CHAMPIONS CUP. Avant de défier les Rochelais, les Saracens font-ils toujours vraiment peur ?
Sensationnel face à Lyon en janvier, Elliott Daly ne sera pas là face à La Rochelle.
Premiers de leur championnat, les Saracens font globalement peur. Mais leur victoire poussive face aux Ospreys en 8ème de Champions Cup beaucoup moins.

Champions d’Europe à 3 reprises entre 2016 et 2019, finalistes du dernier Premiership perdu à la dernière seconde face aux Tigres de Leicester, forcément, les Saracens s’avancent comme un ogre de la Champions Cup. Un prétendant affirmé au titre, de la même façon que ne le sont le Leinster, Toulouse ou les Sharks, dans cet ordre. C’est donc un immense morceau qui va se dresser sur la route des Rochelais ce dimanche après-midi, une semaine après avoir eu toutes les difficultés du monde à se défaire de Gloucester, 9ème du Premiership. Là, il s’agira du leader incontesté de la poule unique anglaise, défait à seulement 4 reprises en 22 matchs cette saison, toutes compétitions majeures confondues. Bref, du costaud.
VIDÉO. Les Rochelais ont failli dire ''goodbye'' à l’Europe, mais Teddy Thomas était là pour les sauverVIDÉO. Les Rochelais ont failli dire ''goodbye'' à l’Europe, mais Teddy Thomas était là pour les sauverMais pour autant, les Saracens font-ils toujours aussi peur qu’avant ? Après tout, ils sont toujours emmenés par l’épine dorsale qui n’a plus sa place au sein de la pauvre équipe d’Angleterre vue lors du Tournoi. Les cadres comme Farrell, George, Goode ou les frères Vunipola ont tous dépassé la trentaine, exception faite de Maro Itoje, qui ne joue paradoxalement pas le meilleur rugby de sa carrière. Sont-ils à l’image de l’équipe d’Angleterre ? Quelque peu, oui. Mais à la différence près que le flegme, l’organisation orchestrale et la puissance du 8 de devant londonien suffisent généralement à faire la différence, en club. Cette équipe se connaît sur le bout des doigts et a aussi tenu à rajeunir quelque peu ses rangs depuis la saison dernière afin de vivifier tout ça. Ainsi, Ben Earl, 25 ans, est le monsieur plus de cette équipe, toujours dans l’avancée ballon en main, souvent à la finition des actions des siens (21 essais sur les deux dernières saisons, dont 4 en Champions Cup cette année) et royal dans le jeu au sol. Au garçon qui selon nous, devrait être aujourd’hui l’un des premiers noms couchés sur une feuille de match du XV de la Rose…
VIDEO. D'un triplé impressionnant, Ben Earl fait exploser Joe Marler et les Harlequins en demieVIDEO. D'un triplé impressionnant, Ben Earl fait exploser Joe Marler et les Harlequins en demieQuant à Hugh Tizard, il a été piqué aux Harlequins lors de la dernière intersaison et truste depuis la cage des Sarries avec brio. A 23 ans seulement, il représente l’avenir et a remplacé le vieil écossais Swinson. Idem pour Riccioni à droite de la mêlée, ou pour Christie en numéro 6. Une équipe qui donc, cette année, représente un bon mélange entre l’expérience et la jeunesse. Et qui conserve toujours cet aspect de rouleau compresseur qui marque souvent grâce à ses avants, ou sur les extérieurs à la suite de combinaisons rondement menées. Les 11 essais de Malins cette saison - qui n’a pourtant rien d’un finisseur explosif - sont là pour en témoigner. Mais ces grosses machines si bien huilées, le Stade Rochelais a l’habitude d’en faire son affaire. Demandez plutôt au Leinster, et sa plus belle armada du monde des clubs…

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