Champions Cup. Défaite française en finale, un Racing en feu : ces 5 choses que l'on ne voit qu'en phases finales
Le Racing 92 saura-t-il conjurer le mauvais sort ?
Ce samedi, se déroulera les quarts de finale de la Champions Cup. L'occasion de s'attarder sur les cinq choses qui se produisent lors des phases finales de la compétition européenne.

Nous y sommes. Le mois de mai, le printemps, les beaux jours qui arrivent, synonymes de phases finales pour les équipes amateurs de l'Hexagone. Pour les professionnels, plus que quelques journées à attendre, avant de connaître ces journées si particulières. En Champions Cup en revanche, celles-ci ont déjà commencé, par des huitièmes de finale, mi-avril. Ce week-end verra donc les quarts de la compétition européenne, avec encore quatre formations françaises en lice : Toulouse, La Rochelle, Montpellier et le Racing 92. De ce fait, on a cherché les 5 choses que l'on aperçoit essentiellement lors des phases finales de Champions Cup.

Une défaite en finale d'un club français

Ah la finale à Marseille. Tous les clubs français en rêvent. Se disputer un titre européen sur leur terre, dans l'un des plus beaux écrins d'Europe et dans une ambiance volcanique. Quoi de plus beau ? Ah oui, peut-être la gagner ? Premièrement, il y a très fort à parier qu'un club français se hissera quoiqu'il arrive en finale. C'est bien simple, si le Racing bat Sale, alors une équipe tricolore sera à Marseille, la demie opposant donc le Racing au vainqueur de La Rochelle-Montpellier. Mais là où le bât blesse, c'est qu'aucune formation tricolore ne s'est imposée contre une équipe étrangère en Coupe d'Europe, lorsque la finale se déroulait en France. Brive s'était incliné à Bordeaux contre Bath (1998), le Stade Français avait chuté contre Leicester au Parc des Princes (2001) et le Racing s'était écroulé contre les Saracens à Lyon (2016). La seule victoire en terre française appartient à Toulouse, mais c'était face à Biarritz

Le Racing 92 en mode super-saiyan  

Le Racing, est une énigme, une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde. À l'image de son génial ouvreur Finn Russell, fantastique dans un bon jour et qui peut s'affirmer comme l'un des meilleurs 10 de la planète ou plomber son équipe, si la pièce est tombée du mauvais côté. Cette saison en championnat, le Racing s'est montré parfois poussif, mais a su se transcender sur certaines rencontres, comme lors de ses précieux succès à Toulouse ou Bordeaux. Un paradoxe, que n'a pas manqué de soulever Guy Novès, dans les colonnes de Midi Olympique : ''Un coup, cette équipe est incroyable et pratique le rugby que j’aime ; un rugby de mouvement, de prises d’initiatives… Le coup suivant, elle est très médiocre sans que l’on puisse vraiment l’expliquer. Le Racing, j’ai toujours envie de le regarder et parfois, au bout d’un quart d’heure, je me demande si je ne vais pas plutôt faire autre chose. C’est bizarre, oui… Il faut tomber le bon jour, avec le Racing… Mais attention : pendant les phases finales, il faut être régulier durant de longues semaines. Aucun trou d’air n’est permis''. 

Les phases finales, justement, parlons-en. En Top 14, excepté ce titre acquis en 2016 à Barcelone, le Racing a souvent déçu. Ce qui n'est pas le cas, a contrario, en Champions Cup. Certes, les hommes de Laurent Travers n'ont décroché aucun titre, mais ils ont toujours su se montrer incisif au cours des phases finales de la compétition. Preuve à l'appui, au cours des six dernières éditions, le Racing s'est invité trois fois en finale, faisant de lui le club tricolore le mieux représenté au cours de ces dernières années sur la scène continentale. Son élimination en quart face à l'UBB ne semble être qu'un accident. Nul doute que les coéquipiers de Maxime Machenaud, continueront une fois de plus de se montrer performants en phase finale de Champions Cup. Et cela commence dès ce dimanche face à Sale. 

