TOP 14. Nolann Le Garrec s'est (enfin) exprimé sur sa simulation polémique à Perpignan
Nolann Le Garrec au cœur de la polémique après sa simulation controversée lors du match USAP–Racing 92. crédit photo : screenshot Canal Plus
Un geste controversé, des excuses publiques : Nolann Le Garrec a-t-il vraiment appris sa leçon ?

Il est jeune, il est talentueux… mais samedi dernier à Perpignan, Nolann Le Garrec a surtout été au centre d’une polémique qui dépasse les frontières du rugby hexagonal. À la 70e minute du match USAP–Racing 92 (28-24), le demi de mêlée tricolore s’effondre au sol, visage entre les mains, après un contact extrêmement léger avec le pilier catalan Bruce Devaux. Une scène qui a aussitôt fait le tour des réseaux sociaux, moquée, critiquée, et sévèrement condamnée.

"Neymar Le Garrec", vraiment ?

Ce qu’on a vu ce soir-là à Aimé-Giral, c’est une attitude plus proche d’une pelouse de Ligue 1 que d’un terrain de Top 14. Et ça n’a pas échappé au public ni aux commentateurs. Les réseaux sociaux ont vite affublé le joueur du Racing du surnom peu flatteur de "Neymar Le Garrec", tandis que l’ancien arbitre international Nigel Owens n’y est pas allé par quatre chemins : "Rouge direct si j’avais été au sifflet", a-t-il lâché sur X.

Heureusement pour le Racingman, l’arbitre Kevin Bralley est resté stoïque, se contentant d’un rappel à l’ordre verbal – un geste que beaucoup jugent trop clément.

Des excuses publiques

Face à la tempête, Nolann Le Garrec n’a pas esquivé. Ce mardi soir, il a publié un message d’excuses dans lequel il reconnaît son erreur. "Je n’ai pas su comment réagir", explique-t-il, en admettant avoir mal interprété le contact. "Après avoir revu les images, je vois bien que ce geste était complètement involontaire de la part du pilier. Je m’excuse auprès des arbitres du match."

Un geste classe, qui ne gommera pas l’épisode, mais qui a le mérite de rappeler que même les jeunes cracks peuvent se tromper. À 22 ans, Le Garrec a encore le temps de grandir. Et s’il veut porter durablement le maillot bleu, ce genre de comportement ne devra plus se reproduire.

Ce n’est pas la première fois qu’un joueur simule, mais ce genre de séquence reste rare dans le monde du rugby. Et c’est tant mieux. Le rappel de Nigel Owens comme les sifflets d’Aimé-Giral sont autant d’alertes sur l’évolution du jeu et de ses comportements.

Le Garrec, de son côté, a choisi l’humilité. Maintenant, place au terrain. Il est attendu au tournant, pour prouver que son vrai visage, c’est celui du demi de mêlée électrique et inspiré, pas du mauvais comédien.

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