Le sélectionneur de France U20 détaille la ''très bonne intelligence'' du rugby tricolore
Une semaine après la consécration du XV de France U20, le sélectionneur Sébastien Calvet revient sur cette réussite.
Une semaine après la consécration du XV de France U20, le sélectionneur Sébastien Calvet revient sur cette réussite.

Le 14 juillet dernier, ils soulevaient la Coupe du monde. Ce scénario de rêve pour le rugby tricolore, c’est celui qu’a connu le XV de France U20. En disposant largement des espoirs de l’Irlande, les Bleuets récupèrent leur troisième titre consécutif au mondial des moins de 20 ans. Après être rentré d’Afrique du Sud, le sélectionneur Sébastien Calvet s’est exprimé via un article de la FFR.

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France et rugby, une alliance qui marche

Publié ce jeudi 20 juillet, l’entretien dévoile les ressentis du technicien autour de l’évènement. S’il met en avant sa joie et la réussite de son groupe, il évoque également d’autres points plus profonds. Entre autres, il explique que ce titre “est la victoire non seulement de la formation française, mais du rugby français”.

Par la suite, il explique que la réussite globale vient d’un système qui tend à préserver le sportif au sein de la Fédération française. Malgré des étapes controversées et des événements ayant fait les gros titres au sein de cette dernière, les équipes de France, elles, en ont peu pâti. Sébastien Calvet détaille cette dynamique ainsi :

Le sport, par essence, est un formidable élément fédérateur. Et ce qui a été très positif selon moi pendant cette compétition, c’est que nous étions tout autant connectés avec les anciens comme Didier Retière, Sébastien Piqueronies ou Bernard Laporte, qu’avec les nouveaux comme Olivier Lièvremont, Jean-Marc Béderede, Florian Grill et Jean-Marc Lhermet. L’un des facteurs de réussite, c’est que nous sommes restés sur une forme de continuité où les gens qui arrivent ne sont pas là pour défaire ce qui a été fait avant. Il y a une très bonne intelligence sur la continuité de la formation française et sur un retour en force de son identité. On en est tous très fiers !”

Ne pas diviser pour mieux régner, le sélectionneur U20 vient-il de réinventer le célèbre adage ? En tout cas, il annonce que pour 2024, l’ambition du groupe sera différente. Si aucun joueur U20 champion en 2023 ne jouait en ayant déjà été sacré, la prochaine génération contiendrait sûrement des champion en titre. Accompagné de ses jeunes pousses, le manager explique qu’elles ont hâte de défendre leur trophée.

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De la langue de bois et pas beaucoup d'analyse... Et nous resservir du Laporte ad nauseam est fatiguant... Il y a depuis une quinzaine d'années un fossé qui se creuse entre les quelques pays qui ont mis des formations type Gif en place et les autres. On les retrouve aux avant poste, d'abord parce que leur joueurs sont formés dans des grands clubs, riches et les utilisent en championnat national ou en division inférieure. En France, ces joueurs contrebalancent, un fois formés, le poids financier des joueurs non Gif. Idem en Irlande et en Angleterre pour des raisons plus ou moins similaires. Au contraire, en Nouvelle Zélande, les joueurs arrivent à maturité plus tard (Et d'ailleurs durent souvent plus longtemps). Inutile d'aborder non plus la question des bassins de population. A therme des nations comme l'Irlande ou la NZ, avec leurs quelques millions d'habitants sont condamnés à rentrer dans le rang...Si la Sanzar a envie de developper les compétitions U20, à mon avis, c'est surtout une affaire de droits télés. A part ça, j'ai regardé le début de quelques quelques matchs de cette coupe de monde, je n'en ait pas fini un. Le niveau est très en dessous d'une deuxième division française, je trouve. Ce qui n'empêche pas qu'il y a quelques gamins plein de talent que l'on reverra au plus haut niveau, et qu'il faut les applaudir pour leurs capacité d'aller au bout.

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