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La non-participation des équipes galloises et écossaises

Cette fois-ci, on vous l'accorde, on a dérogé à la règle. Nous allons citer, non pas quelque chose que nous avons l'habitude de voir mais plutôt quelque chose que nous avons l'habitude de NE pas voir lors de ces phases finales. On charrie un peu certes, et on grossit volontairement le trait. Mais force est de constater que les équipes galloises et écossaises ont du mal depuis quelques années, à exister sur la scène européenne. Aucune n'est parvenue à passer les poules et s'inviter en phases finales cette saison. Dur. L'an passé, Llanelli s'était fait étriller à domicile par Sale (14-57), tandis qu'Édimbourg avait subi la foudre du Racing (56-3). Parler de cataclysme relèverait de l'euphémisme. En 2020, aucune équipe de ces deux nations ne s'était qualifiée en quart. Encore pire. Il faut remonter à l'édition 2017-2018 pour voir trace d'une équipe galloise en demi-finale de Champion Cup. C'était Llanelli, qui avait pris le meilleur sur La Rochelle lors du tour précédent. Aujourd'hui, le rugby gallois traverse par ailleurs une crise sans précédent. À tel point que la fédération, réfléchit, sérieusement, à supprimer une franchise. Pour synthétiser, les phases finales de Coupe d'Europe regroupent essentiellement trois pays : la France, l'Angleterre et l'Irlande (bientôt l'Afrique du Sud).RUGBY. ''La pourriture s'est finalement propagée à l'équipe nationale'', le rugby gallois dans la tourmenteRUGBY. ''La pourriture s'est finalement propagée à l'équipe nationale'', le rugby gallois dans la tourmente

L'arbitrage pro britannique

Ah celle-là, chaque année, on y a droit. Elle nous sert d'excuse lorsque l'on perd contre une équipe britannique, puisqu'il est toujours plus facile de se cacher derrière l'arbitrage que de s'incliner devant la supériorité de l'adversaire. Plus sérieusement, en Coupe d'Europe, de nombreux clubs français se sont plaints d'un arbitrage impartial tout au long de l'histoire de la compétition européenne. On pense en premier lieu à Toulouse, exemple le plus récent, qui s'est incliné au Stadium face à l'Ulster sur des décisions très discutables en huitièmes. Sans oublier ce coup de gueule mémorable de Pierre Triep-Capdeville, pilier de la Section Paloise après une défaite contre Leicester en 1996.

Je ne comprends pas. On marque un essai, il nous fout une pénalité. J’espère que je suis en direct… C’est une honte. Ces Britanniques, ils nous la foutent profond depuis deux week-ends. Il y en a marre. Moi, je suis écœuré de ça. J’en ai plein le c**. La Coupe d’Europe, c’est de la merde. Tous. J’espère qu’ils prendront les décisions qu’il faudra. Il y en a marre.

Alors, vous l'aurez compris, ces lignes ne sont pas faîtes pour tailler l'arbitrage de la Coupe d'Europe mais plutôt pour revenir sur les plaintes récurrentes de nos clubs français. Il est vrai que ces derniers ont l'impression de constamment devoir en faire plus pour s'imposer. N'oublions pas non plus, les sanctions disproportionnées pour les joueurs évoluant dans des équipes tricolores prononcées par la commission de discipline. On pense notamment à cette suspension de 70 semaines, ramenée à 52 à David Attoub, pour une suspicion de fourchette. Lunaire. Bref, ces phases finales de Champions Cup ont déjà, au tour suivant, eu leur lot de polémiques. Vous aussi vous le sentez ? Quelque chose nous dit que ce n'est pas terminé. Alors mauvaise foi ou réelle impartialité ? 

Johnny Sexton commotionné

Vous l'aviez vu venir comme une passe sautée de 30 mètres de Joris Segonds. Pas forcément, l'idée la plus réfléchie mais reconnaissez tout de même qu'il est fort probable de voir la légende irlandaise sortir une nouvelle fois sur commotion lors de ces matchs à fort enjeux. L'an dernier déjà, il avait dû quitter ses partenaires au cours du quart de finale à Exeter. Ce samedi, encore à l'extérieur face à une équipe anglaise, Leicester, l'histoire pourrait se répéter. Bien évidemment, tout ceci reste du second degré et on ne le souhaite pas à Sexton, l'un des plus grands joueurs que l'Irlande a connus. Mais force est de constater que le joueur enchaîne les chocs à la tête et chacune de ses apparitions nous fait à chaque fois craindre un peu plus pour sa santé future. 

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Bon, quoiqu'en pensent et disent les membres de ce site sur les incessantes anecdotes arbitralobritaniques, lorsque l'on se plaint de l'arbitrage, on suppose qu'il est PARTIAL !! Ce que l'on réclame au corps arbitral, c'est d'être IMPARTIAL justement. Être impartial c'est NE PAS favoriser un camp plus qu'un autre. Dans le cas contraire, on prend PARTIE pour un camp et l'on est PARTIAL.
Enfin moi j'dis ça, c'est pour aider...

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