TOP 14. Quand le Racing de Sexton et le CO d'Urios mettaient KO Ernest Wallon
Jonathan Sexton et Rory Kockott, ont déjà réalisé l'exploit de battre le Stade Toulousain chez lui en barrage.
Le Stade Toulousain a toujours connu des difficultés à Ernest Wallon en barrage. Le Raing 92 et le CO s'étaient imposés là-bas en 2014 et 2018.

Il n'y a encore pas si longtemps, le Stade Toulousain, le club qui remplit quasiment à chaque match Ernest Wallon et le Stadium depuis 2018, ne faisait plus rêver grand monde. Les supporters se souviennent encore péniblement des tristes saisons de la fin de l'ère Guy Novès, où un effectif vieillissant n'arrivait plus à répondre aux exigences du Top 14 et de la Coupe d'Europe. Présents 20 années consécutivement en demi-finale du championnat de France, les Toulousains avaient été éliminés en barrage par le Racing 92 en 2014 à Ernest Wallon, qui mettait fin à cette incroyable série. Quatre ans plus tard, le Castres Olympique, de Christophe Urios, rééditait pareil exploit face à une équipe alors en reconstruction. 

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2014 : Sexton et le Racing éliminent un Toulouse apathique

Le Racing 92, porté par ses Celtes Mike Philipps, Jonathan Sexton, Dan Lydiate et Jamie Roberts, venait à Toulouse en conquérant. Tandis que le Stadium était en rénovation pour l'Euro 2016 de football, c'est un Ernest Wallon qui était plein à craquer et qui comptait bien voir son équipe se qualifier face à Toulon en demi-finale du championnat. Le Stade Toulousain sortait d'une saison compliquée. Les multiples victoires au forceps à domicile, ne rassuraient pas le public, ni les principaux observateurs. Et les différentes craintes se sont confirmées au fil de la rencontre.

Les Franciliens, aidés par une mêlée dominatrice, qui a récupéré deux pénalités en première mi-temps converties par Sexton au pied, prenaient l'ascendant du match. Les hommes de Guy Novès n'arrivaient pas à mettre en place leur jeu, ni à trouver des espaces dans la défense hermétique des ciels et blancs. Un jeu trop stéréotypé, trop prévisible et un paquet d'avant pas assez dynamique pour emballer les rencontres. La rencontre avait été également marquée par le terrible KO de Florian Fritz, visage ensanglanté et qui avait perdu connaissance. Il symbolisait la domination du Racing qui menait 12 à 3 à la pause.

Au retour des vestiaires, Toulouse s'était réveillé pour revenir à hauteur. D'abord par un bel essai de l'ailier Hosea Gear suite à un coup de pied par-dessus de Jean-Marc Doussain. Puis par une pénalité de ce dernier qui donnait l'avantage aux siens. Dix minutes durant lesquelles, on avait cru revoir le Stade Toulousain d'antan. Une période de courte durée où Sexton et ses coéquipiers attendaient leur moment. Les Franciliens et les Toulousains entamaient alors un chassé-croisé. Et c'était le Racing qui en profitait grâce à son buteur irlandais et de manière pragmatique pour prendre le meilleur sur son adversaire. Fort d'un paquet d'avant solide et compact, les hommes du duo Labit/Travers s'imposaient finalement 21 à 16 face à un Toulouse impuissant. Les sifflets d'Ernest Wallon accompagnaient ainsi les derniers instants d'une triste saison côté toulousain.

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2018 : Castres en guerre et Toulouse tétanisé 

Changement de décor pour ce retour en phase finale de Toulouse. Absents en 2017 après une triste douzième place, les rouges et noirs retrouvaient un stade Ernest Wallon un samedi après-midi sous un soleil étincelant. Les hommes d'Ugo Mola ne furent malgré tout que l'ombre d'eux même. La faute à une équipe de Castres parfaite dans son match. Mais surtout à une pression non maitrisée de l'évènement chez les rouges et noirs. En témoigne les multiples lancés en touche ratés de Julien Marchand. La touche justement. C'est de là que venait le premier essai de la rencontre. Un lancé trop haut du talonneur international, suivi d'une attaque rondement menée par les Castrais et c'est l'ailier Armand Battle qui terminait dans l'en-but.

Toulouse était pris dans l'engagement, face à des Castrais morts de faim. Au contraire des rouges et noirs amorphes et sans solution. Un deuxième essai d'Armand Battle au retour des vestiaires, mettait définitivement le CO à l'abri. Rory Kockott et Benjamin Urdapilleta se chargeaient de concrétiser au pied la domination de leurs avants. Malgré un essai inscrit par le talonneur remplaçant Leonardo Guiraldini et un carton rouge reçu par Jody Jenneker, le Stade Toulouse s'inclinait 11 à 23. Un gros coup derrière la tête qui mettait KO Ugo Mola et ses hommes, qui servirait de leçon pour les saisons futures. 

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En barrage, Ernest Wallon n'est pas une forteresse imprenable. De quoi donner des idées au Stade Rochelais ce samedi soir pour le début de la phase finale de ce Top 14 2021/22.

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Heureusement qu'il y a un article de temps en temps pour me rappeler que Sexton a joué au Racing ... j'ai dû avoir plus de commotions que lui sur cette période pour ne pas m'en souvenir ! 😜

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