RESUME VIDEO. Pour revivre les images du presque-exploit des Français (33 à 30), c'est par ici
Toute la déception d'Arthur Vincent en une image...
Lessivés, les Français n'ont pas trouvé les ressources pour que la balle retombe dans leur camp cette fois-ci. Malgré tout, quel pied ces Bleus, quel pied !

Quel chassé-croisé ! Au bout de 80 minutes haletantes, ce sont donc les Wallabies qui sont venus crucifier les Français, s'adjugeant au passage cette tournée d'été. Tout avait pourtant - à nouveau - bien commencé pour les Bleus, qui ouvraient le score par le pied de Jaminet avant de profiter de l'expulsion définitive de Marika Koroibete pour envoyer Baptiste Couilloud derrière la ligne en suivant (0 à 10). Mais toujours aussi entreprenants et presque parfois téméraires, les Tricolores se sont ensuite laissés surprendre coup sur coup par McDermott (après un franchissement de Hooper) puis une interception de Lolesio, alors que le coup paraissait gagnant si la passe de Couilloud atterrissait dans des mains françaises.

VIDEO. Marika Koroibete exclu après son plaquage dangereux sur Anthony JelonchVIDEO. Marika Koroibete exclu après son plaquage dangereux sur Anthony Jelonch

En cinq minutes, les Wallabies venaient d'inverser la tendance et de repasser devant (14 à 13). Sous une énorme pression, ils montraient là qu'ils avaient tout de même certaines ressources pour poser des soucis aux jeunes bleus et pourquoi pas s'imposer. Mais les Français, animés par cet état d'esprit si entraînant, répondaient peu de temps après par un dunk de Woki au-dessus des têtes australiennes. A la pause, malgré un essai fantastique refusé à Thomas après un déboulé de Jaminet pour un en-avant au départ de l'action, les Bleus collaient au score (20 à 20). 

Malgré tout, avec le recul, c'est peut-être là que les ouailles de Fabien Galthié auraient dû faire la différence. Car la deuxième période, à l'inverse de ce que l'on pourrait croire, ne fut pas à l'avantage des visiteurs. Malgré une initiative de Couilloud, un exploit de Thomas et un relais parfait de Hastoy, l'essai du bout du monde de Barassi n'était que l'une des rares offensives dangereuses des Bleus après les citrons. Plus disciplinés, détenteurs du ballon, les Gold and Green marquaient par Tupou en force (52ème), et si leur jeu était moins léché que celui de leurs invités, seul le tableau d'affichage compte au final.

VIDEO. Au terme d'un relais de 90 mètres, Barassi inscrit le remake de l'essai du bout du monde !VIDEO. Au terme d'un relais de 90 mètres, Barassi inscrit le remake de l'essai du bout du monde !

Et à ce jeu-là, ce sont finalement eux qui ont été les plus forts pour la seconde fois en 10 jours. Lolesio et Jaminet se répondaient au pied, mais la dernière opportunité française, trop lointaine et pas gage de victoire, se concluait par une touche et un ballon enterré. Résultat, défaite 33 à 30. Non, les Bleus ne remporteront pas leur première série de Tests en Australie depuis près de 50 ans cette fois-ci. Mais oui, oh que oui, ils nous ont fait vibré durant cette première partie de l'été !

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Allez, j'y vais, histoire de contrebalancer un peu la douce euphorie qui semble s'être emparée du Rugby Hexagonal.
Tournoi 19-20 (match face à Irlande en Octobre), c'est 1 victoire
Tournoi 20-21, c'est 3 victoires pour deux défaites.
Tournée, c'est 1 victoire pour deux défaites.
Bilan de la saison en matchs officiels (je compte pas la coupe "Covid" qui restera un détail de l'histoire de l'Ovalie) = 5 victoires pour 4 défaites face à des adversaires de 1er rang (à supposer que Italie soit à classer dans cette catégorie).
Un peu mieux que la moyenne mais juste un peu mieux.
Si on rajoute l'amical face à Galles de début de saison + Autumn Covid Cup, et qu'on parle en résultats bruts on grimpe à 8 victoires pour 5 défaites. C'est mieux. Mais pas encore inscrit dans le cadre d'un équipe qui exerce une domination certaine sur l'adversité.
Si on est tatillons on peut aussi retirer les résultats face à Italie (parce qu'à partir du moment où une équipe est perdante à tous les coups, elle est bel & bien à classer dans les équipes du rang du dessous) et ça donne donc 6 victoires pour 5 défaites face à des adversaires de notre rang.
La saison se conclue sur un solde positif de victoires mais pas un matelas épais, épais non-plus.
Puisque le propos Fédéral consiste à se projeter, la mire exclusivement calée sur l'échéance CDM 2023, ça signifie que le XV de France a une toute petite marge sur ses potentiels adversaires des 1/4 de finale puisque c'est peu ou prou le rang auquel se positionnent les dits adversaires.
Si on regarde au-delà de la balance défaite/victoire en considérant les points marqués/points encaissés on est à peut prêt dans ce mm schéma...Pas de victoire large (je mets encore une fois Italie hors-jeu), pas de défaite lourde non-plus.
Ce que je veux dire c'est que pour l'instant, le XV de France s'inscrit essentiellement pour ne pas dire systématiquement dans le cadre de matchs hyper-serrés, "ric-rac". La nouveauté et c'est un progrès notable, c'est qu'en moyenne, ces matchs basculent plus souvent du bon côté que du mauvais à la différence d'il y a qqs années.
Est-ce suffisant pour aborder CDM 2023 avec le plein de confiance, le plein de certitudes ? Je ne le crois pas...
Le ratio est un peu meilleur que la "black-décennie" mais s'appuyer sur un si léger matelas positif de matchs gagnés à l'énergie, au courage, avec le casque à pointe, grâce à la défense ne met aucunement le XV de France à l'abri, d'une décision arbitrale, d'un drop, d'une erreur de fin de match etc.
Alors oui, c'était sympa cette tournée des second rôles pour la majorité des mecs embarqués en Australie. On a pu voir qu'il y a qd-mm beaucoup plus de profondeur d'effectif que les résultats passés ne le laissaient supposer. Presque tous les postes semblent désormais doublés voire triplés et le fait que cette tournée aux antipodes qui se solde par 1-2, laisse qqs regrets est plutôt un bon signe.
Je pense cependant qu'il convient désormais sortir du principe de reconstruction voire de construction. Le matos, on l'a ! Il faut maintenant sans plus tarder franchir un cap. Les victoires doivent maintenant être autrement plus souvent nettes, sans bavures, donner ce sentiment d'un truc pleinement maîtrisé et pas gagné à la force exclusive des tripes, du courage, de la solidarité. Ce cap il faut le franchir parce que la dynamique de ces deux dernières années est tellement précaire et aléatoire qu'une dynamique inverse peut assez facilement s'installer...
Prendre le jeu à son compte, avoir la conduite des matchs me semble nécessaire face à ces profils d'adversaires pour exprimer pleinement le principe de force collective quand se présenteront les adversaire du calibre du dessus.

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