Équipe de France. Pour Guirado, son époque était celle des ‘‘rats de laboratoires’’
Vu la taille des soit disant rongeurs, on aurait pas voulu être le chat qui aurait tenté de croquer l'un d'eux...
Guilhem Guirado déclare faire partie d’une génération sacrifiée. Elle aurait permis de remettre le XV de France au centre du débat franco-français.

À l’aube de l’attendu crunch franco-rosbif, l’ancien capitaine de l’équipe de France a pris la parole. Son entretien, publié par RMC Sport, dresse un bilan peu flatteur d’un défunt XV national. Il est revenu sur le traitement des internationaux durant sa période de capitanat. Le joueur du MHR déclare qu’ils étaient “,un petit peu, (des) rats de laboratoires”. Il complète ce zoomorphisme en précisant : “ On a vu beaucoup de réformes passer, beaucoup de choses se mettre en place pendant les années de galère. On a l’impression que la solution vient de se trouver avec la priorité donnée à l’équipe de France, les joueurs protégés. Nous, on était sur la brèche tous les week-ends.Equipe de France. RUGBY. Antoine Dupont encense Guirado et son capitanatEquipe de France. RUGBY. Antoine Dupont encense Guirado et son capitanat

Pour rappel, Guilhem Guirado a porté à 74 reprises le maillot bleu. Il en a abordé 33 en tant que chef de troupe. Ce nombre fait de lui le sixième joueur à avoir le plus souvent connu cette responsabilité. Après l’échec de la Coupe du Monde 2015, il avait eu la charge de reprendre le flambeau de l’iconique Thierry Dusautoir. À la tête du groupe logé à Marcoussis pendant quelques années, il détaille l’évolution et l’intérêt qui entoure ses anciens coéquipiers : “Aujourd’hui, tout le monde craint l’équipe de France et c’est quelque chose de très plaisant à voir. Il y a quelque chose de très fort qui se dégage du groupe. J’en connais la plupart parce qu’ils ont commencé quand moi j’étais encore en équipe de France. Je me régale à les suivre, à les supporter.Top 14. Guilhem Guirado annonce la date de sa retraiteTop 14. Guilhem Guirado annonce la date de sa retraite

À la fin de son mandat, il avait livré ses impressions sur la jeunesse de l’époque au Midi Olympique. Pour ceux qui sont aujourd’hui titulaires, le constat était le suivant en 2019 : 

Le talent et les qualités rugbystiques sont là. Je ne sais pas si les gens se rendent compte, mais réaliser ce qu’on fait en quart de finale contre le pays de Galles, c’est exceptionnel. Peu d’équipes dans le monde sont capables de marquer les essais que nous avons inscrits. Mais il faut aussi une prise de conscience générale sur le travail qu’il reste à faire. On doit devenir plus constant comme le sont par exemple le pays de Galles ou l’Irlande. En résumé, le talent sans le travail, ça ne sert pas à grand-chose.

Dans l’entretien accordé à RMC Sport, il évoque le rapport aux partenaires et la cohésion d’équipe. Pour l’ancien international, les Bleus manquaient “d’une équipe stable sur la durée du Tournoi”. Il met en avant le nombre important de blessés et de joueurs indisponibles. Désormais, le staff aurait trouvé SA recette de la potion magique avec seulement “25 ou 26 joueurs” qui sont rentrés sur le pré international cet hiver. Il complète sa pensée : “Un groupe réduit, au final, avec beaucoup de monde en début de semaine pour les entraînements. C’est dur pour ceux qui portent le bouclier, mais c’est bénéfique pour tout le monde. Cette préparation aide l’équipe de France.

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  • jojo7
    12458 points
  • il y a 2 ans

Le rugby a subi une telle évolution que les joueurs style Guirado , Bastareaud et autres , n'ont plus leur place dans la sélection . Guirado était plus un démolisseur qu'un créateur à l'inverse des talonneurs actuels . Il ne manquait pas d'énergie et ne regrettait pas de payer de sa personne . En revanche , contrairement au " Twar " , c'était un fossoyeur .

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