RUGBY. Les All Blacks sont-ils mieux armés derrière pour remporter la Coupe du Monde ?
Will Jordan et Rieko Ioane, au plaquage sur Josh Van der Flier. Crédit image World Rugby - Photo David Ramos
Les All Blacks retrouvent le stade des demi-finales de Coupe du Monde après leur défaite face à l’Angleterre en 2019.

La Nouvelle-Zélande est ultra-favorite pour sa demi-finale face à l’Argentine, vainqueure du Pays de Galles en quart de finale (29-17).

Le retour en force des All Blacks sur la scène internationale s’exprime notamment par cette ligne de trois-quarts, plus expérimentée, et qui semble plus complémentaire qu’en 2019.

Si le positionnement de Beauden Barrett à l’arrière et la charnière Aaron Smith et Richie Mo’unga étaient déjà présents lors du mondial au Japon, 4 nouveaux trois-quarts se sont imposés sous le maillot de la fougère argentée.

Une paire de centre complémentaire

A commencer par la paire de centres Jordie Barrett et Rieko Ioane. Le repositionnement de ces deux joueurs les a fait passer du statut de remplaçant à celui de titulaires indiscutables.

Le buteur des Hurricanes apporte une option supplémentaire au niveau du jeu au pied, tout en restant un numéro 12 très physique (1m96 et près de 95 kilos). Richie Mo’unga le sollicite souvent en tant que premier attaquant.

Après avoir navigué entre le poste d’arrière et de demi d’ouverture, Jordie Barrett est définitivement installé en tant que premier centre dans le système de Ian Foster.

La polyvalence, c’est aussi le point fort de Rieko Ioane. L’ancien international de rugby à 7 avec les All Blacks a connu ses premières sélections à l’aile.

Sa qualité de vitesse est un des principaux atouts, qui lui permet de faire des différences sur ses prises d’intervalles et de décaler ses ailiers. Le joueur des Auckland Blues a aussi progressé en défense depuis qu’il occupe le poste de numéro 13, faisant une association parfaite avec Jordie Barrett.

Des ailiers supersoniques

Will Jordan est l’ailier numéro 1 des All Blacks à l’heure actuelle, à l’instar des grands ailiers néo-zélandais, le joueur des Crusaders est constamment au soutien de ses partenaires et arrive toujours à se montrer décisif lors des moments importants.

On pense notamment à son essai lors du quart de finale face à l’Irlande, après une magnifique percée de Richie Mo’unga.

A l’autre aile, le poste est occupé par Mark Telea, qui partage le numéro 11 (d’un certain Jonah Lomu) avec le futur joueur du RCT Leicester Fainga’anuku.

Ces deux ailiers ont un profil plus proche d’un Julian Savea, alliant puissance, dynamisme et appuis. Les deux joueurs n’hésitent pas à affronter frontalement leurs adversaires en cherchant le contact.

En résumé, la ligne d’arrière des All Blacks de cette Coupe du Monde semble plus complémentaire qu’en 2019, des joueurs ont aussi pris des automatismes comme la charnière Aaron Smith / Richie Mo’unga qui rayonne depuis le début de la compétition.

Si la Nouvelle-Zélande n’a peut-être pas encore trouvé les successeurs des Ben Smith, Ma’a Nonu et Conrad Smith. Les All Blacks paraissent en mesure de rééditer la performance de 2015 en allant chercher un quatrième sacre mondial.

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  • ViPi
    432 points
  • il y a 6 mois

Vous êtes déjà en train de faire la finale alors que les demies ne sont pas jouées 😏😋

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