RUGBY. Top 14. Mohamed Haouas sans club cet été ? Clermont en passe de renoncer au transfert
Top 14. Montpellier. Mohamed Haouas pourrait se retrouver sans club. Crédit image : Screenshot France TV Sport
Le Midi Libre avance que Clermont aurait renoncé à recruter le pilier Mohamed Haouas. Soupçonné de violences conjugales, il va comparaître ce mardi.

RUGBY. Justice. Mohamed Haouas en garde à vue pour violences envers sa compagneRUGBY. Justice. Mohamed Haouas en garde à vue pour violences envers sa compagneSoupçonné de violences conjugales, le pilier international Mohamed Haouas doit comparaître ce mardi à Montpellier. Selon Le Figaro, il risque jusqu'à trois ans de prison ferme. Vendredi dernier, devant des témoins et filmé par des caméras de surveillance, il aurait frappé son épouse dans un centre commercial. Une affaire qui intervient à quelques mois de la Coupe du monde et alors que Fabien Galthié doit annoncer la liste des joueurs retenus pour préparer la compétition dans quelques semaines. L'avenir d'Haouas est donc plus que jamais incertain. Non seulement chez les Bleus mais aussi en club. En partance pour l'ASM, il pourrait se retrouver sans club. Le Midi Libre avance ce mardi que Clermont aurait renoncé à le recruter. Quitte à payer une indemnité. Pour rappel, Mohamed Haouas, 16 sélections, avait signé un contrat de trois ans. "Il avait même récupéré une voiture du club ces derniers jours et visité les infrastructures du stade Marcel-Michelin", ajoute le média. Rugby. Top14. Mohamed Haouas et Paul Willemse sanctionnés par le MHRRugby. Top14. Mohamed Haouas et Paul Willemse sanctionnés par le MHRCependant, une clause en cas d'emprisonnement a été ajouté à son contrat. Même si le jugement pourrait déboucher sur une peine différente, les dirigeants clermontois auraient été refroidis par cette nouvelle affaire extra-sportive. Laquelle pourrait aussi pousser d'autres formations de Top 14 et de Pro D2 à réfléchir à deux fois avant de lui proposer un contrat. L'international de 29 ans va-t-il devoir tirer un trait sur le rugby professionnel ? "Selon une source proche du dossier, Mohamed Haouas aurait fait une “balayette”, c’est-à-dire un croche-pied, à sa femme dans un centre commercial, avant de lui assener un coup au visage", explique actu.orange.fr. Un comportement, qui, s'il est avéré, sera lourd de conséquences pour le Tricolore.

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  • Manu
    20494 points
  • il y a 10 mois

Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour M. ALTRAD et la manière dont il a géré ses petites affaires avec Laporte, la FFR et notre maillot bleu.
Ce n'est pas parce qu'on n'aime pas ce qu'a fait quelques fois une personne qu'on doit s'interdire d'aimer se qu'il peut faire ensuite. Et pour illustrer mon propos, je me permets de copier ici le courrier envoyé par M. ALTRAD à rugbyrama
https://www.rugbyrama.fr/2023/06/03/altrad-qui-a-dit-que-je-niais-les-faits-11239031.php

Je trouve les propos de M. ALTRAD d'une rare justesse et vous laisse apprécier:

"Je voudrais revenir, dans ce court papier, sur notre joueur, Mohamed Haouas. Nous savons ce qui s’est passé tout récemment, dans un centre commercial de Montpellier, et les violences et la condamnation, il est inutile de rappeler les faits. À l’issue de cette triste séquence, j’ai déclaré que je n’abandonnerai pas Mohamed Haouas, ou plus précisément que "nous – le club et son président – ne le laisserons pas tomber". Or, à ma grande surprise, on s’est questionné sur ma démarche. Grande surprise, c’est beaucoup dire ; certaines affaires aujourd’hui suscitent des réactions virulentes et sans compromis, et l’on pouvait s’y attendre dans le cas présent. J’ai été néanmoins surpris, d’autant que, si l’on se penche sur l’affaire, il se trouve que je ne dis rien de très différent de ce qu’a dit la victime, son épouse, au terme du procès. Tous deux nous condamnons les faits mais nous pensons à l’homme et tous deux nous espérons le voir s’amender.
Mais je sens que je dois me faire comprendre. Comment ? Tout d’abord humainement – même si cela défrise certains aujourd’hui qu’on parle ainsi – donc humainement j’aurais trouvé scandaleuse l’idée de me détourner de Mohamed parce qu’il avait fauté, de poursuivre mon chemin en me lavant les mains. Je fais la différence entre ceux qui ne le connaissent pas – même s’ils n’en sont pas pour autant exonérés d’humanité – et ceux qui, comme moi, sommes proches de lui. Cette proximité crée des responsabilités, humaines encore une fois, ni légales ni même morales. Ni même morales, oui, car on le sait, les moralistes sont redoutables et font fuir l’humanité. Mais ce n’est toujours pas suffisant. On m’objectera en effet une autre humanité, celle de la victime, ses droits et ses exigences. Qui a dit que je les niais ? Je ne nie ni la gravité des faits, ni la nécessité de justice, ni le jugement ; rien. Je ne demande même pas le pardon, comme ce terme a circulé ; seuls Dieu et la victime sont en mesure de pardonner, et la victime avant Dieu. Je m’interroge en revanche sur l’idée que la faute deviendrait irrémédiable, qu’elle ferait du fautif définitivement un paria, un être "incompatible". Ce n’est pas mon point de vue. Une faute appelle une sanction. Mais en sanctionnant s’agit-il de rendre simplement le mal pour le mal ? Ou d’éveiller, d’éduquer ? Platon pensait que la punition devait servir à faire du criminel un homme plus juste. Pourquoi punit-on un enfant ? C’est dans cette perspective que j’ai dit : "Nous ne le laisserons pas tomber », parce que si l’on veut que cette vertu éducative de la sanction opère il faut des gens pour accompagner celui qui a été sanctionné, pour le soutenir ; et nous sommes de ceux-là. Et nous savons combien ce sera difficile. Et nous savons que ce n’est pas gagné. Il y a des gens qui viennent de loin. Le chemin pour eux est long, plein de rechutes, sans certitudes. Alors, non, je ne sais pas ce que nous dira l’avenir. Nul ne le sait. Mais s’il y a une chance que Mohamed Haouas s’amende il faut, par humanité et par devoir, pour lui et pour sa famille, la tenter. C’est tout ce que je voulais dire."

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