83 points, du panache et des sourires : Louis Carbonel croit-il encore aux Bleus ?
De la galère à la grâce : Louis Carbonel renaît sous le maillot du Stade Français. Avec 83 points au compteur et un jeu retrouvé, il prouve qu’il n’a rien perdu de son flair… ni de ses ambitions.
A force d’exigence, il s’était épuisé. Désormais, Louis Carbonel respire, inspire et fait respirer le Stade Français. Peut-il encore rêver du XV de France malgré la concurrence ?

Un retour en grâce au Stade Français

Après des années de doutes marquées par une trop grande exigence envers lui-même, Louis Carbonel renaît sous le maillot rose. Meneur inspiré du Stade Français version 2025, l’ancien ouvreur du RCT a retrouvé son allant, sa vista et son sourire.

Le public de Jean-Bouin l’a bien compris : quand « Carbo » joue libéré, tout le jeu parisien s’éclaire. Derrière une conquête solide, il distribue, tente, ose. Bref, il respire à nouveau le rugby.

Un rêve bleu remis à plus tard ?

Pourtant, les portes du XV de France restent closes. Longtemps pressenti comme le troisième homme derrière Ntamack et Jalibert, Carbonel a vu la concurrence se multiplier. Hastoy, Berdeu, Segonds, et plus récemment Ugo Seunes, appelé par Fabien Galthié pour les tests de novembre, ont pris de l’avance.

Le demi d’ouverture du Stade Français ne s’en plaint pas, mais il n’a pas tiré un trait sur les Bleus. "Je pars du principe que tout est possible. En toute humilité, je connais mon niveau. Je sais analyser mes performances et l’environnement de mon équipe. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est de jouer des phases finales avec le Stade Français." 

Une maturité nouvelle, un message fort

Il sait pertinemment que la forme d'aujourd'hui ne sera peut-être pas celle demain. Et ce qui fait la différence quand on aspire au plus haut niveau, c'est la constance dans les performances. Avec 83 points au compteur, il est le 3e meilleur marqueur du TOP 14. 

"Pour l’heure, on n’a joué que six matchs. Chaque chose en son temps. L’humilité est une vertu importante au rugby. C’est ce que je dis souvent aux cadets du Stade Français que j’entraîne tous les jeudis", confiait-il au Midi Olympique début octobre.

Ces mots sonnent juste. À 26 ans, Carbonel a appris à relativiser. Il y a peu, il évoquait une quête de sens, une ouverture à la spiritualité.

Aujourd’hui, il semble apaisé, recentré sur le collectif. S’il continue sur cette lancée, nul doute que son nom reviendra dans les discussions du staff tricolore. Car le talent, lui, n’a jamais disparu — il attend simplement son heure.

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