L'impressionnant XV des joueurs les plus capés de l'histoire du rugby
O’Driscoll, McCaw et Gregan, il y a du lourd dans cette équipe de légendes.
O’Driscoll, McCaw et Gregan ont pour point commun d'avoir largement dépassé les 100 sélections avec leur pays. On les retrouve dans ce XV de légendes.

Ce samedi face aux Bleus, le talonneur italien Leonardo Ghiraldini devrait honorer sa 106e sélection. Dépasser la centaine, c'est impressionnant, surtout pour un joueur de première ligne. D'autres grands noms du rugby ont fait cependant encore mieux. Récemment, le 2e ligne Alun Wyn Jones est ainsi devenu le joueur le plus capé de l'histoire avec 150 sélections avec le Pays de Galles et les Lions britannique et irlandais. Dépassant ainsi le meilleur capitaine de l'histoire de la Nouvelle-Zélande, Richie McCaw et ses 148 capes. Cette semaine, World Rugby a dévoilé le XV des joueurs les plus capés de l'histoire du rugby mondial.

Et la Nouvelle-Zélande est particulièrement bien représentée avec six joueurs dans les 23. On y trouve aussi quatre Australiens, trois Italiens, un Anglais, un Roumain et même un Russe mais aucun Français. Fabien Pelous, 118 sélections, auraient pu y être, mais il y a devant lui des monstres sacrés de la discipline. La moyenne de sélections est de 127 par joueur pour un total de 2923. Notez que les Britanniques bénéficient également des apparitions avec les Lions.

Le XV de départ :

  1. Gethin Jenkins, 134 caps (Pays de Galles / British & Irish Lions)
  2. Keven Mealamu, 132 (Nouvelle-Zélande)
  3. Jason Leonard, 119 (Angleterre / British & Irish Lions)
  4. Alun Wyn Jones, 150* (Pays de Galles / British & Irish Lions)
  5. Victor Matfield, 127 (Afrique du Sud)
  6. Alessandro Zanni, 119 (Italie)
  7. Richie McCaw, 148 (Nouvelle-Zélande)
  8. Sergio Parisse, 142 (Italie)
  9. George Gregan, 139 (Australie)
  10. Ronan O’Gara, 130 (Irlande / British & Irish Lions)
  11. Adam Ashley-Cooper, 121 (Australie)
  12. Florin Vlaicu, 124* (Roumanie)
  13. Brian O’Driscoll, 141 (Irlande / British & Irish Lions)
  14. Bryan Habana, 124 (Afrique du Sud)
  15. Yuri Kushnarev, 115* (Russie)

Les remplaçants :

  • 16. Stephen Moore, 129 (Australie)
  • 17. Tony Woodcock, 118 (Nouvelle-Zélande)
  • 18. Martin Castrogiovanni, 119 (Italie)
  • 19. Sam Whitelock, 121* (Nouvelle-Zélande)
  • 20. Kieran Read, 127 (Nouvelle-Zélande)
  • 21. Will Genia, 110 (Australie)
  • 22. Dan Carter, 112 (Nouvelle-Zélande)
  • 23. Davit Kacharava, 122 (Géorgie)
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@Team Viscères

Je me suis souvent posé la question.
Ce qu'il apparait clairement c'est que les nations majeures ont plus de joueurs avec le plus de sélections. (Il est apparent qu'il y ait un rapport de causalité)

Qu'est ce qui fait cela ? Pour moi il s'agit de la notion de temps.

Je pense que les nations du Sud construisent des équipes sur du temps long.
A l'inverse les nations du Nord construisent des équipes comme ils le peuvent et surtout en fonction du sélectionneur.
Globalement au sud, il semblerait qu'entre les différents sélectionneurs successifs d'une même équipe nationale se fassent confiance. Il y a une réelle vision de continuité.
Les mecs du sud (pour la plupart) commencent en équipe nationale à environ 21 ans. (de 19 à 23 ans max). Le temps de construire le joueur. Ce sont des diamants brutes qu'il faut tailler, façonner. Alors naturellement il y aura d'autres joueurs plus âgés qui rentreront dans l'équipe mais l'ossature aura une construction longue.
Les sélectionneurs introduisent progressivement les jeunes joueurs, ils n'hésitent pas à lancer un joueur de 19, 20 ans.

De mon point de vue, c'est une des clefs du succès des équipes.
Par exemple, Stuart Lancaster a façonné l'équipe d'Angleterre qui aurait pu être championne. Eddie Jones a récupéré le bébé qui avait déjà bien grandi (la continuité). Ce dernier n'a rien révolutionné, il a gardé la même ossature.

Nous savons trop bien qu'en France, les différents sélectionneurs ont essayé et surtout abusé des changements. A croire que pendant un temps c'était à celui qui essaierait le plus de joueurs. Nous connaissons les résultats.... Il est devenu impossible d’intégrer dans une équipe nationale une majorité de joueurs connaissant leur première sélection à 25, 26 ou plus. C'est l'échec assuré.

Galthié qu'on aime ou pas, cela faisait bien longtemps (peut être même la première fois) qu'une équipe n'avait pas eu autant de jeunes. Ce n'est pas une crise de jeunisme mais la construction d'une équipe de haute qualité prend du temps, comme tout.
Le plus excitant c'est d'imaginer cette équipe dans 3, 5 ans. (Prions le Dieu Rugby de laisser nos joueurs très très loin des blessures 😉

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