''Tu vas pisser, tu reviens, t’as pris 4 essais'', Urios veut plus d'insolence avant le barrage de TOP 14
Comme souvent, Christophe Urios n’a pas fait dans la langue de bois. Avant Bayonne–Clermont, il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Christophe Urios veut des guerriers. Et il le dit avec des mots bien à lui, à l’approche d’un barrage de TOP 14 explosif face à l’Aviron.

À quelques jours du déplacement à Jean-Dauger pour y défier Bayonne en barrage, Christophe Urios y est allé de sa punch-line. Fidèle à lui-même, le manager de l’ASM a livré une analyse sans filtre sur l’état de forme de ses troupes. Et notamment leur incapacité à parfois tenir un match de bout en bout.TOP 14. Kremer toujours out, Urda toujours là : La compo probable de l’ASM pour le barrage à BayonneTOP 14. Kremer toujours out, Urda toujours là : La compo probable de l’ASM pour le barrage à Bayonne« On est la seule équipe du monde… tu regardes le match tu dis “putain aujourd'hui ils sont bien”, tu vas pisser un coup tu reviens c’est plus lui-même mec. T’as pris 4 essais et t’es catastrophique. » Voilà pour l’image, version Urios. Et elle parle à tout le monde, au Michelin comme sur les réseaux. Car oui, cette ASM-là est capable du meilleur comme du pire. Et souvent… dans la même rencontre.

Un mal récurrent : l’irrégularité

Depuis son arrivée, Urios tente de recoller les morceaux d’un groupe qui alterne les temps forts et les trous d’air avec une constance... dans l’inconstance. « Même nous, des fois on se dit “putain, on va pas y être” », lâche-t-il. Une phrase qui en dit long sur le doute qui plane encore dans le vestiaire clermontois alors que se profile un déplacement en terrain basque ô combien compliqué.

Évidemment, j'avance quelques arguments avec eux, on progresse sur plein de choses, mais peut-être qu'on avait besoin aussi de ce déclic, d'être au pied du mur.

Mais tout n’est pas noir. L’ancien manager de l’UBB veut croire à un déclic. Il pointe notamment le match contre Montpellier comme un repère : « Je me suis régalé parce que j'ai vu 15,  23 mecs qui se battaient ensemble, qui jouaient le rugby qu'on avait préparé qui jusqu'au bout. On n'a pas lâché et ça pour moi, c'est une petite victoire et une petite nouveauté en fait. »

Une victoire à l’extérieur, avec de l’engagement, de la solidarité, et un plan de jeu respecté. Une base sur laquelle travailler pour l'avenir. Mais le temps est compté si les Auvergnats veulent retrouver les demi-finales.

L'insolence du haut niveau

Au-delà des aspects tactiques, Urios réclame un supplément d’âme, un brin d’arrogance, un refus de la gentillesse : « Parfois je trouve qu'on manque un peu d'insolence. La haute compétition, le top 6, il ne faut pas qu'on soit gentil et parfois je trouvais qu'on l'était. » Une phrase qui fera sûrement écho dans un vestiaire qui s’apprête à vivre un déplacement sous haute tension.

Car à Bayonne, c’est tout un peuple qui attend Clermont de pied ferme. Et face à une équipe invaincue à domicile, l’ASM devra justement prouver qu’elle peut être autre chose qu’un soufflé qui retombe. Le moment ou jamais pour se forger une vraie identité.

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