxième centre. Ne reste derrière que Maxime Mermoz et Pita Ahki pour couvrir le poste. Les jeunes Lucas Tauzin et Dimitri Delibes étant encore, eux, en formation. Il ne serait donc pas étonnant de voir à nouveau le staff toulousain se mettre à la recherche d'un nouveau trois-quart centre, d'autant que la saison est encore longue...L'interview entre poteaux : Sofiane Guitoune