TOP 14. Le Stade Toulousain est tombé. Et maintenant ? Les coulisses d’un rebond annoncé
Les joueurs du Stade Toulousain veulent vite rebondir après leur défaite face à Bordeaux-Bègles en quart de finale de la Champions Cup. crédit photo : screenshot beinsport
Éliminé par l’UBB en demi-finale de Champions Cup, le Stade Toulousain accuse le coup. Mais avec une première place en Top 14 et l’objectif d’un troisième Bouclier consécutif, la bande à Mola refuse de sombrer.

Le Stade Toulousain n’est pas souvent tombé ces dernières années. Alors quand ça arrive, surtout en phase finale européenne, ça laisse des traces. Balayés par Bordeaux-Bègles (35-18) dans un Matmut Atlantique incandescent, les Rouge et Noir ont pris une vraie claque. Mais leur saison, elle, est loin d’être terminée.

CHAMPIONS CUP. Bousculé, bridé, battu : pourquoi le Stade Toulousain s'est éteint à Bordeaux ?CHAMPIONS CUP. Bousculé, bridé, battu : pourquoi le Stade Toulousain s'est éteint à Bordeaux ?

Pas le temps de pleurer

Dans les couloirs bordelais, le constat était partagé. « C’est un coup d’arrêt », résumait Romain Ntamack dans les colonnes de Rugbyrama. Mais pas une fin en soi. Toulouse reste leader du Top 14, avec 10 longueurs d’avance sur ses poursuivants. Sauf cataclysme, il devrait rallier directement les demi-finales. De quoi éviter un barrage toujours piégeux et offrir une précieuse semaine de repos supplémentaire, celle-là même que l’UBB n’aura pas.

Ce timing pourrait bien faire toute la différence. Car si la défaite face à l’UBB a fait mal, elle laisse aussi le champ libre au Stade pour se concentrer sur un seul objectif : un troisième Bouclier de Brennus consécutif. Ce que seul le grand Toulouse des années 90 avait su faire.

L’analyse, pas la panique

Du côté d’Ugo Mola, le ton est resté mesuré, au micro de Rugbyrama. Pas question de tout remettre en question. « On a beaucoup gagné ces derniers temps. On va se regarder dans le miroir, mais il ne faut pas tout jeter. » Le manager sait qu’un groupe aussi expérimenté n’a pas besoin d’un électrochoc, juste d’un réajustement. Retrouver de la fraîcheur, corriger les approximations au sol et resserrer les boulons en défense : voilà le programme.

Les cadres, eux, ont déjà tourné la page. « Il faut que ça nous serve », a insisté François Cros. Même son de cloche chez Juan Cruz Mallia : « Ce goût amer, on ne veut plus le revivre. On doit s’en servir comme carburant. »

Des absents, mais pas d’excuses

Sans Dupont, Ramos, Mauvaka ou Kinghorn, le Stade n’était pas à pleine puissance. Mais pas question de se cacher derrière ça. « Ce n’est pas parce qu’ils n’étaient pas là qu’on a perdu », a tranché Mallia. Le discours est clair : Toulouse a les ressources pour rebondir, même sans certains de ses titulaires habituels. Le groupe est dense, aguerri, et la jeunesse qui monte – à l’image de Clément Vergé – apprend dans ce genre de rencontre.

Une fin de saison sous pression ?

Dès samedi, c’est Toulon au Vélodrome. Un match à enjeu, mais aussi une chance de se relancer immédiatement. Ensuite viendront le Racing et Clermont, avant de filer vers Lyon pour une potentielle demi-finale.

Le Stade a chuté, c’est un fait. Mais Toulouse n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il est piqué. Et si le club sait digérer, il sait surtout revenir. En 2023 déjà, il avait échoué en demi de Champions Cup… avant de rafler le Top 14 un mois plus tard.

Cette saison, les hommes d’Ugo Mola voudront refaire le coup. Objectif : le triplé.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

Il est toujours plus facile d'annoncer un rebond que de le réussir ! De plus, on ne rebondit jamais à la hauteur d'origine.

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
Vidéos
News
News