H Cup : L'IRB ne ferme pas vraiment la porte au projet anglo-français

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Thibault Perrin
Publié le 19 septembre 2013 à 10:30 - Mis à jour le 28 mars 2019 à 22:37
Temps de lecture : 2 minutes

H Cup : L'IRB ne ferme pas la porte au projet anglo-français. / Crédit Photo : Patrick Smyth (licence

Muette jusqu’à présent en ce qui concerne la crise de la H Cup, l’IRB est finalement sorti de son silence par l’intermédiaire de son directeur général Brett Gosper via The Telegraph : « Nous ne croyons pas en une compétition anglo-française. Ce n’est clairement pas dans l’intérêt du jeu. Nous ne supporterons qu’une compétition européenne car c’est la meilleure chose pour le rugby en termes de développement. » Si l’instance internationale semble poser son veto au projet commun de la LNR et de son homologue anglaise, il s’agit surtout pour elle de rappeler que toute nouvelle compétition devra recevoir son aval pour voir le jour. Point qu’elle a tenu à souligner via un communiqué publié sur son site internet.

Des déclarations qui, dans une certaine mesure, abondent dans le sens des mutins : « L’IRB supportera une compétition paneuropéenne (qui englobe l’Europe) solide. Naturellement, nous sommes derrière nos fédérations lorsqu’elles tentent de mettre sur pied une compétition florissante et qui engloberait réellement toute l’Europe. » De fait, il paraît bon ici de rappeler que les Anglais et les Français tentent de mettre sur pied un projet au fort potentiel financier et dont les revenus seraient répartis à parts égales. Ces nouvelles compétitions seraient d’ailleurs ouvertes aux pays émergents du rugby européens, comme n’ont pas cessé de répéter les principaux acteurs de cette mutinerie. Dans l’idée, le projet anglo-français semble répondre aux conditions fixées par l’IRB.

Une chose est certaine après la récente réunion des actionnaires de la Premiership qui se tenait ce mercredi, les clubs anglais ne retourneront plus en arrière. « Ils ne voient pas l’intérêt de relancer des discussions à partir de la fin du mois d’octobre » indique le rapport de la réunion via ESPN Scrum. « Nous ne nous employons pas à ruiner le rugby européen, précise le directeur général des Saracens, Edward Griffiths. Et certainement pas à mettre tous les acteurs du rugby en Europe dans une situation pire que celle dans laquelle ils se trouvent. Nous voulons créer non pas une compétition européenne jouée par les clubs et dirigée par fédérations, mais jouée et dirigée par les clubs uniquement. » En attendant de prendre le pouvoir, ces derniers entreront en lice dès le 12 octobre.

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Kadova
31045 points
il y a 10 ans

Le probleme, Linkounay, c'est que les Celtes et les Italiens restent campés sur leur position, donc a part créer une autre competition europenne, que faire ?