A Toulouse, les calculs ne sont pas bons, son modèle économique en danger ?
A Toulouse, on attend avec impatience le retour des supporters.
Le président de Toulouse Dider Lacroix déplore la situation actuelle et le huis clos qui prive son club de sa principale entrée d'argent.

Kolbe renvoie encore Stockdale chez lui sans se doucher avec son appui légendaire [VIDÉO]Kolbe renvoie encore Stockdale chez lui sans se doucher avec son appui légendaire [VIDÉO]Sur le plan sportif, tous les signaux sont au vert à Toulouse. Deuxième du Top 14 avec sept victoires au compteur et seulement deux longueurs de retard sur la Rochelle, le Stade a parfaitement débuté la saison 2020/2021 de Champions Cup. Kolbe et Dupont ont notamment pesé lors de la victoire sur la pelouse de l'Ulster. En temps normal, la direction du club serait tout sourire, Ernest Wallon afficherait complet et de l'argent rentrerait dans les caisses. Mais cette année 2020 n'est pas comme les autres. Toulouse à l'instar des autres formations professionnelles se bat contre un ennemi invisible contre qui les heures passées à l'entraînement et à la salle de musculation ne comptent pas.Report du retour du public dans les stades en 2021, une situation qui inquièteReport du retour du public dans les stades en 2021, une situation qui inquièteLe président de Toulouse Dider Lacroix ne peut que constater les dégâts : à savoir les pertes qui continuent d'augmenter à mesure que les week-ends s'enchaînent sans supporter dans le stade. L'aide de l'Etat est la bienvenue mais ce ne sera pas suffisant tant que le huis clos ne sera pas levé. Une situation qui met en péril le modèle économique des clubs, souvent présenté comme un modèle. Ce qui pourrait entraîner l'arrivée de mécènes pour éponger les dettes. Dès lors ce serait tout le rugby français qui pourrait changer. Et pas forcément pour le mieux.

Crédit vidéoFrance tv sport

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  • Luern63
    10453 points
  • il y a 3 ans

Un des gros problèmes de Toulouse paradoxalement c'est d'avoir énormément d'internationaux ce qui leur autorise un gros dépassement du salary-cap ( justifié du fait des absences) ce qui impose aussi plus de trésorerie.
Du coup une masse salariale supérieure à la moyenne et des recettes en chute libre et pas de mécène forcement ça couine c'est d'autant plus choquant que leur système économique me semble plus vertueux que bien d'autres.
Si on ajoute que pour attirer à eux une partie des grands espoirs du rugby Français il faut nécessairement mettre un peu la main à la poche (je suppose que quand Bezy est arrivé à Toulouse par exemple une bonne partie de ses besoins ont été pris en charge par le club) même si Toulouse reste un formidable aimant à jeunes joueurs de par son gigantesque palmarès et la qualité de sa formation les jeunes d'aujourd'hui ont parfois des exigences qui en surprendrai plus d'un.

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