Sauvé sur le fil, 12e du classement à un petit point de la relégation, le Stade Français a terminé sa saison comme il l’a traversée : dans la douleur. Mais dans ce flou, entre déception sur le terrain et incertitudes dans l’institution, un nouveau chapitre pourrait bien s’ouvrir.
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— Stade Français Paris (@SFParisRugby) June 10, 2025
Une saison galère de bout en bout
Le début d’exercice était pourtant prometteur : un trio de coachs calibré (Labit, Ghezal, Gustard), un effectif solide et une dynamique de fin de saison précédente encourageante. Mais très vite, les blessures, les tensions en interne et l’absence d’un vrai cap sportif ont précipité la chute. À l’automne, Ghezal est écarté. En mars, c’est Labit qui saute. Seul rescapé : Paul Gustard, finalement prolongé pour deux saisons, preuve d’un recentrage assumé sur un seul patron.
Gustard prolongé, un signal fort ?
L’ancien coach de la défense du XV de la Rose, réputé rigoureux et exigeant, a été confirmé par Hans-Peter Wild. Et le staff a été largement renforcé : Rory Kockott, Perry Freshwater, Ian Vass et Morgan Parra resteront autour de lui. L’organigramme technique est enfin clair, le message aussi : on repart sur de nouvelles bases. Reste à savoir si l’effectif suivra, car sur le terrain, les limites sont encore criantes.
Hans-Peter Wild en quête de relais
À bientôt 84 ans, le propriétaire suisse du club ne cache plus son besoin de passer la main. Ou du moins, de partager la charge. Il l’a répété : il cherche un partenaire français pour reprendre (tout ou partie de) l’actionnariat. Signe d’un désengagement progressif ou simple volonté de pérenniser le projet ? Difficile à dire, mais l’avenir du club dépendra aussi de celui qui prendra le relais.
Sans ce succès face à Castres lors de la dernière journée, le Stade Français aurait basculé dans un tout autre scénario. Avec la Pro D2 en toile de fond, pas sûr que les velléités de reconstruction auraient tenu longtemps. Mais le maintien sauve les meubles et donne un peu d’air. Assez pour rebâtir sereinement ? Le temps nous le dira.
Et maintenant ?
La priorité, c’est la stabilité. Côté staff, elle semble - enfin - en place. Côté direction, tout reste ouvert. Côté joueurs, la question du recrutement et de la gestion du vestiaire sera clé. Ce club a déjà montré par le passé qu’il pouvait renaître de ses cendres. Mais cette fois, il est passé tout proche de la catastrophe.
Reste à savoir si cette saison 2024-2025 sera analysée comme une alerte ou comme un point de départ. Le flambeau est encore dans les mains de Wild, mais pour combien de temps ? Le Stade Français est à la croisée des chemins. Charge à lui de ne pas prendre la mauvaise sortie.

AKA
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81373 pointsC'est un cautère sur une jambe de bois... 😜
potemkine09
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47069 pointsAvec un actionnaire de cet âge, la situation peut changer très vite drastiquement pour le SF. La situation est quand même périlleuse.
Amis à Laporte
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174696 pointsIl reste aussi la possibilité de mettre un pansement in-extremis ?
Roger Coudenlèrc
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12089 pointsY a du boulot... Beaucoup, beaucoup beaucoup de boulot... Et quelques renforts, notamment, une charnière qui tiennent la route...........
stef7
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150616 pointsEt pourquoi pas une équipe dirigeante qui tienne la route ????
Roger Coudenlèrc
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12089 pointsAussi...
Jak3192
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91165 pointsLe rugby et le SF c'est une chose.
Président Doktor HPW en est une autre.
Il est vieux, il en a marre, il perd des tonnes de pognon depuis ...,
il constate que (d'année en année ?) son club se liquéfie cause de mauvais choix de leader de staff.
Questions :
Quand va t'il abandonner ?
Que pensent les héritiers ?
(réf : ex President Savare)
Roger Coudenlèrc
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12089 pointsCa rappelle de mauvais souvenirs...
Jak3192
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91165 pointsBen oui
Et j'envie pas le supporter de base,
et en souhaitant que ce ne soit qu'un mauvais fantasme... 🤞