XV de France. Après avoir dompté les ''beaux animaux'' des All Blacks, Gabin Villière prêt à chasser les Pumas ?
L'émotion de Villière avant d'affronter les All Blacks au Stade de France. crédit photo : TF1
Gabin Villière a fait son grand retour en Bleu contre la Nouvelle-Zélande, il enchainera une 2ᵉ titularisation face à l'Argentine, l'occasion pour lui de marquer des points en l'absence de Penaud et Attissogbe.

Titulaire lors de la victoire épique contre la Nouvelle-Zélande (30-29), Gabin Villière enchaînera vendredi soir face à l’Argentine. L’occasion pour l’ailier toulonnais de 28 ans de se livrer sur son retour en Bleu et le défi que représentent les Pumas dans les colonnes de Midi Olympique.

Les "beaux animaux" des Blacks 

"Les Blacks, ils avaient de beaux animaux devant et derrière. Ce match, c’était dur, mais on commence doucement à se remettre," lance Villière, avec ce franc-parler qu’on lui connaît. Derrière cette phrase pleine d’humour, l’ailier tricolore souligne l’exigence physique d’un affrontement contre les All Blacks, où les impacts sont bien plus lourds qu’en championnat.

Un effort collectif symbolisé par une défense acharnée, véritable clé de voûte de la victoire française. "La défense vaut autant que l’attaque au rugby. Ce petit point de plus contre les Blacks, c’est grâce à la défense. Le goût du plaquage, c’est un état d’esprit qu’on a tous en équipe de France," confie-t-il, mettant en avant la solidarité des Bleus.

Un défi argentin à la hauteur

Pas question pour autant de baisser la garde face à l’Argentine, actuelle 6ᵉ nation mondiale. "L’Argentine sort d’un gros Rugby Championship et depuis quelque temps, rivalise avec les plus grosses équipes. On sait à quoi s’attendre, on sait que ce sera très dur et qu’il faudra mettre la même énergie que contre les All Blacks, pour battre les Pumas."

Villière, qui connaît bien les joueurs argentins évoluant en Top 14, insiste sur leur caractère et leur intensité : "Les Pumas, c’est une équipe qu’on respecte énormément. Ils ont un caractère énorme et mettent de l’énergie sur chaque regroupement, chaque action. À nous de répondre présent."

Une revanche personnelle

Absent pendant une grande partie de l’année, Villière revient de loin. Des blessures avaient freiné son ascension, mais il a su se remettre en question : "Je ne l’ai pas bien vécu au début, mais je me suis rendu compte qu’il fallait que je continue de progresser et d’avancer."

Son retour face aux All Blacks a été marqué par une émotion palpable. "Ça représentait beaucoup de joie, de bonheur. Le XV de France, c’est un objectif depuis que je suis tout jeune. Après une année d’attente, pouvoir retoucher ce maillot fut merveilleux."

Face à un ailier de la trempe de Caleb Clarke, Villière n’a pas tremblé, bien au contraire : "J’avais un beau client en face. J’avais rarement vu un ailier aussi solide. Il y avait de l’adrénaline, oui. Mais pas d’appréhension."

Cap sur l'Argentine

Villière, véritable électron libre, sait qu’il n’a pas de place garantie dans cette équipe. Son retour a coïncidé avec les absences de certains cadres, mais il reste lucide : "Il y a toujours des opportunités qui se présentent. Il faut savoir les prendre."

Alors que le Stade de France s’apprête à vibrer à nouveau, Gabin Villière semble déterminé à enchainer face aux Pumas et à terminer cette tournée d’automne sur une note positive. Le combat s’annonce rude, mais c’est plaisant de le retrouver à ce niveau après toutes les galères qu’il a traversées.

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Il y a quelques années, ce type de discours aurait amené la fureur de l'ovalie. La défense première qualité d'un joueur du XV de France. Le combat avant tout. Le jeu d'évitement, le jeu de déplacement du ballon, une marotte bien oubliée. Un ailier ne vaut plus le nombre d'essais qu'il marque moins le nombre d'essais qu'il concède. Il vaut avant tout par sa capacité à ralentir la libération des ballons lors des passages au sol.

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