Stade Français
Découvrez le Stade Français sous tous les angles, ses caractéristiques et ses secrets: Plus rien ne vous échappera sur le rugby à Paris
Nom : Stade Français
Championnat actuel : Top 14
Les couleurs : Bleu et rose
Année de fondation : 1883
Stade : Jean-Bouin (20 000 places en 2013)
Président : Thomas Savare
Entraîneurs : Gonzalo Quesada (manager), Patricio Noriega (avants), Jeff Dubois (arrières)
Le palmarès et le parcours sportif de Paris :
Stade Français  Championnat de France :13 (1893, 1894, 1895,1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007)

Le Stade Français est une institution sportive créée par les Lycéens de Saint-Louis, boulevard St-Michel. Rapidement le « football rugby » importé d’Angleterre allait faire fureur auprès des jeunes bourgeois parisiens. Le club fut d’abord appelé « Stade », en l’honneur des athlètes grecs, puis « Français », grâce aux Anglais que les parisiens s’empressèrent de rencontrer à l'occasion de matchs internationaux.

Le Stade Français connaît des années fastes entre 1893 et 1908, glanant 8 titres contre leurs homologues Parisiens (Racing et Olympique de Paris). Puis plus rien… Le rugby à Paris n’est représenté que par le Racing pendant de longues années. Le Stade Français se retrouve même en 5ème division au début des années 90. Une descente indigne de son passé.

Arrive alors, un homme à la fois divin et mondain, en la personne de Max Guazzini. Cet homme, qui fut l'un des fondateurs de la radio NRJ, désirait plus que tout refaire vivre le rugby dans une capitale qui n’en demandait pas tant. Son premier défi fut de recruter des joueurs célèbres pour faire remonter le club de division en division, jusqu’à atteindre le Top 14 en 1997 avec Bernard Laporte comme entraîneur. Première saison dans l’élite, et premier titre arraché aux mains des Catalans. Le Stade Français remportera 4 titres supplémentaires, et perdra ensuite 3 finales, dont deux en H Cup. Le professionnalisme a été bénéfique pour le rugby parisien. Une capitale qui nous réserve bien des surprises avec son rival historique, le Stade Toulousain, et le Racing Métro qui montre le bout de son nez dans notre cher Top 14 depuis peu…

Après le départ de Fabien Galthié et quelques années "d'errements hémisphèresudistes" au niveau du staff technique, le président Savare a décidé d'effectuer un retour aux sources en donnant les clés du club à d'anciennes gloires comme David "Bibi" Auradou, Richard Pool-Jones et Christophe Laussucq.

Le retour au source n'est pas une réussite malgré une finale d'Amlin Cup atteinte. Les jeunes progressent mais pas assez pour accrocher la "vraie" coupe d'Europe. Auradou et Laussucq sont débarqués, Pool-Jones prend du recul avec le terrain. Arrive Gonzalo Quesada, peut-être l'homme de la situation. L'Argentin ne vient pas seul (Noriega pour les avants, Dubois pour les arrières). Surtout, le club signe les sudistes Morné Steyn et Digby Ioane. Malgré cela, le club qui aura été excellent toute la première moitié du championnat, s'écroule en fin de saison et échoue à se qualifier pour les barrages, terminant septième. Pire encore, il perd en barrage pour disputer la European Rugby Champions Cup. Patricio Noriega quitte le club pour rejoindre Bayonne, et arrivent quelques joueurs de renom comme l'Australien Hugh Pyle. Surtout, les Franciliens décident de miser encore plus sur les jeunes, faisant confiance notamment à Gabrillagues ou encore Ugena. Pour enfin rejouer les premièrs rôles en Top 14 ?

La petite histoire du Stade Français

Tout le monde est d’accord… le Stade Français n’est pas un club comme les autres. Le club de Paris a littéralement explosé les codes et rites du rugby Français, devenant ainsi le fer de lance du rugby professionnel. A grands coups marketing, Guazzini a introduit le rugby dans la capitale. Si ses initiatives sont souvent décriées dans le berceau du rugby qu’est le Sud-Ouest, il faut bien avouer que cet homme a réussi son coup, et c’était certainement la meilleure façon de le faire. Sans jamais perdre les valeurs essentielles du rugby, Guazzini a tout bouleversé.

Un maillot rose, un autre à fleurs aux antipodes de la virilité rugbystique, des shows à l’américaine dans un Stade de France bondé, un calendrier de joueurs huilés pour faire saliver les jeunes demoiselles, une boutique qui vend plus de 150 000 maillots à l’année… Le Stade Français a accroché la boule à paillettes dans son club house pour mieux rayonner. Sans jamais recruter de stars (Hernandez est par exemple arrivé à Paris en tant qu'illustre inconnu), Paris s’est formé une équipe redoutable, et a créé une vraie marque « Stade Français ». Bravo messieurs…
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  • mumu
  • il y a 12 ans

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